La Banque africaine de développement (BAD) vient d’accorder un prêt de 150 millions d’euros pour la construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal. Avec un coût de construction de 1,05 milliard d’euros, ce barrage est développé conjointement par l’État camerounais, EDF et la SFI, filiale de la Banque mondiale.
Le président camerounais Paul Biya s’est exprimé jeudi soir sur la mort de six militaires tués par des séparatistes présumés en zone anglophone. Un an après le début de la crise, le gouvernement peine toujours à apaiser les tensions et les revendications séparatistes.
L’opposition ainsi que plusieurs mouvements citoyens avaient appelé jeudi à une journée de mobilisation contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila. Les rassemblements – interdits par les autorités – ont été systématiquement dispersés et plusieurs membres du Rassemblement de l’opposition (Rassop) ont été arrêtés.
L’attaque, qui a eu lieu dans le sud-ouest anglophone du Cameroun dans la nuit de mercredi à jeudi, est attribuée par le gouvernement à des militants séparatistes radicaux.
L’ancien ministre des Affaires étrangères sénégalais vient d’être inculpé aux États-Unis pour une affaire de pots-de-vin. Il risque jusqu’à vingt ans de prison.
Ce 29 novembre, les Nations unies ont demandé aux autorités congolaises le « respect des libertés » à la veille d’une marche de l’opposition contre le président Joseph Kabila, toujours interdite par les autorités malgré une ultime réunion.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a entériné mardi le nouveau calendrier électoral en République démocratique du Congo prévoyant une présidentielle le 23 décembre 2018, mais insiste sur « l’importance capitale de s’assurer que ces scrutins ne soient pas encore repoussés ».
Quatre militaires camerounais ont été tués dans la nuit du 28 au 29 novembre dans le Sud-Ouest anglophone lors d’une attaque attribuée à des séparatistes présumés.
Le président tchadien a vigoureusement rejeté des accusations de la justice américaine qui le soupçonne d’avoir reçu des pots-de-vin de l’ex-ministre sénégalais Cheikh Gadio dans une affaire d’attribution de droits pétroliers.
Un procureur canadien est arrivé le 28 novembre dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC) à la demande du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, pour appuyer l’enquête sur le meurtre de deux experts onusiens en mars.
« Blocus » de l’Assemblée, appel au dialogue et à une amnistie générale, libération des détenus… En cette fin novembre, le Social democratic front (SDF, opposition) a entamé un bras-de-fer avec le pouvoir camerounais, espérant reprendre la main dans la crise anglophone, alors que les extrémistes sécessionnistes semblaient occuper le devant de la scène.
Dans l’après-midi du 2 novembre, une réunion portant sur le différend qui oppose Malabo au groupe français Orange s’est discrètement tenue au cabinet Teynier Pic.
Installé en février 2017, le procureur de la Cour pénale spéciale (CPS) pour la Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa, revient dans le détail sur la mise en place de la CPS. Dans cette interview à Jeune Afrique, il décrypte les enjeux, les moyens et les objectifs de la Cour, sans minorer ses difficultés. Tout en regrettant l’insécurité qui sévit dans l’arrière-pays, ainsi que le manque de structures carcérales en Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa se dit pourtant confiant : la justice finira par triompher.
Samedi à Pretoria, le TP Mazembe a remporté pour la seconde année consécutive la Coupe de la Confédération africaine de football face aux Sud-Africains de SuperSport United. Un trophée que les Congolais ont su aller chercher grâce à un gros mental.
Nous sommes le 30 août. À Libreville, les rumeurs de remaniement vont bon train. Les postes se proposent, s’acceptent et, parfois, se refusent. Sur les tapis feutrés du Palais du bord de mer, les destins politiques se font et se défont sous l’œil vigilant des hommes du président.
Des agents de la Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique, ont été visés vendredi, à Bangui, lors de plusieurs manifestations qui faisaient suite à deux accidents de la circulation, dont l’un a coûté la vie à un élève du lycée technique.
Ce 27 novembre, l’influent épiscopat congolais a exhorté le président Joseph Kabila à prendre l’engagement public de ne pas se représenter à la présidentielle du 23 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC) pour permettre la tenue d’élections dans un climat apaisé.
Le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, se rend ce lundi à Kinshasa. Une visite qui s’annonce délicate en raison de la crise en République démocratique du Congo (RDC) et des relations houleuses que le pays entretient avec l’ex-puissance coloniale.
Comment faire adopter un projet de loi électorale contesté aussi bien par l’opposition que par ses propres alliés ? Une réunion du PPRD, le parti du président Joseph Kabila, s’est penchée vendredi sur la question. Jeune Afrique reproduit en exclusivité l’enregistrement des débats.
Avant l’examen du nouveau projet électoral à l’Assemblée nationale, une « innovation » fait déjà polémique. Beaucoup, au sein de la classe politique congolaise, voient en effet d’un mauvais œil l’introduction d’un « seuil de représentativité » dans le processus de répartition des sièges des députés en RDC.
L’aventure a démarré en 2004 avec un disque simplement intitulé Toto Bona Lokua. C’était l’une des premières productions de ce salutaire label qu’est No Format!.
À quelques kilomètres de la frontière avec le Nigeria, le camp de réfugiés de Minawao, au Cameroun, accueille de nombreuses victimes des exactions commises par la secte islamiste Boko Haram. Si le pire est derrière eux, leurs souvenirs continuent de les hanter. Reportage.
Handicapée par les impayés de l’État et par son parc vieillissant, la société spécialisée dans la collecte de déchets a connu une année délicate. Mais l’obtention d’un financement va lui permettre de renouveler sa flotte.
Mandaté par Denis Sassou Nguesso, dont il est le conseiller spécial chargé des affaires politiques, Juste Désiré Mondélé a discrètement séjourné à Paris mi-novembre.
Le procureur de Moundou, dans le sud du Tchad, a refusé de signer l’autorisation de sortie de Laoukein Médard, ancien maire de Moundou et candidat à la dernière présidentielle tchadienne, qui devait être libéré jeudi sur décision du juge après avoir été arrêté pour « malversations financières », selon une source judiciaire.