Le principal parti d’opposition angolais, l’Unita, a rassemblé samedi des milliers de militants à Luanda pour réclamer la garantie d’élections démocratiques le 31 août prochain, et déjà annoncé de nouvelles manifestations.
Les funérailles des victimes du drame de la mine de Marikana ont débuté samedi, avec l’enterrement de trois personnes, l’une dans la petite ville minière du nord de l’Afrique du Sud et deux autres dans la province du Cap.
L’Afrique du Sud cherchait toujours vendredi des solutions au conflit social le plus violent de ces dernières années, au lendemain d’un hommage national aux 44 morts de la mine de Marikana, où le calme est provisoirement revenu.
Alors que la grève se poursuit autour de la mine de Marikana, en Afrique du Sud, Jacob Zuma tente d’apaiser la situation. Mis en cause dans l’intervention policière qui a fait 34 morts parmi les mineurs grévistes, jeudi 16 août, le président sud-africain a l’habitude d’être sous pression. Mais depuis son élection en mai 2009, la rue sud-africaine est particulièrement agitée. Retour en images sur les plus grandes mobilisations sociales de l’ère Zuma.
Le 22 août, l’Afrique du Sud a banni l’étiquette « made in Israël » sur les produits issus des territoires occupés. De quoi dégrader les relations économiques entre les deux pays ?
La récente décision du gouvernement sud-africain de bannir les étiquettes « made in Israel » des produits provenant des Territoires occupés a déclenché la fureur de l’État hébreu. Le ministre israélien des Affaires étrangères est allé jusqu’à accuser l’Afrique du Sud de continuer à appliquer l’apartheid.
À la fin du mois d’août, les élections générales opposeront la formation du président dos Santos, le MPLA, à l’Unita. Mais un outsider, Abel Chivukuvuku, pourrait perturber (un peu) le jeu des partis historiques.
Populiste, mais aussi opportuniste… Exclu du Congrès national africain (ANC), Julius Malema est à nouveau venu prêter main forte aux grévistes de la mine de Marikana, mardi 21 août. Il a lui-même porté plainte contre la police dont l’intervention a fait 34 morts, jeudi 16 août, lors de la répression du mouvement syndical.
L’acteur William Nadylam, fils d’un Camerounais et d’une Réunionnaise, a noué une relation privilégiée avec le metteur en scène britannique Peter Brook. Sans trahir pour autant l’exemple de son père médecin.
Si la grève continue à Marikana, la situation s’est légèrement apaisée, mardi 21 août. La direction de Lonmin, exploitant de la mine, a en effet estimé que la menace de licenciement qu’elle avait proférée pouvait être contre-productive alors que l’État sud-africain, lui-même sous la pression de l’opinion publique, a obtenu de la société britannique une suspension de l’ultimatum pour la reprise de travail.
Le pétrolier français Total a cédé 9,99 % de sa participation dans un bloc offshore angolais à Inpex, premier explorateur japonais dans le domaine des hydrocarbures.
Faut-il y voir une inflexion de la part de l’exploitant de la mine de Marikana, Lonmin, ou une tactique pour épuiser le mouvement social ? Lundi 20 août, la société britannique a cherché l’apaisement en repoussant d’une journée l’ultimatum lancé aux grévistes pour reprendre le travail et écartant provisoirement ses menaces de licenciements envers les récalcitrants.
Les quinze pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont évoqué lors du sommet annuel de l’organisation la possibilité qu’une élection présidentielle soit organisée à Madagascar sans l’ancien chef de l’État Marc Ravalomanana ni l’actuel président de la transition, Andry Rajoelina.
L’exploitant de la mine de Marikana, Lonmin, a maintenu son ultimatum à lundi – avant de le repousser de 24 heures -, menaçant de licencier les mineurs grévistes de Marikana. Mais ces derniers ont choisi de poursuivre leur mouvement, même si un quart des employés ont repris le travail.
Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a déclaré samedi que la rédaction de la nouvelle Constitution du pays, qui doit ouvrir la voie à des élections libres et démocratiques, nécessitait encore du travail.
Trois jours après le massacre de la mine de platine de Marikana, où 34 mineurs ont été tués par la police, l’exploitant Lonmin a menacé dimanche de licencier les grévistes qui ne reprendraient pas le travail lundi matin.
Le président de la Transition malgache Andry Rajoelina s’est dit conforté samedi par le sommet de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) de Maputo, rappelant que son adversaire Marc Ravalomanana n’était pas le bienvenu à Madagascar.
Les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont directement mis en cause samedi la participation du Rwanda dans le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), lui enjoignant de cesser son assistance au groupe rebelle M23.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) bouclait samedi à Maputo un sommet annuel largement consacré à Madagascar, si bien que ses dirigeants n’allaient avoir que peu de temps à consacrer aux autres crises régionales.
Une première enquête a été ouverte samedi sur les responsabilités de la police dans la fusillade qui a fait 34 morts jeudi à la mine de Marikana, alors que l’Afrique du Sud s’interroge sur les causes profondes du malaise social qui a conduit au drame.
L’Afrique du Sud était sous le choc vendredi du pire massacre jamais survenu dans une opération policière depuis la chute de l’apartheid en 1994, avec la mort de 34 mineurs grévistes jeudi à la mine de platine Lonmin de Marikana (nord).
Au moins 34 personnes ont été tuées dans les affrontements entre la police sud-africaine et les grévistes de la mine de platine de Marikana, au nord-ouest de l’Afrique du Sud, jeudi 16 août. Le conflit avait déjà fait dix morts depuis dimanche sur le site minier, où plusieurs centaines de travailleurs réclament d’importantes augmentations de salaire.
Marc Gbaffou, un Ivoirien de 39 ans, vit à Johannesburg depuis 1997. Il dirige l’association African Diaspora Forum, créée en 2008 après des violences contre les immigrés subsahariens.
Moins cher que l’Europe, accessible, dynamique et stable, l’Afrique du Sud offre de nombreux atouts. Le pays est ainsi devenu la destination préférée des élites africaines pour les vacances, les études, les affaires, ou pour se soigner.
La présidente du Malawi Joyce Banda dit avoir été victime d’une tentative d’assassinat il y a deux ans quand elle s’opposait à la dérive autocratique de son prédécesseur Bingu wa Mutharika alors qu’elle était encore vice-présidente, dans une interview au « Sunday Times » sud-africain.