Le président tchadien Idriss Déby Itno a révoqué son demi-frère Timan Déby de sa fonction de sultan du Dar-Bilia pour « manquement grave ». Et a pris son titre.
Depuis son accession à l’indépendance, le Tchad a connu une instabilité politique matérialisée par les renversements successifs des chefs de l’État depuis Ngarta Tombalbaye. Les élections générales de 2011 et tout le processus préalable à leur préparation annoncent une nouvelle ère de stabilité.
Créée le 25 septembre 2007, la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (Minurcat) doit cesser ses activités le 31 décembre 2010.
Longtemps considéré comme étant l’un des plus instables et violents du continent, le pays, bien qu’encore fragile, est en train de retrouver son équilibre.
Législatives en février, présidentielle en avril, locales en juin : le prochain semestre sera un véritable marathon élecoral. Dans le contexte actuel d’ouverture, rien ne semble joué.
C’est à l’ancien syndicaliste, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), qu’incombe la tâche d’organiser les scrutins de 2011. Critiqué de toutes parts, Ngarmadjal Gami ne lâche pas prise.
Compagnons d’armes ou proches parents, éminences grises ou conseillers d’une seule mission, ils sont nombreux à graviter autour du chef de l’État. Visite guidée…
Après avoir occupé plusieurs postes de responsabilité dans son pays, Nagoum Yamassoum met son expérience au service du parti présidentiel, le Mouvement patriotique du salut (MPS), dont il est le secrétaire général.
Ministre des Infrastructures et des Transports, Adoum Younousmi est le dépositaire de la volonté politique d’engager des grands travaux pour construire le Tchad.
Le projet Spiruline a permis, grâce à cette très riche en protéine, au femmes tchadiennes de participer efficacement à la lutte contre la malnutrition.
L’opposition partage au moins une chose avec le président : la longévité. Par ailleurs, nombre de ses chefs de file, qui ont défié Idriss Déby Itno lors de précédents scrutins, travaillent avec lui dans l’actuel gouvernement d’ouverture.
En cinquante ans, le lac Tchad aurait perdu, selon certains, 90 % de sa superficie. Tandis que la communauté scientifique et les pays riverains se demandent s’il est nécessaire de le renflouer, pêcheurs et agriculteurs s’adaptent au rythme des crues et décrues.
Alors que de nouveaux champs pétroliers, exploités par une compagnie chinoise, doivent entrer en production en 2011, la polémique enfle quant à leur impact sur l’environnement et au manque de concertation avec la population locale.
Manne pétrolière et climat plus stable obligent, de nombreux projets et opportunités d’affaires émergent dans tous les secteurs, et, avec eux, de nouveaux partenaires.
Avec L’Or des rivières, publié en avril, l’auteur tchadien, qui vit en France, nous entraîne, par son écriture charnelle, incandescente et nostalgique, dans un retour à sa terre natale toujours plus personnel.
Le dirigeant de la société publique, qui est aussi président du Conseil national du patronat tchadien (CNPT), croit en l’avenir de la filière cotonnière. À condition que l’État investisse pour sauver l’appareil de production et redonner confiance aux cotonculteurs. Interview.
Confirmations, déceptions, révélations… Le classement 2010 des équipes africaines que Jeuneafrique.com vous propose en exclusivité fait le bilan des péripéties du football continental. Une manière de se remémorer les exploits des équipes et des joueurs qui ont marqué l’année. Et d’attaquer 2011 en beauté.
Avec le classement 2010 des équipes africaines que jeuneafrique.com a réalisé, nous vous proposons également le rappel des résultats de tous les matchs des sélections continentales.
Qu’ils contiennent des anecdotes ou des consignes de travail, les télégrammes échangés entre le département d’État et ses diplomates sur le terrain montre que ce sont surtout les pays stratégiques au sous-sol riche en matières premières – Soudan, Nigeria, RD Congo – qui intéressent Washington.
Un rapport provisoire sur les pratiques environnementales de China National Petroleum Corporation (CNPC) a été présenté, les 7 et 8 décembre, à N’Djamena, à la compagnie pétrolière chinoise, ainsi qu’à des représentants du gouvernement tchadien et des membres de la société civile.
Le président sénégalais avait accepté, en 2007, de juger l’ex-dictateur tchadien Hissène Habré, réfugié à Dakar. Aujourd’hui, ce procès se transforme en boulet économique et politique et lui paraît trop lourd à porter.
La majorité des Subsahariens qui quittent leur pays le font pour un autre pays africain, rappelle l’Ined. Plus largement, depuis 2005, le nombre de personnes venant du Sud et ayant choisi d’émigrer vers un autre pays du Sud (61 millions) a rattrapé le nombre de celles qui se sont dirigées vers le Nord (62 millions).
La récente décision de la Cour de justice de la Cedeao recommandant l’institution d’un tribunal spécial pour le cas Hissène Habré paraît inapplicable, car trop onéreuse. L’UA devrait donc bientôt faire une contre-proposition pour permettre enfin au Sénégal de juger l’ancien dictateur tchadien.
Alors que le Ghana s’apprête à produire son premier baril, le golfe de Guinée est victime des vertiges du brut. Une effervescence pétrolière qui aiguise l’appétit des majors et relance le débat sur la bonne gestion de cette manne tant espérée.