Tiwa Savage, une héritière de Fela Kuti au firmament de la scène afrobeats
Le nom de Tiwa Savage est associé à la scène afrobeats nigériane depuis plus d’une décennie. Mais rares sont ceux qui connaissent les différentes étapes de son ascension.
![Tiwa Savage, musicienne, chanteuse et figure de l’afrobeats. © VINCENT FOURNIER/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/03/20/43824hr_.jpg)
Tiwa Savage, musicienne, chanteuse et figure de l’afrobeats. © VINCENT FOURNIER/JA
Si, dans son dernier single – ballade R’n’B teintée d’afrozouk – Tiwa Savage somme un éventuel petit ami de lui prêter plus d’attention, dans la vraie vie, la chanteuse nigériane n’en aura pas manqué au cours de l’année écoulée. Le 2 mai 2019, elle fait une entrée fracassante, à la faveur d’un contrat exclusif, au sein du géant Universal Music.
Quelques mois plus tard, elle met le cap sur moult événements européens – Wireless Festival, au Royaume-Uni ; Afropunk Fest, en France ; ou Oh My! Music Festival, aux Pays-Bas – et, surtout, prépare un quatrième album – dont trois titres ont déjà été dévoilés – ainsi qu’une tournée internationale prévue dans le courant de 2020. Et ce trois ans après sa dernière livraison, Sugarcane, multirécompensée.
Un nouveau cap
À l’époque, celle qui chante en anglais, en yoruba et « un peu en pidgin » appartient encore à l’écurie nigériane Mavin Records, fondée par le chanteur et producteur Don Jazzy. « Faire désormais partie de la famille Universal est une énorme étape vis-à-vis de ma carrière, nous confiait-elle à l’occasion d’un passage éclair à Paris. Ma musique va être distribuée à l’international et toucher un public qui n’écoute pas forcément d’afrobeats. »
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