Le groupe armé tchadien visé par des frappes aériennes françaises début février dans le nord-est du Tchad a estimé lundi avoir perdu « une bataille » mais « pas la guerre » après la capture d’au moins plusieurs dizaines de ses combattants.
Avant d’accepter d’engager l’aviation française dans des frappes contre les rebelles de l’UFR en territoire tchadien, Emmanuel Macron a sollicité d’Idriss Déby Itno une lettre lui permettant d’avoir « une base légale suffisante » pour mener l’opération.
Manques de moyens, retards dans la mise en place opérationnelle de la force conjointe, manques d’investissements dans le développement…. Alors que son pays vient de prendre la présidence tournante du G5 Sahel, à l’issue du sommet de Ouagadougou, le ministre burkinabè des Affaires étrangères réponds pour Jeune Afrique aux critiques adressées à l’initiative sahélienne.
Frappés à plusieurs reprises depuis le 3 février par l’aviation française, les rebelles tchadiens de l’Union des forces de la résistance (UFR) affirment continuer leur progression à l’intérieur du pays, en direction de la capitale N’Djamena.
L’état-major français a confirmé mercredi de nouvelles frappes les 5 et 6 février contre une colonne armée. L’Union des forces de la résistance (UFR), groupe armé opposé à N’Djamena, avait affirmé la veille être toujours en territoire tchadien malgré les frappes aériennes de la France, destinées à stopper leur progression.
Les chefs d’État du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso) réunis pour un sommet mardi à Ouagadougou doivent plancher sur des solutions pour tenter d’enrayer la spirale infernale dans laquelle s’enfonce le Burkina.
Selon Paris, l’intervention des Mirage 2000, dimanche, a permis d’empêcher une « progression hostile » qui « s’infiltrait profondément en territoire tchadien ». Une version contestée par les rebelles de l’UFR, qui ont affirmé avoir été visés alors qu’ils étaient déjà présents au Tchad et dénoncent l’ingérence française.
Israël et le Tchad ont décidé de rétablir leurs relations diplomatiques rompues en 1972, à l’occasion d’une visite dimanche à N’Djamena du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ce dernier est engagé dans une intense campagne diplomatique sur le continent.
Un policier tchadien, accusé d’avoir supervisé la torture à mort de l’un de ses compatriotes, a été condamné le 18 janvier à dix ans de prison ferme par un tribunal de N’Djamena, a appris samedi l’AFP auprès d’avocats.
En nommant son fils directeur général de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT), Idriss Déby Itno a tenté de calmer le jeu à la Société de raffinage de Djarmaya (SRN), au sein de laquelle son fils avait vu sa position fragilisée après un litige avec le principal actionnaire chinois.
Des combats meurtriers entre des rebelles tchadiens et des rebelles soudanais proches du régime tchadien ont fait des dizaines de morts samedi 12 janvier sur le site aurifère de Kouri Bougoudi, dans l’extrême nord du Tchad, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Les deux ministres concernés sont Mme Ndolenodji Alixe Naimbaye, ministre des Postes, des Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication, ainsi que M. Boukar Michel, ministre du Pétrole et de l’Energie.
Cet opposant tchadien, qui estime que 80 % des efforts nationaux et internationaux sont dédiés à la sécurité pour seulement 20 % en faveur du développement, appelle à une nouvelle répartition des priorités pour mettre ces deux volets à égalité.
Le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé lundi 31 décembre que des élections législatives et municipales, plusieurs fois repoussées depuis deux ans, auraient lieu « avant la fin du premier semestre » 2019.
Alexandre Benalla, ancien conseiller d’Emmanuel Macron, est de nouveau au cœur d’une polémique après un voyage au Tchad qui a précédé de quelques jours la visite officielle du président français, le 22 décembre.
Le président français Emmanuel Macron, intervenant dimanche 23 décembre devant 400 Tchadiennes engagées pour la cause féminine, a promis de soutenir l’émancipation des femmes au Tchad et en Afrique à travers plusieurs aides.
En visite au Tchad les 22 et 23 décembre, le président français Emmanuel Macron évoquera avec son homologue tchadien Idriss Déby Itno la crise centrafricaine et l’influence croissante de Moscou dans le pays.
La principale coalition de l’opposition en Mauritanie a annoncé qu’elle présenterait un candidat unique à la présidentielle de 2019 ; à Paris, Abakar Tollimi a appelé à l’union de l’opposition tchadienne… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
La France a décidé d’octroyer au Tchad un prêt de 40 millions d’euros pour payer les salaires et les retraites des fonctionnaires, a indiqué l’Agence française de développement (AFD).
L’ex-chef rebelle tchadien Abdelkader Baba Laddé a été condamné jeudi 6 décembre à huit ans de prison ferme pour « détention illégale d’armes », « association de malfaiteurs », « incendie volontaire » et « viol » par la cour criminelle à N’Djamena.
Patrick Ho, homme d’affaires originaire de Hong Kong, a été reconnu coupable le 5 décembre de corruption à l’étranger. Il était notamment accusé, en relation avec le Sénégalais Cheikh Tidiane Gadio, d’avoir remis 2 millions de dollars au Tchadien Idriss Déby Itno afin de favoriser l’implantation d’une entreprise pétrolière chinoise.
Le président tchadien a mené une visite inédite en israël, du 25 au 27 novembre. Au menu des discussions avec Benyamin Netanyahou : le rétablissement des relations diplomatiques et les questions sécuritaires, en particulier dans le Tibesti.
Les présidents du Nigeria, du Niger et du Tchad, ainsi que le Premier ministre camerounais, étaient réunis jeudi 29 novembre à N’Djamena pour un mini-sommet consacré à la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram, dont les attaques se sont récemment intensifiées dans la région du lac Tchad.
Un député tchadien, Azzai Mahamat Hassane, accusé de « mariage avec une mineure », ce qu’il dément, a été incarcéré vendredi 23 novembre à N’Djamena, a indiqué son avocat, Me François Torde Djimadoun.
Les avocats de l’ex-chef de guerre Baba Laddé ont demandé la libération de leur client, en s’appuyant sur la loi d’amnistie signée par le président Idriss Déby Itno.
Le ministre de la Défense tchadien a affirmé samedi que l’armée avait « délogé et dégagé l’ennemi » à Miski dans le Tibesti, région du nord en proie à des violences où il s’est rendu en visite, a rapporté dimanche la télévision d’État.
Désormais sans Premier ministre, Idriss Déby Itno est plus que jamais le chef d’un système qui n’existe que par lui. Anatomie d’un pouvoir à plusieurs visages, mais à une seule tête.
Prévues pour novembre et annoncées par le chef de l’État lui-même, les législatives, qui auraient initialement dû être organisées en 2015, devront encore attendre, faute de budget.