Dette africaine : une médiatrice nommée Vera Songwe

La secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) est devenue une médiatrice incontournable dans le duel qui oppose les Africains à leurs créanciers.

Vera Songwe (Cameroun), Secretaire executive de la Commission economique de l’ONU pour l’Afrique (CEA), lors d’un entretien avec le journaliste Julien Wagner. Abidjan (Cote d’Ivoire), le 6 avril 2019. © Issam Zejly pour JA

Vera Songwe (Cameroun), Secretaire executive de la Commission economique de l’ONU pour l’Afrique (CEA), lors d’un entretien avec le journaliste Julien Wagner. Abidjan (Cote d’Ivoire), le 6 avril 2019. © Issam Zejly pour JA

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© Vincent Fournier pour JA

Publié le 12 juin 2020 Lecture : 1 minute.

Quand on parle de la dette africaine en ces temps de crise, on pense aux « cinq fantastiques », ces supernégociateurs nommés par l’Union africaine : le Franco-Ivoirien Tidjane Thiam, la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, le Rwandais Donald Kaberuka, le Sud-Africain Trevor Manuel et l’Algérien Abderrahmane Benkhalfa.

Mais il y a aussi… Vera Songwe, la secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), qui s’est illustrée ces dernières semaines comme une médiatrice coriace dans le face-à-face qui oppose les Africains à leurs créanciers, notamment privés.

Proche de plusieurs chefs d’État africains

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