Vingt heures après les attaques simultanées de ses « frères » à Kinshasa, Lubumbashi, et Kindu, le pasteur Paul-Joseph Mukungubila livre à Jeune Afrique sa lecture des événements du 30 décembre. Il accuse notamment les autorités congolaises d’avoir « massacré » ses adeptes alors qu’ils n’étaient pas armés, selon lui. Interview.
Alors que la Centrafrique est en proie à des violences depuis le 5 décembre, mardi, le calme restait précaire à Bangui. Des tirs à l’arme lourde ont été signalés dans plusieurs quartiers de la capitale. Selon la Croix-rouge, quatre personnes ont été tuées.
Le père français Georges Vandenbeusch, enlevé le 13 novembre par des hommes en armes, a été libéré, a annoncé, mardi, le président français François Hollande. Il est arrivé en début d’après-midi à la résidence de l’ambassadrice de France à Yaoundé.
Le ministère congolais de la Défense a annoncé, lundi soir, que les forces armées contrôlaient « totalement » la situation après la série d’attaques quasi-simultanées dans la capitale Kinshasa et dans d’autres villes du pays qui ont fait au moins 70 morts.
Les Congolais ont prononcé son nom toute la journée de lundi, depuis que des hommes qui se sont revendiqués comme ses fidèles ont attaqué la radio-télévision, le ministère de la Défense et l’aéroport à Kinshasa, dans la matinée. Qui est Paul-Joseph Mukungubila, prophète autoproclamé et farouche opposant à Joseph Kabila ?
Le Cameroun a levé 80 milliards de F CFA (environ 120 millions d’euros) dans le cadre de l’emprunt obligataire « ECMR 5,90% net 2013-2018 », soit 30 milliards de plus que le montant initialement prévu.
Total E&P Congo augmente son capital pour financer le développement du projet Moho Nord. A cette occasion, Qatar Petroleum finalise son entrée au tour de table du numéro un du pétrole congolais.
Alors que Kinshasa a subi une triple attaque, lundi, des tirs ont également résonné dans la deuxième ville du pays, Lubumbashi, près de la résidence du pasteur Paul-Joseph Mukungubida, dont des fidèles avaient auparavant revendiqué les assauts sur la capitale. 35 personnes auraient été tuées et 28 autres arrêtées.
La légende veut qu’il soit devenu le maître de Bangui presque par hasard. Vraiment ? Si Michel Djotodia ne décide pas seul, c’est bien lui le chef. Et peu lui importe que la communauté internationale souhaite le voir partir au plus tôt.
Le ministre de la Communication, Lambert Mende, a affirmé lundi en milieu de journée, qu’une quarantaine d’assaillants avaient été tués lors des attaques perpétrés en début de journée contre le siège de la radio-télévision, le ministère de la Défense et l’aéroport de Ndjili. Les commandos feraient partie d’une milice à la solde d’un certain Paul-Joseph Mukungubila, selon la RTBF.
Le chef de l’État tchadien a décidé, le 19 décembre, de nommer un nouveau commandant à la tête de ses troupes au sein de la force africaine en Centrafrique, la Misma. Histoire de remettre un peu d’ordre dans ses relations complexes avec son turbulent voisin.
La situation était confuse ce matin à Kinshasa. Des journalistes de la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC) ont été pris en otages par des jeunes armés, la police s’étant déployée pour les déloger, a-t-on appris de source policière. Des coups de feu ont également été entendus à l’aéroport de Ndjili.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, entame lundi une visite de trois jours au Mali, au Niger et au Tchad. Le redéploiement du dispositif militaire français au Sahel et la situation en Centrafrique seront au centre des discussions.
Le chef de la police congolaise, le général John Numbi, suspendu depuis sa mise en cause dans le meurtre du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya en 2010, a été officiellement remplacé, selon une ordonnance du président Joseph Kabila lue dimanche à la télévision publique.
Familles massées autour de l’aéroport pour se placer sous la protection des soldats français, civils tchadiens qui fuient sous les menaces: Bangui, malgré l’absence de tirs dimanche, présente le visage d’une ville dévastée par des semaines de violences meurtrières.
L’Union africaine (UA) « salue les actions » en Centrafrique de l’armée tchadienne, dont la proximité avec certains ex-rebelles auteurs d’exactions a été dénoncée à plusieurs reprises, a déclaré samedi soir à Bangui le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Ismaël Chergui.
Happés par la spirale des tueries intercommunautaires, les très nombreux Tchadiens installés en Centrafrique retournent désormais en masse dans leur pays, un exode marquant un nouveau palier dans le déchirement de la société centrafricaine.
Un nouveau plan de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-rebelles de l’est de la République démocratique du Congo a été présenté en conseil des ministres jeudi par le ministre de la Défense, Alexandre Luba Ntambo.
Le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a demandé jeudi au gouvernement de « différer » le recensement de la population en Côte d’Ivoire, le jugeant « inopportun » en raison des mouvements « massifs » de populations après la crise postélectorale de 2010-2011.
François Hollande a demandé vendredi à l’ONU de jouer « un rôle plus important » en Centrafrique. Un appel qui intervient dans un contexte d’extrême confusion à Bangui, où le bilan des violences ne cesse de s’alourdir.
Le pétrolier texan Jack Grynbeg, éjecté du projet de gaz de Logbaba, au Cameroun, en faveur de son ex-partenaire Victoria Oil & Gas, a obtenu gain de cause auprès de la Chambre de commerce internationale de Paris.
L’état-major des forces françaises de l’opération Sangaris est formel : il y aurait la main de Jean-Francis Bozizé, fils aîné de l’ancien président centrafricain François Bozizé, derrière l’assaut lancé le 5 décembre contre des positions de la Séléka à Bangui.
Des sources concordantes ont rapporté jeudi la découverte d’un charnier à Bangui. On y a trouvé une trentaine de cadavres entassés près du camp militaire de Roux, proche d’une base de la garde présidentielle de Michel Djotodia. Le pays continue de s’enfoncer dans le chaos.
Vingt-quatre heures après des tirs indéterminés entendus mercredi à Bangui, l’armée française a lancé une opération de sécurisation dans le quartier de Gobondo, situé près de l’aéroport, et celui de Pabondo, dans le sud de la capitale centrafricaine. Les autorités religieuses du pays appellent, elles, l’ONU à déployer « de toute urgence » une opération de maintien de la paix.
Champion d’Afrique, qualifié pour la Coupe du monde et le Chan, le Nigeria succède à la Zambie au classement annuel des sélections africaines. Derrière ce leader incontestable, le Ghana et la Côte d’Ivoire complètent le podium. Découvrez la suite de notre palmarès !
Après 10 ans à la tête du patronat gabonais, Henri-Claude Oyima ne s’est pas représenté pour sa propre succession. C’est une femme qui lui succède, Madeleine Berre.
Des assaillants ont occupé mercredi la localité de Kamango, près de Beni, dans l’est de la RDC, avant d’y être délogés par l’armée congolaise. Des sources locales soupçonnent une implication des ex-combattants M23 dans l’attaque, alors que d’autres pointent les rebelles de l’ADF, en complicité avec l’armée ougandaise.
C’est une première pour la filiale locale d’Orange : depuis le 2 décembre, l’opérateur est dirigé par une personnalité non européenne. Forte de ses succès à la tête de l’antenne botswanaise du groupe français, Élisabeth Medou Badang avait le profil idéal.
Soupçonné d’être l’instigateur de l’explosion de la caserne de Mpila en 2012, le colonel Marcel Ntsourou était devenu un opposant virulent au régime congolais. Le 16 décembre, une perquisition à son domicile a tourné à la guérilla.