Le chef de la junte au pouvoir à N’Djamena est arrivé le vendredi 5 août au soir au Qatar. La signature de l’accord de paix avec les groupes politico-militaires est prévue ce lundi 8 août, mais elle pourrait être retardée, ont indiqué des diplomates.
Mahamat Idriss Déby Itno doit recevoir trois présidents africains à N’Djamena entre le 11 et le 20 août, date à laquelle il ouvrira les travaux du grand dialogue national. Jeune Afrique livre les détails de l’agenda du chef de l’État tchadien.
Depuis février 2022, Moov Africa Tchad et Airtel Tchad ont dû baisser leurs tarifs de téléphonie mobile et d’accès à internet d’au moins 30 %. De quoi rendre leurs services enfin accessibles. À condition que la qualité suive.
Le chef de l’État tchadien s’active pour obtenir dès le début du mois d’août la signature d’un accord avec les groupes politico-militaires présents au pré-dialogue de Doha. Il espère ensuite ouvrir une autre concertation nationale à N’Djamena, dans trois semaines. Coulisses.
La junte au pouvoir ne parvient pas à s’entendre avec l’opposition ni à trouver un accord avec les rebelles. Initialement prévu le 15 février, le dialogue avait déjà été reporté au 10 mai.
Le 23 juin, Idriss Youssouf Boy a été limogé de son poste de secrétaire particulier du chef de l’État. Il est soupçonné d’avoir pris part à un réseau de détournement des fonds du pétrole tchadien. L’enquête se poursuit.
Les rebelles qui discutent au Qatar avec les autorités tchadiennes pour aboutir à un accord de paix ont menacé ce samedi 18 juin de se retirer des pourparlers. Ils invoquent, dans un communiqué, des « provocations et tentatives d’agressions » de la délégation gouvernementale.
Au pouvoir depuis un peu plus d’un an, le fils d’Idriss Déby Itno tente d’amener le pays jusqu’à la présidentielle. Entouré d’une jeune garde très impliquée dans la vie politique, il mise aussi sur quelques anciens.
Le dialogue national inclusif, qui devait s’ouvrir à N’Djamena le 10 mai, a été repoussé sine die. Plusieurs désaccords subsistent en effet entre les groupes politico-militaires et le gouvernement tchadien…
Prévu le 10 mai, le dialogue tchadien a été repoussé à une date « ultérieure », tandis que les négociations préalables avec les groupes rebelles s’éternisent au Qatar.
Le 20 avril 2021, le décès du maréchal était annoncé à la télévision nationale tchadienne. Depuis, une transition s’est installée. À sa tête, Mahamat, le fils du défunt président. Changement d’ère ou continuité ? Plongée au milieu du gué… et au cœur du pouvoir.
Un an après le décès du maréchal Idriss Déby Itno, le dialogue national prévu à N’Djamena le 10 mai devra offrir bien plus qu’un catalogue de bonnes intentions. Le pays tout entier en dépend.
La diplomatie qatarie est à pied d’œuvre pour proposer d’ici à la mi-avril un accord de paix acceptable pour les mouvements politico-militaires et le gouvernement tchadiens. Entre les revendications de l’un et les lignes rouges de l’autre, voici ce qui est actuellement débattu.
Ouvert le 13 mars au Qatar, le pré-dialogue tchadien qui doit mener à un dialogue autour de la transition à N’Djamena en mai a bien failli tourner court. Les demandes des opposants étant maintenant entre les mains du CMT, des dizaines de chefs de l’opposition et de la rébellion patientent dans la capitale qatarie. Reportage.
« L’Afrique selon Macron » (4/7). Le 23 avril dernier, le président français arrive au Tchad pour assister aux funérailles d’Idriss Déby Itno, avalisant l’arrivée au pouvoir de son fils. Ce jour-là, c’est clair : Paris a autant besoin de N’Djamena que N’Djamena de Paris.
Les discussions se sont ouvertes au Qatar le 13 mars. Mais entre les suspensions, les blocages et la méfiance des participants, ce premier round peine à véritablement démarrer.
Le 9 mars, le gouvernement de Mahamat Idriss Déby Itno a retiré à l’ex-président l’organisation des pourparlers avec les groupes politico-militaires, en préalable au dialogue national prévu en mai à N’Djamena. Le processus pourrait encore prendre du retard.
S’inspirant de l’histoire du nageur équato-guinéen Éric Moussambani, le réalisateur tchadien publie « Les culs-reptiles », un second roman enlevé, entre farce morale et satire politique.
Le président de la transition tchadienne a ordonné un remaniement du gouvernement ce 25 février. Djerassem Le Bemadjiel retrouve le portefeuille du Pétrole, tandis que l’ancien patron de la police nationale, Idriss Dokony Adiker, dirigera la Sécurité publique. Jeune Afrique décrypte la nouvelle équipe de Mahamat Idriss Déby Itno et du Premier ministre Albert Pahimi Padacké.
Contrairement à la junte malienne, le Conseil militaire que dirige Mahamat Idriss Déby Itno est pour l’instant largement épargné par les critiques de la communauté internationale. À cela plusieurs raisons, dont le « pré-dialogue inclusif » entre le pouvoir et les groupes politico-militaires tchadiens qui doit s’ouvrir au Qatar dans les jours à venir.
Dans les jours (ou les semaines) à venir, devrait s’ouvrir au Qatar un pré-dialogue auquel nombre de mouvements politico-militaires tchadiens ont été conviés. L’opposant Mahamat Ali Youssouf, président de l’UMDD, y participera. Entretien.
Au pouvoir depuis dix mois, le président de la transition qui a a succédé à son père doit faire face à des envies d’indépendance qui s’expriment jusqu’au sein de sa propre famille.
L’ouverture du dialogue en vue de l’organisation des futures élections, qui devait démarrer le 15 février, a été repoussé au 10 mai prochain, a annoncé la présidence tchadienne.
Le chef du Conseil militaire de transition (CMT) a fixé à la mi-février le début du « dialogue national inclusif », préalable à l’organisation d’élections présidentielle et législatives.
On croyait les juntes passées de mode, les voilà de retour. Dans trois pays aux trajectoires à première vue similaires, la prise du pouvoir par les militaires souligne l’impuissance de la communauté internationale.
Le Parlement de transition au Tchad a largement voté vendredi soir en faveur d’une « amnistie générale » pour les rebelles et les opposants condamnés notamment pour « trahison ».
Après l’exécution d’un colonel tchadien, six personnes sont en garde à vue dans les locaux de la Direction des renseignements généraux. Parmi elles, des proches de la famille de l’ancien président Idriss Déby Itno.
Sept partis politiques ont lancé, ce jeudi 16 décembre à N’Djamena, une formation baptisée « Une nation pour tous ». Parmi ses membres, des acteurs de la société civile et, surtout, d’anciens ministres d’Idriss Déby Itno et d’Hissène Habré. Décryptage d’un mouvement qui espère bouleverser le paysage politique.