Le nouveau président sud-africain Jacob Zuma délivrera son premier discours sur l’état de la nation ce mercredi. Un discours qui devrait prendre en compte la crise économique, qui risque de mettre à mal ses promesses électorales.
Le nouveau président sud-africain a largement consacré son premier discours sur l’état de la nation à la lutte contre la pauvreté. Jacob Zuma, qui a abordé le défi posé par la crise économique, a entre autres annoncé la création de 500.000 emplois d’ici décembre.
L’Afrique du Sud avait fini 2008 avec une croissance négative de 1,8 % au dernier trimestre. Les trois premiers mois de 2009 amplifient la tendance, avec une contraction de 6,4 % du PIB. Du jamais vu depuis vingt-cinq ans.
Ils ne connaissent pas la crise. Les grands patrons sud-africains continuent de voir leurs salaires augmenter, alors que la première économie du continent plonge dans la récession.
Seuls l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Érythrée, Madagascar, Maurice, le Rwanda et les Seychelles peuvent être considérés comme de bons élèves dans la lutte contre le tabagisme.
Les diplomates se veulent rassurants. « Les négociations vont reprendre incessamment », disent-ils. Rien pourtant ne laisse entrevoir la bonne volonté des protagonistes. Le 20 mai, les discussions commençaient à Antananarivo. Le 22, « la mouvance Ratsiraka » suspendait sa participation. Le lendemain, « la mouvance Ravalomanana » émettait de « sérieuses réserves » et posait comme préalable le retour du président déchu. Refus des autorités de transition.
Cinquante-cinq baleines se sont échouées samedi sur une plage du sud de l’Afrique du Sud et une trentaine d’entre elles ont été euthanasiées faute d’avoir pu être remises à l’eau à temps.
Le Premier ministre zimbabwéen et ancien opposant Morgan Tsvangirai a dénoncé samedi à Harare les « limites » du gouvernement d’union en place depuis février, qui l’empêchent de mener « aussi rapidement » qu’il le souhaite des réformes.
Le parti du Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai a réclamé dimanche la démission du gouverneur de la Banque centrale et du procureur général, nommés par le président Robert Mugabe, et a appelé le gouvernement à venir en aide aux victimes de violences politiques.
Le gouvernement français prévoit de doubler ses échanges commerciaux avec l’Angola durant les deux prochaines années, a annoncé mercredi à Luanda la secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac.
Le président déchu malgache a accusé la France de soutenir le régime d’Andry Rajoelina afin de « coloniser à nouveau » la Grande Ile. C’est la première fois que Marc Ravalomanana accuse aussi ouvertement Paris depuis que la crise politique a éclaté.
Le nombre des cas de choléra au Zimbabwe devrait dépasser la barre des 100. 000 dans les prochains jours, a annoncé mardi à Genève la Fédération internationale de la Croix-Rouge qui estime « improbable » pour le moment une disparition de la maladie dans le pays.
Les Comoriens ont dit « oui », le 17 mai, à la réforme de la Constitution. Pour le président de l’Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi, c’est « une grande victoire pour l’État, la nation et le peuple comoriens ». Une grande victoire avant tout pour lui.
L’Afrique du Sud est entrée en récession au premier trimestre 2009, pour la première fois en 17 ans, avec une contraction de 6,4% de son Produit intérieur brut (PIB) par rapport au trimestre précédent, selon des chiffres publiés mardi.
L’Afrique du Sud a jugé « inacceptable » le nouvel essai nucléaire que la Corée du Nord affirme avoir réalisé lundi, rappelant que les armes nucléaires étaient une « menace pour toute l’humanité ».
La Coupe du monde de football que l’Afrique du Sud accueille en 2010 sera l’occasion de promouvoir le tourisme dans la nation Arc-en-ciel. Un tourisme entre autres ralenti par la crise économique.
L’ancien président malgache Didier Ratsiraka, en exil en France depuis 2002, a demandé à sa délégation aux négociations de sortie de crise à Antananarivo de suspendre sa participation aux pourparlers, a indiqué le chef de sa délégation, Ange Andrianarisoa.
Les représentants des leaders politiques sont tombés d’accord sur des « principes » devant permettre à Madagascar de sortir de la crise politique. Le texte résulte de discussions entamées mercredi à Antananarivo sous l’égide des médiateurs internationaux.
Au lendemain du « bilan des 100 jours » du gouvernement d’union nationale au Zimbabwe, le constat est sans appel : la crise est loin d’être résorbée et il reste beaucoup à faire. D’autant que les frictions entre le président Robert Mugabe et son Premier ministre Morgan Tsvangirai continuent de se faire sentir, posant la question de l’efficacité de ce tandem d’anciens rivaux.
Une taxe de 30% sur l’alcool est appliquée depuis novembre. Le président Ian Khama a expliqué qu’elle devait prévenir une éventuelle dépendance de ses concitoyens. Problème : la mesure a des effets pervers, tant sur les producteurs que les consommateurs.
La secrétaire d’Etat américaine a déclaré mardi que le départ du président zimbabwéen Robert Mugabe serait « dans l’intérêt de tous ». Hillary Clinton a salué le rôle historique qu’il a joué pour l’indépendance de son pays mais a laissé entendre qu’il était temps pour lui de quitter le pouvoir.
Le président sortant du Malawi Bingu wa Mutharika a été réélu pour un deuxième mandat, en obtenant le double des voix de son plus immédiat adversaire, selon les résultats officiels de la présidentielle publiés vendredi.
En vertu de nouvelles règles internationales, la RD Congo voit son espace maritime s’accroître de 30 000 km2. Ce qui lui donne le droit de revendiquer une partie des champs pétroliers exploités par Luanda. Négociations serrées en perspective !
Le président zambien Rupiah Banda a déclaré qu’il était « prêt » à briguer la magistrature suprême en 2011. Certains membres de son parti, le Mouvement pour la démocratie multipartite, lui ont renouvellé leur confiance et l’appellent à se présenter.
Marc Ravalomanana trouve une nouvelle stratégie de communication : le président déchu de Madagascar a enregistré une vidéo diffusée sur le site Internet YouTube. En trois langues, il appelle les Malgaches et la communauté internationale à « mettre fin » au « régime putschiste » d’Andry Rajoelina.
Partira ? Partira pas ? Au-delà du cas Mamadou Tandja, plusieurs dirigeants africains en délicatesse avec la communauté internationale ou, tout simplement, en désaccord avec le politiquement correct tentent de donner des signes de bonne volonté.