Burkina Faso : la méthode Dabiré, chef d’orchestre et négociateur prudent

En poste depuis janvier 2019, Christophe Joseph Marie Dabiré, le chef du gouvernement burkinabè, mène une politique prudente et rigoureuse. Sa feuille de route : préserver la stabilité et réussir les élections.

Le chef du gouvernement burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré dans son bureau, à la primature. © Olympia de Maismont pour JA

Le chef du gouvernement burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré dans son bureau, à la primature. © Olympia de Maismont pour JA

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Publié le 8 juin 2020 Lecture : 3 minutes.

Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré dans la salle d’audience du palais de Kosyam, à Ouagadougou. © Sia KAMBOU / AFP
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Si certains analystes n’ont pas manqué de souligner son « mutisme » dans la gestion de la crise du Covid-19, laissant le devant de la scène au chef de l’État, Christophe Joseph Marie Dabiré, 71 ans, n’en a pas moins imprimé sa marque dans la conduite de l’action gouvernementale depuis sa nomination à la primature, le 21 janvier 2019.

Économiste, ancien ministre de la Santé (1992-1997), des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (1997-2000), puis commissaire chargé du Commerce à la commission de l’Uemoa (2007-2017), le Premier ministre burkinabè est tout aussi expérimenté que réservé.

Pourtant, selon le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, Christophe Dabiré est un véritable chef d’orchestre. « Il donne des orientations précises sur le traitement de nos dossiers. Ses relations avec les différents ministres reposent sur des rapports structurés, et cela nous permet d’engranger des résultats. Dès lors qu’il considère certaines revendications comme légitimes, il nous demande d’y apporter des solutions », souligne le ministre. « Sa méthode, c’est la connaissance, le dialogue et l’écoute », ajoute l’un de ses collaborateurs.

Négociateur

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