Cellule partagée avec Gervais Mendo Ze, discussions avec l’ex-ministre Basile Atangana Kouna ou l’ancien patron de la Fecafoot Mohammed Iya, solidarité envers les plus démunis… Le quotidien d’Edgar Alain Mebe Ngo’o, incarcéré dans la prison centrale de Kondengui.
Emmanuel Ngafeson, l’ancien haut cadre de l’administration camerounaise qui avait été kidnappé dans la nuit du 19 mars, a été rendu à sa famille le 30 mars. Les circonstances de sa libération n’ont pas été communiquées et l’identité des assaillants demeure floue.
Les électeurs de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo ont boudé dimanche l’élection législative partielle. Plusieurs s’avouent en colère de ne pas avoir pu participer à l’élection présidentielle du 30 décembre.
Sans surprise, le Parlement camerounais a adopté samedi un projet de loi portant sur la modification du code électoral en vue de l’introduction des élections régionales. L’opposition dénonce une manœuvre du parti au pouvoir.
Les électeurs de Beni et Butembo, dans le nord-est de la République démocratique du Congo sous la menace d’Ebola et des groupes armés, ont enfin pu voter dimanche, de même qu’à l’autre bout du pays ceux de Yumbi, théâtre d’un massacre mi-décembre.
Martin Fayulu, le candidat de la coalition Lamuka à la dernière présidentielle, continue de revendiquer la victoire au scrutin du 30 décembre dernier. Et défend une ligne dure face au nouveau chef de l’État, au risque de diviser son propre camp.
« Lorsque les premiers rayons de soleil apparaissent sans attaque nocturne, on dit Dieu merci », soupire un soldat posté à Zeleved, village de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun régulièrement attaqué par les jihadistes du Nigeria proche.
Le gouvernement gabonais a demandé à la justice d’agir contre des opposants accusés d’être impliqués « dans des actes de déstabilisation » du pays, a-t-on appris samedi de source officielle.
Les autorités congolaises ont confirmé la tenue d’élections législatives partielles dimanche dans trois territoires de la République démocratique du Congo, où les scrutins avaient été reportés en décembre pour des raisons sanitaire et sécuritaire.
Maixent Accrombessi, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, qui occupait toujours le poste de Haut représentant personnel du chef de l’État, a été démis de ses fonctions vendredi 29 mars lors du Conseil des ministres.
Le Conseil de sécurité a prolongé à l’unanimité jusqu’au 20 décembre le mandat de sa force de paix Monusco en République démocratique du Congo, sans modifier ses effectifs et en réclamant au secrétaire général de l’ONU de travailler dans les mois à venir sur une stratégie de sortie du pays.
Au moins 170 civils ont été tués depuis octobre dans les régions anglophones du Cameroun, en proie à un conflit armé entre des séparatistes et l’armée, selon un rapport de l’organisation Human Rights Watch (HRW) publié vendredi 29 mars.
Condamnation des violences sexuelles, réinsertion des victimes, élection du président Félix Tshisekedi, coalition gouvernementale avec Joseph Kabila… Le prix Nobel de la paix Denis Mukwege revient pour Jeune Afrique sur son combat et son pessimisme quant à la situation politique en RDC.
Alfred Nguini a été nommé vendredi 29 mars ambassadeur du Cameroun en France par décret du chef de l’État Paul Biya. Il remplace Samuel Mvondo Ayolo, devenu directeur de cabinet du président.
Le nouveau Sénat va être officiellement installé en RDC, après la levée par Félix Tshisekedi de la mesure de suspension qu’il avait initialement décidée en raison des soupçons de corruption pesant sur l’élection. Ce revirement serait, selon plusieurs sources concordantes, le fruit d’une négociation entre la coalition du président congolais et celle de Joseph Kabila.
À l’heure où la fièvre hémorragique Ebola sévit en République démocratique du Congo (RDC), une enquête révèle qu’une proportion élevée de Congolais doute de l’existence de la maladie.
Mi-mars, le bruit a couru qu’Idriss Déby Itno avait envoyé une délégation afin de lancer une médiation avec les rebelles du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR). Aussitôt, ces derniers ont démenti l’information, à l’instar de Timan Erdimi, leur chef. Mais des contacts moins formels n’en existent pas moins entre les deux camps.
« Plus rien ne s’oppose à l’installation du Sénat », a jugé le président Félix Tshisekedi, qui a annoncé la levée de la mesure suspendant l’installation du nouveau Sénat après avoir reçu le rapport préliminaire d’enquête sur les allégations de corruption de grands électeurs.
Si l’interdiction d’exporter des grumes en 2009 a permis d’attirer les investisseurs, les retombées économiques issues de leur transformation sont encore limitées.
Le Conseil de sécurité est appelé vendredi à voter une résolution prolongeant le mandat des Casques bleus en République démocratique du Congo (Monusco) jusqu’au 20 décembre avec des effectifs inchangés, selon le projet de texte diffusé jeudi.
La fédération gabonaise de football est en émoi après l’élimination des Panthères de la CAN 2019. Le ministre des Sports Alain-Claude Bilie-By-Nzé, qui a pris le dossier en main, vient d’entériner le limogeage du sélectionneur Daniel Cousin et évoque une possible dissolution de la sélection.
En octobre 2018, Alfred Bongo Ondimba, fils d’Omar Bongo Ondimba, a déposé plainte contre le BGFIBank après la « disparition » de 1,5 milliard de F CFA du compte de son étude notariale. La justice ne s’est pour l’instant pas saisie de l’affaire.
Mgr Fridolin Ambongo conteste toujours la légitimité de la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle, mais affirme cependant désormais qu’il « faut aider » le nouveau président congolais à prendre ses distances avec Joseph Kabila. Entretien avec l’archevêque de Kinshasa, qui prophétise « un conflit en perspective avec l’ancien régime ».
Une double convention de transfert des valeurs mobilières, signée le 22 mars à N’Djamena, a permis aux dépositaires des marchés financiers du Cameroun et de la Cemac de céder la gestion des actions et obligations à la banque centrale. La fusion des régulateurs est effective depuis le 1er mars.
L’ancien Premier ministre centrafricain, Simplice Mathieu Sarandji, dont les groupes armés avaient réclamé et obtenu la démission, a été nommé ministre d’Etat conseiller spécial à la présidence, selon un décret présidentiel rendu public mercredi.
Un tribunal américain a tranché : Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice, et Kalev Mutond, ancien patron de l’Agence nationale de renseignement (ANR), ne bénéficient pas de l’immunité dans l’affaire qui les opposent à l’ancien militaire américain Darryl Lewis, qui assurait la sécurité de Moïse Katumbi.
Un ancien agent de la DGSE (les services de renseignements français), soupçonné depuis l’automne d’avoir projeté l’assassinat de l’opposant congolais Ferdinand Mbaou, a été identifié comme l’homme tué par balles la semaine dernière en Haute-Savoie, dans le sud de la France.
L’ambassade du Tchad à Paris a été envahie mardi par une vingtaine de Tchadiens qui réclamaient la délivrance de leur passeport par l’administration consulaire, et entendaient aussi protester contre la récente intervention de l’armée française dans le nord-est de leur pays.
Le tribunal de l’Union européenne a rejeté le premier recours introduit par huit officiels congolais et proches de l’ancien président Joseph Kabila, sanctionnés pour « graves violations des droits de l’homme » et « entraves à l’organisation des élections ». Deux autres recours sont en cours d’examen.