« Un fils », un drame familial dans une Tunisie déchirée
Avec son premier film, récompensé à Venise, le Tunisien Mehdi Barsaoui mélange habilement drame familial et thriller.
![Image tirée du film « Un fils ». © Jour2fete](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/03/06/43489hr_-e1583795406214.jpg)
Image tirée du film « Un fils ». © Jour2fete
Le cinéma maghrébin et, tout particulièrement, le cinéma tunisien sont en pleine renaissance. Le prouve encore aujourd’hui, trois semaines après la sortie de Sortilège, d’Ala Eddine Slim, l’arrivée sur les écrans du premier film de Mehdi Barsaoui, Un fils.
Un long-métrage d’une facture beaucoup plus classique que le précédent et très réussi dans son genre. Comme l’ont remarqué les organisateurs de la dernière Mostra de Venise, où le film a obtenu deux récompenses dans la section Orizzonti.
Du feel good movie au thriller
Même si son titre n’est pas mensonger, car tout tourne autour de ce qui arrive au jeune Aziz, 9 ans, le film concerne surtout ses parents, Farès et Meryem.
Au début du film, le père permet à son fils de tenir le volant de son 4×4 de luxe, affichant une complicité avec lui qui n’a d’égale que celle de la mère avec son enfant. Une famille de Tunisiens privilégiés, donc, pour lesquels tout va bien. Jusqu’au drame.
Bien s’informer, mieux décider
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