Des militaires tchadiens et français patrouillent depuis jeudi 7 février au soir à Aguelhok, dans l’extrême nord-est du Mali, à moins de 300 km de la frontière algérienne.
Les membres de la Cedeao se précipitent désormais pour fournir des bataillons à la Misma. L’attaque surprise des jihadistes en direction de Bamako y est sans doute pour quelque chose, les succès de l’opération Serval aussi.
Rentrée à N’Djamena en 2011 après avoir grandi en Libye et en France, Saadie Goukouni Weddeye, la fille de l’ancien président tchadien, a fait son entrée au gouvernement. Portrait.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé mardi 5 février que les militaires français se retireront du Mali dès le mois de mars. Les autorités françaises ont par ailleurs évoqué, pour la première fois, un bilan de « centaines » de combattants islamistes radicaux tués depuis le début de l’intervention militaire.
Les soldats tchadiens seront déployés dans Kidal. De leur côté, les militaires français gardent le contrôle de l’aérodrome, où deux sections de parachutistes ont été envoyées en renfort.
La France et les États-Unis ont clairement exprimé, lundi 4 février, leur préférence pour la transformation de la Misma en une force onusienne, qui pourrait intégrer des soldats français et tchadiens. Le Mali y est favorable mais se méfie de ce qui pourrait vite devenir un dispositif lourd et peu efficace face à des jihadistes déterminés.
Les 600 soldats français actuellement présents à Tombouctou doivent quitter la ville le jeudi 7 février pour gagner Gao. Au nord de Kidal, les forces françaises et tchadiennes poursuivent leur traque des groupes islamistes armés repliés dans le massif des Ifoghas, dans l’extrême nord-est du Mali.
Le ministère sénégalais de la Justice a annoncé, jeudi 31 janvier, que le tribunal spécial créé en décembre dernier pour juger l’ancien président tchadien, Hissène Habré, démarrera ses activités le 8 février. Aucune date n’a été fixée pour l’instant pour le début du procès.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, doit envoyer au Mali plus de 2 000 soldats réputés aguerris et très bien entraînés. Habitués au combat dans les dunes, ces méharistes peuvent faire la différence.
Le président Déby Itno a nommé, le 21 janvier, Joseph Djimrangar Dadnadji au poste de Premier ministre. Réputé compétent, originaire du Sud, il était jusqu’à présent son directeur de cabinet.
La ville de Gao (nord-est du Mali) a été reprise samedi par les armées française et malienne et des « contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relais des forces » françaises, a annoncé le ministère de la Défense.
Soldats français et maliens ont pris samedi le contrôle de l’aéroport de Gao, un des principaux bations des islamistes dans le Nord du Mali dont un groupe a annoncé au même moment vouloir « négocier la libération » d’un otage français.
Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a annoncé samedi à l’AFP être prêt à négocier la libération de l’otage français qu’il détient depuis deux mois après son enlèvement au Mali.
La Force internationale d’intervention au Mali doit être composée de 3 300 hommes. Mais la mission demande à être précisée, et l’arrivée des soldats reste lente.
Couper la retraite aux jihadistes et les empêcher d’atteindre les montagnes du nord du Mali, où les combats risquent d’êtres compliqués. Tel est l’objectif assigné aux forces tchadiennes et nigériennes qui entrent au Mali par le nord-est.
Pour tenter de freiner la force africaine en cours de déploiement au Nord-Mali, des jihadistes on dynamité le pont de Tassiga, à la frontière nigérienne, dans la nuit de jeudi à vendredi 25 janvier. Ils pourraient tenter de s’en prendre à d’autres infrastructures de même nature, alors que la force franco-malienne progresse vers Gao et Tombouctou.
Bachelier à 15 ans, Aziber Seïd Algadi est l’unique avocat tchadien inscrit au barreau de Paris à 32. Et ce n’est que le début d’un parcours d’excellence entamé depuis N’Djamena…
Quatre des cinq hommes accusés d’agression mortelle contre Brahim Déby, le fils du chef de l’État tchadien, ont vu leurs peines sévèrement alourdies lors du procès en appel qui s’est tenu à Versailles, ce jeudi 17 janvier.
La France apparaît pour le moment bien isolée sur le terrain dans l’intervention contre les islamistes radicaux au Mali. En attendant le déploiement des forces de la Cedeao et des pays africains tels que le Tchad et le Burundi, les soutiens n’arrivent qu’au compte-goutte, notamment en provenance de l’Europe. Passage en revue de l’aide, hors-africaine, apportée à la France.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé jeudi 17 janvier que 1 400 militaires français étaient désormais engagés dans les opérations contre les islamistes armés au Mali. De leur côté, les premiers renforts tchadiens ont quitté N’Djamena mercredi soir.
Le procès de l’ex-président du Tchad Hissène Habré, qui devrait débuter d’ici quelques semaines, pourrait bien être un long ballet judiciaire à l’organisation des plus complexes.
Jamais l’ancien président tchadien Hissène Habré, en exil à Dakar, n’a paru si près de comparaître devant la justice. Une perspective qui sème la zizanie au Sénégal… jusqu’au sein du gouvernement ! Tour d’horizon des pour… et des contre.
Le procès en appel des agresseurs de Brahim Déby, fils défunt du président tchadien, Idriss Déby Itno, s’est ouvert le lundi 7 janvier à Versailles. Il doit durer deux semaines.
Les pays d’Afrique centrale, déterminés à empêcher à tout prix la chute de Bangui, ont commencé à envoyer des renforts pour protéger la capitale centrafricaine menacée par les rebelles du Séléka qui contrôlent une large partie du pays et réclament le départ du président François Bozizé.
Le président Bozizé « est prêt à se rendre à Libreville » si ses pairs le lui demandent, et accepte un dialogue avec la rébellion « qui doit conduire à un gouvernement d’union nationale », a annoncé le président de l’Union africaine, Boni Yayi, après un entretien avec le chef de l’État centrafricain.
Le président de la Centrafrique François Bozizé a promis un gouvernement d’union nationale après le dialogue avec la rébellion du Séléka à Libreville, et affirmé qu’il ne se présenterait pas à sa propre succession en 2016, a affirmé le président de l’Union africaine à l’issue de sa rencontre avec le chef de l’État centrafricain. Le président centrafricain a également demandé à rencontrer son homologue français François Hollande.
Bangui, où un couvre-feu a été instauré de 19h à 5h, vit désormais dans la peur, surtout à la tombée de la nuit, avec des rues désertes et silencieuses où évoluent des hommes armés de machettes et de flèches, alors que les rebelles se rapprochent de la capitale.
La coalition rebelle du Séléka a déclaré à l’AFP souhaiter que le départ du président centrafricain François Bozizé soit discuté dimanche avec le président de l’Union africaine (UA), le Béninois Yayi Boni, venu à Bangui pour tenter d’instaurer le dialogue.
Les rebelles ont renforcé leur emprise samedi sur le territoire centrafricain, obligeant les forces régulières du président François Bozizé et leurs alliés à se replier à Damara, dernier verrou stratégique sur la route de la capitale Bangui où a été instauré un couvre-feu.