Forcées de fuir leur village face aux attaques de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun, les populations se retrouvent souvent sans papiers, détruits ou perdus en quittant leur foyer. Sans moyen de justifier leur identité, ils risquent l’apatridie. Reportage au camp de déplacés internes de Zamaï.
Après la répression des manifestations de la Saint-Sylvestre en RDC, la secrétaire générale de la Francophonie a dénoncé lundi les « attaques inqualifiables et désolantes » contre des fidèles et des citoyens. Michaëlle Jean a également exhorté les autorités de ce pays à garantir le droit de manifester.
Après la RDC en 2016, le Cameroun est le nouveau leader du classement annuel des sélections africaines de Jeune Afrique. Certains grands du continents (Égypte, Sénégal, Tunisie, Maroc, Tunisie, RDC) restent en haut de l’affiche, quand d’autres, tels la Côte d’Ivoire, l’Algérie, le Mali ou le Gabon, ont à peu près tout raté…
Huit personnes ont trouvé la mort dimanche en République démocratique du Congo, et une centaine ont été arrêtées, en marge des manifestations de catholiques contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, a-t-on appris de source onusienne.
Un civil a été tué et 28 autres blessés dans un attentat suicide dimanche à Bia, un village près de Kolofata dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun où les attaques du groupe jihadiste Boko Haram sont fréquentes, a appris l’AFP de sources concordantes.
Comme plusieurs leaders de l’opposition congolaise, Vital Kamerhe a pris part ce dimanche à une messe qui devait être suivie d’une marche de chrétiens pour réclamer l’application de l’accord de la Saint Sylvestre. C’était sans compter sur l’intervention musclée et inédite des forces de l’ordre dans des églises. Entretien.
Après avoir dispersé des messes à coup de gaz lacrymogènes dans des églises à Kinshasa, les forces de police congolaises menaient dimanche des opérations musclées dans ces lieux de culte, déterminées à empêcher toute marche contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.
Des « centaines » de personnes ont fui les affrontements entre groupes armés qui ont lieu depuis mercredi soir autour de la ville de Paoua, dans le nord-ouest de la Centrafrique, a appris dimanche l’AFP auprès de Médecins sans frontières (MSF).
La RD Congo a connu un dimanche mouvementé avec des tirs de l’armée à Kinshasa et des messes dispersées dans des églises à coup de gaz lacrymogènes après l’appel des catholiques à manifester contre le maintien du président Joseph Kabila.
Les forces de sécurité congolaises ont tiré dimanche des coups de feu en l’air et dispersé une messe à coup de gaz lacrymogènes dans une église du centre de Kinshasa où des marches interdites contre le prolongement du pouvoir du président Joseph Kabila sont prévues à l’appel des catholiques.
Dans un contexte économique difficile, le gouvernement congolais a présenté mercredi le projet de loi de finances 2018, avec des dépenses en baisse de 7,6 %, après avoir réduit le budget 2017 de 44 %.
Au lendemain de la sortie médiatique du pasteur Ntumi, chef des miliciens Ninjas Nsiloulous, l’opposant et candidat malheureux à la présidentielle, Guy-Brice Parfait Kolélas, a recadré vendredi son ancien allié. Il l’a invité à ne pas lier le sort du Pool à la libération des prisonniers politiques au Congo-Brazzaville.
Par une lettre d’information parvenue jeudi à l’Hôtel de ville de Kinshasa, le comité laïc de coordination de l’Église catholique confirme la tenue dimanche des marches chrétiennes à travers la RDC pour réclamer la « mise en oeuvre intégrale » de l’accord de la Saint-Sylvestre. La démarche est soutenue par plusieurs forces politiques et sociales anti-Kabila.
Des ordinateurs griffés « Paul Biya » vont inonder les universités camerounaises. Opération présidentielle désintéressée ou merchandising pré-electoral ?
Un putsch a été déjoué en Guinée équatoriale dans la nuit du 27 au 28 décembre, indique une source proche du régime. Une partie du commando aurait été arrêtée au Cameroun. D’autres membres sont toujours en fuite.
Trois principaux chantiers attendent Leila Zerrougui dès sa prise de fonction en février 2018. Cette juriste algérienne a été nommée mercredi chef de la Monusco, la mission onusienne en RDC.
Ce qui ressort du dernier rapport du Groupe d’experts de l’ONU sur la République centrafricaine, rendu public fin décembre, est l’installation pérenne d’une réelle économie de guerre.
Depuis Noël, une vidéo mettant en scène le vice-Premier ministre congolais dans une position embarrassante circule sur les réseaux. Le seul scandale, dans cette sombre affaire de « revenge porn », est la diffusion de la vidéo elle-même.
Le président Joseph Kabila a promulgué dimanche 24 décembre la nouvelle loi électorale, selon l’Agence de presse congolaise. Ce texte, particulièrement décrié, prévoit notamment la création d’un « seuil de représentativité » pour les législatives.
Les Ghanéens Yaw Frimpong et Salomon Asante, en fin de contrat au TP Mazembe (RDC), se sont engagés pour deux ans avec Phoenix Rising FC (États-Unis). Ils y retrouveront Patrice Carteron, leur ancien coach à Lubumbashi, mais aussi un certain Didier Drogba.
Le président tchadien Idriss Déby Itno a remanié son gouvernement, réduisant le nombre de ministres de 37 à 24 pour des raisons d’économie, et changeant les titulaires de ministères clés comme la Sécurité publique, les Affaires étrangères, la Justice et les Finances, a appris l’AFP lundi.
Un accord a été conclu samedi 23 décembre entre le gouvernement congolais et les rebelles de la région du Pool, qui s’étaient soulevés en avril 2016 contre Brazzaville.
Il y a une « détérioration des conditions de sécurité » en Centrafrique, causée par une expansion des groupes autoproclamés d’autodéfense, une meurtrière lutte d’influence entre groupes armés et le peu de progrès de la restauration de l’autorité de l’Etat en province, selon le panel des experts de l’ONU sur le pays.
Après 29 mois de détention, le correspondant de RFI en langue haoussa au Cameroun, Ahmed Abba, est sorti de prison vendredi 22 décembre, selon son avocat.
Critiqué par l’opposition gabonaise pour avoir été la cheville ouvrière du système de gouvernance mis en place par Ali Bongo à partir de 2009, Maixent Accrombessi avait été interpellé en août 2015, à Paris, avant d’être relâché.
L’audit révélant des irrégularités sur la comptabilisation de la production de la mine de Kamoto a entraîné le départ de trois administrateurs de Katanga Mining, filiale de Glencore en RD Congo.