Les troubles post-électoraux au Gabon ont fait au moins deux nouveaux morts, un policier et un civil, tandis qu’aucune solution ne se dessinait pour sortir du bras de fer entre Ali Bongo, proclamé vainqueur de la présidentielle, et Jean Ping, qui affirme avoir gagné.
Si les socialistes et les écologistes français n’ont pas manqué de s’exprimer après la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba, les ténors de la droite française commencent seulement à prendre position.
Deux personnes ont été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi à Libreville. Les 27 opposants qui étaient retenus au quartier général de Jean Ping ont été autorisés à rentrer chez eux.
Officiellement clôturé le 31 août, le marché saisonnier des transferts a, comme toujours dans ses dernières heures, été riche en rebondissements. À l’heure du bilan, retour sur le mercato des footballeurs africains.
Après les violents heurts entre forces de l’ordre et manifestants opposés à la réélection d’Ali Bongo Ondimba, la tension n’était pas retombée jeudi 1er septembre. Ce vendredi matin, 26 personnes sont toujours retenues dans le QG de Jean Ping, selon l’AFP. Interpellations, déclaration d’ABO, réactions : Jeune Afrique fait le point.
Le scrutin serré de la présidentielle gabonaise et les heurts qui ont suivi n’ont provoqué que très peu de réactions officielles de la part des chefs d’État africains.
Le jeudi 1er septembre s’ouvre à Kinshasa le « dialogue national politique inclusif », sous la facilitation du Togolais Edem Kodjo. Qui a finalement décidé de prendre part à ces nouveaux pourparlers et quels sont les résultats escomptés ? Jeune Afrique fait le point.
Le Programme alimentaire mondial de l’ONU a tiré la sonnette d’alarme mercredi. Faute de moyens, cet organisme onusien risque d’être obligé de limiter le nombre de repas scolaires distribués sur le continent africain.
L’Office central de répression du banditisme (OCRB) et son ancien chef, Robert Yékoua-Ketté, sont accusés d’avoir commis plusieurs dizaines d’exactions contre des civils. Enquête les méthodes pour le moins musclées de cette unité spéciale de la police centrafricaine.
Au lendemain de la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba pour un second septennat avec 49,80% des voix, le Gabon est toujours sous haute tension. Plusieurs émeutes et pillages ont éclaté dans la capitale Libreville.
Le « dialogue politique national » voulu par le président Joseph Kabila débute jeudi en RD Congo. La majeure partie de l’opposition, notamment Étienne Tshisekedi et Moïse Katumbi, a choisi de le boycotter.
Le quartier général de Jean Ping a été pris d’assaut dans la nuit par la garde républicaine à Libreville. Le candidat de l’opposition annonce des morts et des blessés graves, tandis que le gouvernement justifie l’intervention en affirmant avoir poursuivi des hommes armés responsables de l’incendie de l’Assemblée nationale.
Immédiatement après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, qui donnent Ali Bongo Ondimba gagnant avec à peine 5 000 voix de plus que son adversaire Jean Ping, des manifestants ont pris d’assaut les rues de Libreville.
Ali Bongo Ondimba a été réélu avec 49,80% des suffrages exprimés pour un second mandat de sept ans, a annoncé mercredi 31 août le ministre de l’Intérieur Pacôme Moubelet-Boubeya. Son principal challenger, Jean Ping, a obtenu 48,23%. Peu après l’annonce, des émeutes ont éclaté à Libreville et Port-Gentil.
Jusqu’au 6 novembre, le plasticien camerounais présente « Déluge » au Carré Sainte-Anne de Montpellier. Une exposition sombre mais porteuse d’espoirs, en prise directe avec l’actualité.
Étudiantes, commerçantes, chefs d’entreprise… Elles partagent toujours leur illustre mari avec de nombreuses coépouses mais ne sont plus ces ombres furtives qui jadis ne quittaient pas l’enceinte du palais.
Ali Bongo Ondimba a été réélu avec 49,80% des suffrages exprimés pour un second mandat de sept ans, a annoncé mercredi le ministre de l’Intérieur Pacôme Moubelet-Boubeya. Des manifestations ont lieu à Libreville et Port-Gentil pour contester le résultat.
Alors que les Gabonais attendent toujours les résultats de l’élection présidentielle, plusieurs fois retardés, la Commission nationale électorale autonome et permanente (Cenap) a débuté sa plénière mercredi matin. Au terme de cette assemblée, le ministère de l’Intérieur devrait être convoqué pour proclamer les résultats.
Le Gabon a les yeux tournés vers la commission électorale nationale (Cenap) qui doit proclamer mercredi le nom du vainqueur de l’élection présidentielle qui oppose notamment le président sortant Ali Bongo Ondimba et son rival Jean Ping.
Mamadi Diané, un conseiller du président ivoirien, Alassane Ouattara, a prêté main forte à Jean Ping. Le lien entre les deux hommes vient d’être découvert et fait des remous à Libreville autant qu’à Abidjan.
Les Gabonais devront encore attendre quelques heures avant de savoir qui d’Ali Bongo Ondimba, candidat à sa succession, ou de son principal adversaire Jean Ping, sortira vainqueur de l’élection présidentielle à un tour.
Plusieurs câbles diplomatiques datés de 2013 du département d’État américain, obtenus par le groupe de recherche américain Oakland Institute, montrent les rouages de la diplomatie économique de Washington, venue à la rescousse d’Herakles Farms, dont les activités d’exploitation de palmiers à huile dans le sud-ouest du Cameroun ont suscité des polémiques.
Les hommes laids sont à l’honneur ces derniers jours au Cameroun. Après le tube du rappeur Mink’s « Le gars-là est laid », c’est au tour de Franko de s’emparer de la question avec son dernier single « Oui, je suis laid ».
Après un scrutin présidentiel rocambolesque, la victoire du parti de Patrice Trovoada face à Manuel Pinto da Costa signe l’épilogue probable d’une rivalité familiale qui dure depuis quatre décennies.
Amnesty International a une nouvelle fois interpellé mardi le gouvernement camerounais à propos de 130 personnes disparues depuis leur arrestation en décembre 2014. Les autorités dénoncent de leur côté un « mauvais procès » contre l’armée camerounaise.
Depuis le 25 août, deux imams de la mosquée centrale de Butembo, ville voisine de Beni, sont entendus devant un tribunal militaire d’exception qui instruit les massacres à répétition dans cette partie du territoire congolais. Car les autorités congolaises privilégient la piste jihadiste. Qu’en est-il vraiment ?
Christopher Ngoy de Synergie, Fred Bauma et Yves Makwambala de Lucha ont été libérés lundi soir de la prison centrale de Makala, à Kinshasa, en RD Congo.