Mahamat-Saleh Haroun a reçu le prix du jury du Festival de Cannes. Cela faisait vingt ans qu’un réalisateur africain ne s’était pas distingué en sélection officielle.
Le président soudanais Omar el-Béchir a beau être isolé sur la scène internationale, il n’est pas près de comparaître un jour devant la justice internationale. Un problème qui figure à l’ordre du jour de la conférence de révision de la CPI qui se tient à Kampala (Ouganda), du 31 mai au 11 juin.
« Toutes les dispositions sont prises » pour maîtriser la situation sécuritaire dans l’est du Tchad après le retrait à la fin de l’année de la mission de paix de l’ONU (Minurcat), a assuré le gouvernement tchadien, redonnant des assurances notamment aux réfugiés.
Souvent évoqué dans des films étrangers, et, surtout, fortement représenté par ses cinéastes et ses comédiens, le continent a créé l’événement de cette édition 2010.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a ordonné le retrait de sa force au Tchad et en Centrafrique d’ici au 31 décembre. Conforme à la volonté du président tchadien Idriss Déby Itno, la décision inquiète plusieurs ONG.
Le réalisateur tchadien Mahamat Saleh-Haroun a reçu le prix du Jury du Festival de Cannes pour son film « Un homme qui crie n’est pas un ours qui danse ». C’était le premier film africain en compétition officielle depuis treize ans.
Son dernier film, « Un homme qui crie », est en compétition pour la Palme d’or au Festival de Cannes. Portrait d’un cinéaste rigoureux, passionné et acharné.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui assure avoir joué un rôle dans la libération par l’Iran de la Française Clotilde Reiss, a multiplié les médiations internationales, avec l’ambition de se forger une stature de « sage » de l’Afrique. Ses détracteurs critiquent un activisme brouillon, des interventions très médiatisées mais rarement efficaces et des relations étroites avec des pays mis au ban de la communauté internationale, comme l’Iran.
Une nouvelle coalition, l’Alliance nationale pour le changement démocratique (ANCD), menée par le général Nouri Mahamat, se dit décidée à « emprunter la voie de la lutte armée » pour renverser le président Idriss Déby Itno. Les quatre mouvements formant l’ANCD faisaient déjà parti de l’UFR, une organisation qui s’était fixé des objectifs similaires, début 2009.
« L’Afrique a raté ce qui est fondamental dans sa culture : la transmission » entre « les pères de l’indépendance » et « la génération suivante », estime le Tchadien Mahamat-Saleh Haroun, qui entre en lice pour la Palme d’or, dimanche, avec « Un homme qui crie n’est pas un ours qui danse ».
L’armée soudanaise a annoncé avoir tué au moins 108 rebelles du Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM) lors de la prise de son fief de Jebel Moon. Cette offensive intervient alors que le JEM avait « gelé » sa participation aux pourparlers de paix de Doha, en attendant la formation du nouveau gouvernement.
Culture fratricide ? S’agissant du Tchad, on le croirait volontiers. Pas pour son désert, dont le feu rend la vie des nomades particulièrement rude. Ni pour ses fleuves capricieux, le Chari et le Logone, où naviguer est une gageure. Il s’agit de cette violence de l’État et des factions qui a été pendant longtemps sa marque de fabrique. Le pouvoir s’y conquiert au bout du fusil, et la démocratie peine à s’y installer. De turbulence en turbulence, le Tchad est encore, cinquante ans après, un pays fragile. Sous la menace permanente de nouveaux règlements de comptes.
Président de 1982 à 1990, il a instauré un régime policier répressif et violent. Aujourd’hui, des victimes demandent justice. Une quête inédite contre l’impunité.
Environ 1 200 soldats américains, européens et africains participent à un exercice de manœuvres conjointes dans le Sahara. Objectif : renforcer les capacités des armées impliquées dans le cadre de la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique.
La petite ville connue pour abriter les résidences secondaires de quelques célébrités s’industrialise. Cette mutation pourrait bien laisser des traces indélébiles.
En renonçant à modifier la Constitution pour pouvoir briguer la présidence une troisième fois, Amadou Toumani Touré a surpris agréablement son monde. Ses pairs africains seraient bien venus de s’en inspirer.
Venu à Paris pour des raisons de santé, le chef de l’Etat a regagné la capitale tchadienne vendredi. Aucune information médicale n’a été communiquée pour expliquer ce voyage-éclair, alors qu’Idriss Déby venait tout juste d’effectuer une visite diplomatique en France quelques semaines plus tôt.
Sa relation complexe avec son grand voisin, la disparition de l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh, les suites de l’affaire de l’Arche de Zoé, les scrutins à venir… Le chef de l’État tchadien s’est confié à « Jeune Afrique ».