Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a officialisé la fin de l’opération Sangaris lors d’une visite éclair dans la capitale centrafricaine Bangui ce lundi. Il a néanmoins assuré que l’armée française resterait présente et vigilante.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est attendu dimanche soir à Bangui pour acter la fin de l’opération Sangaris qui aura mis fin aux tueries de masse en Centrafrique, sans parvenir à neutraliser les bandes armées qui terrorisent la population.
La police a procédé samedi à l’arrestation d’une dizaine de militants prodémocratie après un sit-in devant le siège de l’Union africaine (UA) à Kinshasa. Au même moment à Lubumbashi, des forces de l’ordre ont dispersé à coup de gaz lacrymogènes une réunion du Rassemblement dans la résidence de l’opposant Kyungu wa Kumwanza.
Où est passé l’avocat parisien Robert Bourgi ? De tous les combats récents de l’opposition lors du scrutin présidentiel d’août 2009, très impliqué notamment dans la mise en place d’une candidature unique autour de Jean Ping, il a aujourd’hui disparu des écrans radars.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé dimanche soir à Bangui pour officialiser la fin de l’opération Sangaris, malgré les regains de violences.
Né à Berlin en 1925 d’un père camerounais et d’une mère allemande, il a connu la persécution sous le régime nazi et dans l’Allemagne de l’après-guerre. À l’occasion de la sortie de son autobiographie traduite en français, Theodor Michael Wonja s’est confié jeudi à Jeune Afrique.
Au moins 25 personnes, dont six gendarmes, ont été tuées jeudi et vendredi en Centrafrique, lors de violences déclenchées par des groupes armés dans la ville de Bambari (250 km au nord-est de Bangui) et ses environs, selon la force de l’Onu en Centrafrique (Minusca).
De passage à Paris où il devait rencontrer des sénateurs français dans le cadre de ses activités de « diplomatie parlementaire », le sénateur congolais Jean-Claude Mokeni, cadre de la Majorité présidentielle (MP), est revenu jeudi pour Jeune Afrique sur la situation politique tendue ces derniers mois en RDC.
L’opération militaire française en Centrafrique, Sangaris, prend fin officiellement ce dimanche, avec le déplacement à Bangui du ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. Dans la capitale centrafricaine, ils sont nombreux à craindre les conséquences de ce départ.
Le 21 octobre, 79 personnes, selon le dernier bilan officiel, ont péri dans le déraillement du train Yaoundé-Douala. Joshua Osih, député et vice-président du Social democratic front (SDF), premier parti d’opposition, était sur les lieux le jour du drame. Il pointe la responsabilité du gouvernement. Interview.
Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, était en mission de levée de fonds en Europe du 19 au 22 octobre.
Trois ans après avoir déposé sa demande d’agrément, Bank of Africa Cameroun l’a finalement obtenu il y a quelques semaines, révèle Amine Bouabid dans une interview accordée au hors-série « Spécial finance » de JA.
Le sommet international organisé dans la capitale angolaise s’est achevé mercredi soir sans permettre de trouver une issue à la crise politique en RD Congo. Alors qu’une frange de l’opposition réclame une plus large ouverture au dialogue et conteste le report de l’organisation du scrutin présidentiel, Joseph Kabila a reçu le soutien de ses homologues africains de la sous-région des Grands Lacs et des membres de la SADC.
Les menstrues ou menstruations – communément appelées règles -, l’usage des serviettes et tampons hygiéniques, le dialogue entre parents et enfants sur l’éducation sexuelle… Autant de sujets qui demeurent à ce jour tabous dans bien des familles africaines, congolaises en particulier.
Attendu au cabinet des avocats de Commisimpex à Washington mercredi pour témoigner, Calixte Ganongo, ministre congolais des Finances, n’a pas fait le déplacement. C’est le nouvel épisode d’un feuilleton judiciaire interminable entre Brazzaville et la société de Mohsen Hojeij.
Bruno Tinel est coauteur, avec Kako Nubukpo, Martial Ze Belinga et Demba Moussa Dembélé (dir.) de l’ouvrage collectif « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire : à qui appartient le franc CFA ? », aux éditions La Dispute, paru en octobre 2016.
Au moins 79 morts, plus de 600 blessés. C’est le bilan, pour l’instant, de la catastrophe ferroviaire qui a frappé le Cameroun vendredi dernier. Depuis, de nombreuses questions restent encore sans réponse.
Une coalition d’ONG et de mouvements citoyens congolais ont annulé mercredi un sit-in prévu devant le siège de l’Union africaine (UA) à Kinshasa. Depuis les violences du mois de septembre, les autorités ont interdit tout rassemblement public à caractère politique dans la capitale. Plusieurs nouvelles arrestations de militants de la Lucha ont également été rapportées.
Le holding bancaire installé en Suisse, dirigé par le Camerounais Paul Kammogne Fokam, s’est désengagé de Zambie en cédant à des investisseurs d’origine américaine les 90 % de parts qu’il détenait depuis 2010 dans First Bank Zambie.
Selon les résultats d’un sondage publié mardi par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), Joseph Kabila arriverait loin derrière Moïse Katumbi et Étienne Tshisekedi si les élections avaient lieu en fin d’année. Encore faut-il que le président congolais sortant se représente. Quels sont alors les vrais enseignements de cette enquête d’opinion ?
Alors que le dernier bilan officiel rapporte que 79 personnes ont péri dans le déraillement du train Yaoundé-Douala vendredi au Cameroun, un haut responsable de l’entreprise française Bolloré, propriétaire de la filiale Camrail, a fait savoir que le train circulait à une vitesse excessive.
Si l’international portugais Cristiano Ronaldo fait figure de grand favori pour l’édition 2016 du Ballon d’or 2016, l’Afrique a elle aussi des représentants parmi la liste des 30 joueurs révélée lundi.
Quatre civils ont été tués et 14 personnes blessées, dont cinq Casques bleus ce lundi à Bangui. Un collectif de la société civile avait appelé à une journée « ville morte » pour demander le retrait de la Minusca de Centrafrique.
Le tribunal a rejeté la demande d’acquittement du correspondant de RFI, emprisonné pour complicité d’actes terroristes. Même si, un an après son arrestation, aucune preuve n’a été apportée.
Le groupe énergétique et le fonds public gabonais négocient des financements auprès des bailleurs de fonds pour la construction de deux centrales hydroélectriques au Gabon.
Soufrant d’une « gonarthrose tricompartimentale du genou gauche », Pierre Ndaye Mulamba, ex-international congolais détenteur du record de buts inscrits lors d’une Coupe d’Afrique des nations, doit se rendre à l’étranger pour des soins appropriés, selon son médecin qui a établi, fin juillet, une attestation médicale allant dans ce sens. Mais depuis, rien ne bouge.
La situation était particulièrement tendue lundi matin à Bangui où une journée ville morte était organisée pour réclamer le départ de la Minusca. Explications.
L’accord politique signé le 18 octobre à Kinshasa implique le maintien de Joseph Kabila au pouvoir jusqu’à avril 2018. Mais les stades ne l’entendent pas de cette oreille. Cela fait plusieurs mois qu’à l’occasion de rencontres sportives, certains supporters rappellent au chef de l’État que son mandat arrive à terme le 19 décembre.