Alors qu’il est absent du pays depuis plus de quarante jours, le président camerounais est toujours à Genève, en séjour de repos. Toutefois, selon les informations de Jeune Afrique, il a prévu de rentrer rapidement à Yaoundé.
Une nouvelle fois, le retour attendu du chef de l’État à Yaoundé n’a pas eu lieu. Les doutes sur son état de santé persistent tandis que plusieurs personnalités ont été appelées à Genève, et que les craintes des marchés financiers se renforcent.
Le processus lancé par le gouvernement congolais pour l’exploration et l’exploitation de son sous-sol n’a jusqu’ici pas convaincu les majors comme TotalEnergies, Eni ou Exxon. Le gouvernement veut toutefois se donner les chances d’y croire.
La Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) a annoncé que « désormais, tout journal privé, imprimé ou en ligne, qui diffuserait des productions sonores ou audiovisuelles, au lieu de se limiter à ses articles écrits, verra sa parution suspendue ». Une mesure pour lutter contre un « désordre entretenu de l’information ».
Toujours menacé de suspension, l’ancien tout-puissant parti d’Omar puis d’Ali Bongo Ondimba a réuni ses militants à Libreville le 12 octobre. L’occasion d’appeler ses membres à voter massivement en faveur du projet de Constitution défendu par Brice Clotaire Oligui Nguema lors du prochain référendum.
Les ministres des Affaires étrangères de Paul Kagame et de Félix Tshisekedi se sont de nouveau rencontrés via la médiation angolaise, et ont mandaté cette dernière pour mettre au point un « concept d’opération » qui sera étudié fin octobre.
Au Tchad, une partie de l’opposition vient d’annoncer qu’elle ne participera pas aux élections législatives, provinciales et communales prévues le 29 décembre prochain. Elle juge que le scrutin ne sera ni juste ni transparent. Succès Masra, lui, n’a pas encore tranché.
Alors que le rendez-vous était pris, le chef de l’État congolais n’a finalement pas reçu l’envoyé de Bruxelles, en visite de trois jours à Kinshasa. Un rendez-vous manqué qui survient dans un climat de défiance entre l’UE et Kinshasa. Explications.
Enlevé le 17 juillet dernier au Gabon puis extradé manu militari à Yaoundé, l’activiste Yves Kibuh Bershu, alias « Ramon Cotta » a été transféré en prison. Depuis sa cellule à Kondengui, ce virulent pourfendeur du chef de l’État camerounais dit ne pas avoir abandonné son combat. Récit.
L’écrivain camerounais est poursuivi pour négationnisme du génocide des Tutsi au Rwanda. Son procès, qui s’achève ce vendredi soir, se tenait à Paris, où il a reçu une attention particulière de la part de la diaspora et des médias congolais.
Par un communiqué, le ministre camerounais de l’Administration territoriale a interdit aux médias tout débat sur l’état de santé du chef de l’État, au nom de « la sécurité nationale ». Le président de 91 ans n’a fait aucune apparition publique depuis plus d’un mois.
Après la diffusion d’une ordonnance de mise en liberté de deux des principaux accusés dans l’assassinat du journaliste, le sort réservé à l’ancien juge d’instruction Sikati Kamwo et au greffier Jean Didier Nkoa a été débattu au procès.
Officiels et analystes relativisent la secousse ayant frappé les obligations internationales du Cameroun ces derniers jours, après la diffusion de nouvelles alarmistes sur l’état de santé du président.
Alors que les rumeurs courent sur l’état de santé du chef de l’État camerounais, le Palais et le gouvernement tentent de contrôler la situation. Le ministère de l’Administration territoriale a interdit « tout débat dans les médias », sous peine de poursuites judiciaires.
Le 1ᵉʳ janvier prochain, Kinshasa fera son entrée dans le principal organe intergouvernemental des Nations unies traitant de la question des droits humains. Des observateurs dénoncent de la complaisance envers un pays qui abrite des prisons surpeuplées et insalubres.
Accusé d’avoir eu des discussions avec une délégation du M23 à Kampala en juillet dernier, l’ancien coordonnateur du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation a passé plus de deux mois dans les locaux des renseignements militaires.
Kinshasa accueillera en juillet 2025 le 22e forum de l’African Growth and Opportunities Act. Une véritable aubaine pour la République démocratique du Congo, même si les défis à surmonter pour en profiter pleinement restent nombreux.
10 CHOSES À SAVOIR SUR – Le député de 37 ans, réélu en 2022 pour un deuxième mandat, dirige le groupe Upads à la chambre basse du Parlement congolais. Benjamin de l’ancien président Pascal Lissouba, mort en 2020, il est le seul de sa fratrie à avoir franchi le pas de la politique.
La Chambre haute camerounaise est plongée dans une guerre de clans, à l’aube de la présidentielle de 2025. Les conflits y semblent sans fin, d’autant que l’influent secrétaire général de la présidence ne se prive pas d’y jouer de son influence.
Farouchement opposé à toute modification de la Constitution qui permettrait au président de RDC de se maintenir à la tête du pays, l’ancien gouverneur du Katanga porte un regard sévère sur la gouvernance de celui qui fut autrefois son allié.
Après des semaines de mutisme, la présidence et le gouvernement camerounais ont finalement décidé de s’exprimer et d’apporter un démenti aux rumeurs de maladie et de décès de Paul Biya. Une décision contrainte et stratégique.
Un conseil d’administration extraordinaire de la société camerounaise a été convoqué ce 10 octobre. Le directeur général de l’entreprise serait désormais sur la sellette. Explications.
Durant des décennies, elle a accompagné plusieurs chefs d’État africains parmi lesquels le Sénégalais Macky Sall, l’Ivoirien Alassane Ouattara et le Camerounais Paul Biya. Mais qui est donc cette stratège de l’ombre, et comment a-t-elle su s’imposer comme une alliée de confiance du maître d’Etoudi ? Portrait.
Alors que des rumeurs continuent de circuler sur l’état de santé du président camerounais, André Magnus Ekoumou a apporté des précisions à Jeune Afrique.
Dans le sillage du parti au pouvoir, plusieurs dirigeants politiques ont appelé le chef de l’État à briguer un nouveau mandat lors de la présidentielle de 2025. Et ce, alors que des rumeurs insistantes courent sur son état de santé.
Alors que le président camerounais a annulé ses trois derniers engagements internationaux, les inquiétudes se multiplient quant à son état de santé. La diaspora se mobilise pour percer ce secret si bien gardé.
En vingt-cinq ans, le financier camerounais a transformé Activa Assurances en un groupe panafricain présent sur sept marchés du continent. Une évolution qu’il a menée à bien en s’appuyant sur des proches que Jeune Afrique présente, alors que les signaux de la succession commencent à clignoter.