Comme chaque année, le Cameroun célèbre ce 20 mai la Fête de l’unité. Présidée par Paul Biya, dont les moindres faits et gestes seront scrutés, celle-ci a fait l’objet d’une préparation aussi minutieuse que politique.
L’armée congolaise a annoncé avoir empêché une « tentative de coup d’État » ayant, selon elle, impliqué « des étrangers et des Congolais ». Le chef des assaillants a été tué.
Élection au Tchad, grève de la faim d’Ali Bongo Ondimba, tentative de coup d’État de novembre 2022… Le Premier ministre de São Tomé-et-Príncipe, Patrice Trovoada, invité de l’Africa CEO Forum 2024, a accordé un entretien en vidéo à Jeune Afrique.
Des tirs ont retenti dans la nuit du 18 au 19 mai près du palais de la Nation, siège de la présidence de Félix Tshisekedi. La résidence de Vital Kamerhe, son allié et chef de l’UNC, a également été attaquée.
« Lionne indomptable du Bikutsi », la chanteuse et parolière camerounaise ne se contente pas de captiver son public avec sa voix. Elle utilise également sa notoriété pour défendre des causes sociales et politiques.
Ce 19 mai 1978, la Légion française, appuyée par des troupes belges, sautait sur cette ville du Zaïre (actuelle RDC), où 2 000 Européens étaient menacés par des séparatistes katangais. Voici le récit qu’en faisait alors Jean-Louis Buchet dans JA.
Avec ses 12 millions d’habitants, la capitale est confrontée depuis longtemps à d’insolubles problèmes de gestion des déchets. Un casse-tête que les récentes élections ne résoudront sans doute pas, malgré les promesses en la matière faites par l’ensemble des candidats pendant la campagne.
Le bras de fer se poursuit entre Cabral Libii et le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. L’opposant lutte pour garder le contrôle de son parti, avec en ligne de mire la présidentielle de 2025. Mais les obstacles administratifs se multiplient.
Déclaré deuxième de la présidentielle, Succès Masra conteste sa défaite, tout en demandant à ses partisans de ne pas céder aux provocations et de rester calmes. Il l’assure : le combat politique ne fait que commencer.
Le gouvernement gabonais a répondu à la plainte déposée par les avocats de la famille, qui dénoncent « l’arrestation illégale », la « séquestration aggravée par des actes de tortures » et des « actes de barbarie » à l’encontre de Sylvia Bongo et de son fils Noureddin Bongo-Valentin.
Hospitalisé pendant plusieurs semaines, l’ex-collaborateur d’Ali Bongo Ondimba lorsqu’il était au pouvoir a été libéré. Il est toujours dans l’attente de son procès pour, entre autres, « haute trahison contre les institutions de l’État » et « détournements massifs des deniers publics ».
En critiquant ouvertement le système des « hautes instructions » transmises par le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre de la Justice, Laurent Esso, a ravivé la guerre des clans qui sévit à Yaoundé dans l’optique d’une succession du chef de l’État. Autour de ce dernier, les tensions ont rarement semblé aussi vives.
Dix jours après le premier tour de l’élection, le Conseil constitutionnel a proclamé les résultats définitifs de la présidentielle, donnant Mahamat Idriss Déby Itno vainqueur avec 61 % des suffrages. Le recours de Succès Masra, qui demandait l’annulation du scrutin, a été rejeté.
La fille du président camerounais a dévié de sa potentielle carrière politique et de la haute administration du pays pour se concentrer sur une carrière dans le rap.
Des funérailles officielles ont été organisées à Goma pour les 35 victimes du bombardement, survenu le 3 mai, d’un camp de déplacés. Kinshasa, qui accuse le M23 d’en être à l’origine, réclame des sanctions contre le Rwanda.
Les grands préparatifs des prochaines échéances électorales gabonaises ont commencé. Le ministre de l’Intérieur est à la manœuvre et succède donc au Centre gabonais des élections. Explications.
L’ancien président gabonais proteste contre les conditions de détention de sa femme Sylvia et de leur fils aîné, Noureddin Bongo-Valentin. Ses conseils ont déposé plainte en France pour « séquestration aggravée par des actes de torture et de barbarie ».
Exclu des effectifs du Bataillon rapide d’intervention (BIR) le 8 mai, John Ewome Ekobo, dit Moja Moja, a été interpellé ce 10 mai alors qu’il tentait de s’enfuir vers le Nigeria. S’il affirme détenir des informations sur une tentative de coup d’État, il pourrait surtout devoir faire face à de multiples accusations d’exactions.
Avec sa société de cybersécurité Cybastion, ce docteur en ingénierie des systèmes passé par l’US Navy entend bien conquérir un marché africain en plein boom.
Candidat unique à la présidence de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe s’apprête à retrouver un poste qu’il a déjà occupé sous Joseph Kabila. Aujourd’hui allié de Félix Tshisekedi, il pourrait rapidement utiliser cette position pour servir de plus hautes ambitions.
Le conflit entre la Fédération camerounaise de football et le ministère des Sports semble près de se résoudre, en grande partie car Paul Biya a décidé de taper du poing sur la table. Explications.
En RDC, depuis la fin de l’année 2023, deux établissements – quatre et cinq étoiles – ont ouvert à quelques centaines de mètres l’un de l’autre dans le quartier d’affaires de la capitale, à la Gombe. Malgré la concurrence, tous deux semblent avoir trouvé leur clientèle. Mais de nouvelles enseignes arrivent.
L’armée avait été déployée très massivement dans la capitale N’Djamena à l’annonce des résultats, le 9 mai. L’opposition dénonce la victoire déclarée de Mahamat Idriss Déby Itno, président de transition depuis 2021.
L’opposant a dénoncé un danger de « coup d’État » électoral et militaire de la part des soutiens de Paul Biya. Une prise de position qui pourrait témoigner de l’adoption d’une stratégie d’opposition radicale à l’approche de la présidentielle de 2025.
Alors que Succès Masra a annoncé contester les résultats provisoires de la présidentielle et déposer un recours devant le Conseil constitutionnel, le président de cette instance est sous le feu des projecteurs. Voici ce qu’il faut savoir sur Jean-Bernard Padaré.
Les agissements, dommageables, de certains hauts responsables du régime déchu d’Ali Bongo Ondimba, qu’ils soient naturalisés ou nés de parents étrangers, ont suscité chez les Gabonais « de souche » le désir de se « réapproprier » leur pays. Difficile de le leur reprocher. Mais les rédacteurs de la nouvelle Constitution gabonaise vont devoir jeter à la poubelle certaines recommandations du dialogue national inclusif contraires aux principes républicains fondamentaux.
Dans la perspective de la présidentielle de 2025, les partis ont lancé une campagne inédite, destinée à convaincre les Camerounais de s’inscrire massivement sur les listes électorales. Le ministre de l’Administration territoriale a dénoncé une « surenchère politique ».
Face au M23, le président congolais assume désormais s’appuyer sur des milices « patriotiques », les wazalendo, mais aussi sur des « instructeurs » étrangers. François Soudan revient pour RFI sur notre série de reportages dans l’est de la RDC.
Le Premier ministre est crédité de 18,53 % des suffrages à la présidentielle, contre 61,03 % au président de transition Mahamat Idriss Déby Itno. Il a déposé une demande devant le Conseil constitutionnel pour contester ces chiffres et « révéler la vérité des urnes ».
Soixante-seize délégués des Transformateurs sont « poursuivis pour faux, usage de faux, usurpation de titre et complicité » dans le cadre du scrutin du 6 mai, a déclaré samedi le procureur de la République de N’Djamena.