La concertation nationale, qui devrait débuter au printemps 2024, sera menée par le gouvernement de Raymond Ndong Sima. Cette première étape dans le chronogramme de la transition porte de grandes ambitions. Mais soulève nombre d’interrogations.
Engagé dans un bras de fer, les industries brassicoles camerounaises et les exploitants des débits de boissons agacent le gouvernement, qui exige une trêve « immédiate » entre les deux camps.
Le référendum du 17 décembre prochain sur la forme de l’État opposera fédéralistes et unitaires. Dans leur chasse aux suffrages en milieu rural, les politiques ne doivent pas perdre de vue le caractère explosif des différends qui empoisonnent la vie des populations, recommande l’ancien ministre Abdoulaye Ngardiguina.
Le général Brice Oligui Nguema a nommé ce 7 octobre les membres d’une Assemblée nationale et d’un Sénat pour une transition dont la durée demeure inconnue avant des élections promises par les militaires.
L’ancien coordinateur du mouvement citoyen Filimbi et président du parti Alternative citoyenne a été choisi pour être le candidat de la société civile à la présidentielle du 20 décembre.
L’élu a été reconnu coupable de « détention illégale d’armes et munitions de guerre », de « participation au mouvement insurrectionnel M23 » et de « trahison ». La peine capitale est systématiquement commuée en prison à perpétuité en RDC.
Un couple de retraités français a cédé un masque pour une somme modeste, avant d’apprendre que celui-ci avait été revendu pour plusieurs millions. Ils saisissent la justice…
La sœur d’Ali Bongo Ondimba, président du Gabon jusqu’au 30 août dernier, sera jugée début 2024 à Paris pour des soupçons de corruption en lien avec des marchés publics passés en 2010 et 2011.
Conséquence du coup d’État du 30 août dernier, l’aéroport de Libreville voit débarquer d’anciens haut responsables qui avaient dû quitter le pays après l’élection présidentielle controversée de 2016.
Alors que les poches d’insécurité se multiplient dans le pays, les autorités pointent un doigt accusateur vers le secteur des motos-taxis. Une activité qui se déploie hors de toute régulation et sur laquelle le gouvernement souhaite reprendre le contrôle.
Des affrontements entre groupes armés ont repris autour de la capitale du Nord-Kivu depuis le 1er octobre. Le mouvement rebelle accuse l’armée congolaise d’être passée à l’offensive, ce que les autorités démentent.
Si les poursuites judiciaires engagées contre Sylvia Bongo Ondimba et Noureddin Bongo-Valentin focalisent l’attention, nombreux sont ceux qui, après avoir connu les ors de la République, sont désormais dans le viseur de la justice gabonaise. Tandis que d’autres sont au contraire parvenus à se maintenir au plus haut niveau de l’État. Infographie.
Malgré un accord trouvé entre cette filiale du français Fayolle et le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, un cabinet doit être recruté pour restituer la réalité des factures non payées présentées par l’entreprise.
Accusés de collaboration, deux villageois ont été abattus sur la place du marché d’un village par des rebelles anglophones dans l’ouest du Cameroun, en proie à des combats entre l’armée et des indépendantistes.
L’opposant tchadien est la cible d’une procédure judiciaire lancée en mai dernier par la justice de son pays et transmise à Interpol. Mais il n’a (pour le moment) pas été inquiété.
La suspension de l’aide militaire américaine au Rwanda, décidée en raison du soutien qu’il apporte – selon l’ONU et même s’il dément – aux rebelles du M23 dans l’est du Congo, a pris effet le 1er octobre.
L’ancien président gabonais, désormais libre de ses mouvements, pourrait décider de s’exiler. Parmi les destinations envisagées : le Maroc. Et c’est tout sauf un hasard, tant les relations entre Ali Bongo Ondimba et Mohammed VI sont à la fois fortes et anciennes. Décryptage en vidéo.
Arrivé à Libreville le 1er octobre, le financier franco-ivoirien a été reçu par le président de la transition, avant de s’entretenir avec une demi-douzaine de membres du gouvernement.
Alors qu’approche la présidentielle de 2025, les maillages partisans des régions camerounaises sont particulièrement scrutés. Mais, à l’Est, Paul Biya ne semble guère menacé : grâce à son épouse Chantal et aux relais de cette dernière, il y a verrouillé le jeu politique.
Depuis la mi-septembre, le sujet de la dette intérieure du Gabon – qui a explosé en trois ans – est revenu sur le devant de la scène. Et ce, à la lumière de la nouvelle task force convoquée par le nouvel homme fort du pays.
Le prix Nobel de la paix vient de rejoindre la liste des candidats pour la présidentielle de décembre prochain. Face au président sortant et dans un scrutin à un tour, le risque de l’éparpillement des voix est réel.
Alors que notre correspondant à Kinshasa est emprisonné depuis le 8 septembre, la mobilisation a largement dépassé les frontières du Congo. Voici ce qu’il faut savoir sur cette affaire suivie au plus haut sommet de l’État.
Six militaires congolais étaient accusés d’avoir réprimé dans le sang une manifestation d’une secte religieuse, le 30 août. L’un a été condamné à la peine capitale, qui n’est plus appliquée dans le pays ; trois autres à dix ans de prison. Leurs avocats vont faire appel.
Critiqués pour leurs liens avec l’ancien président, les deux groupes agro-industriels ont lancé une vaste campagne de communication en vue de résonner jusqu’au sommet de l’État.
Le chef de la transition gabonaise a rendu visite au Congo à Denis Sassou Nguesso le 1er octobre. L’occasion de justifier auprès du président le coup d’État du 30 août, et de solliciter son aide sur le plan international.
Le lauréat du prix Nobel de la paix de 2018 a annoncé sa candidature à la magistrature suprême en RDC. Reste désormais à savoir si, à deux mois et demi du scrutin, il parviendra à s’imposer au sein d’une opposition qui avance en ordre dispersé.
Le président de l’une des factions séparatistes de la République fédérale autoproclamée d’Ambazonie manœuvre pour que les États-Unis et les Nations unies fassent pression sur le président Paul Biya. Et ce, en faveur de l’indépendance du Cameroun anglophone.
Engagé à éponger les dettes de la seule raffinerie du pays, le gouvernement est parvenu à un accord avec le géant mondial du négoce pour le remboursement de 14,5 milliards de francs CFA.