Claudine André, une Belge de 67 ans, se consacre avec passion à la protection des bonobos, une espèce de singes protégée et endémique à la République démocratique du Congo: elle récupère les rescapés de trafics illégaux ou les orphelins de parents tués par des braconniers.
L’armée tchadienne est celle qui a connu les plus lourdes pertes au nord du Mali face aux jihadistes. Le 22 février, 26 de ses soldats sont morts dans le massif de l’Adrar des Ifoghas. Explications.
Il pilote Kibali Goldmines, le principal projet aurifère de la RD Congo. Directeur des opérations pour Randgold Resources, Louis Watum cherche aussi à faire évoluer la gouvernance minière de son pays.
Le haut commandement militaire du Mouvement du 23 mars (M23) a désigné, le 7 mars, Bertrand Bisimwa, alors porte-parole de la rébellion, pour remplacer Jean-Marie Runiga à la tête du groupe armé. À peine nommé, le nouveau chef politique du M23 a invité le gouvernement congolais à soumettre, aux pourparlers de Kampala, sa proposition de sortie de crise.
Le nouveau président chinois, Xi Jinping, effectuera une visite d’Etat en Afrique du Sud le 26 mars, à la veille du sommet des pays émergents des BRICS à Durban auquel il participera.
Le vaticaniste de « La Stampa », Marco Politi, estime que, si les cardinaux africains sont « très respectés », ils font figure d’outsiders face à aux membres de l’axe américano-européen, majoritaire, dans la course à la succession au pape Benoît XVI, qui a formellement renoncé à son pontificat le 28 février.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé jeudi 7 mars dans le nord-est du Mali pour faire une visite surprise aux troupes françaises qui y combattent les groupes islamistes armés. Il doit ensuite se rendre à Gao et Bamako.
D’après le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, des tests ADN sont actuellement pratiqués sur des corps d’islamistes tués au Mali. Objectif : déterminer si les deux chefs de guerre Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, entre autres, font bien partie des victimes.
À New York, le renforcement du mandat de la Monusco et le déploiement d’une brigade d’intervention dans la partie est de la RDC sont encore à l’étude. En attendant, Kinshasa et une branche du M23 dirigée par Sultani Makenga seraient prêts à conclure un accord de paix. Un rapprochement que dénonce le « colonel » Séraphin Mirindi, porte-parole de l’autre aile de la rébellion. Interview.
L’ancien gardien de but des Lions indomptables (58 ans), champion d’Afrique en 1984 et 1988, Joseph-Antoine Bell, critique le mode de gouvernance de la CAF, qu’il n’hésite pas à comparer à une dictature. L’élection à la présidence de cette institution du football africain doit avoir lieu dimanche 10 mars à Marrakech, avec un seul candidat en lice : le Camerounais Issa Hayatou, sûr de l’emporter…
Sera-t-il ou non candidat à sa succession en 2016 ? Et si oui, comment compte-t-il s’y prendre pour contourner l’obstacle constitutionnel ? Ces questions, tout Brazzaville se les pose sans que l’intéressé y réponde. Muet sur ses intentions, le président congolais Denis Sassou Nguesso préfère pour l’instant déployer à l’extérieur ses talents de médiateur. Non sans succès, mais loin de la France…
Près de deux mois après la signature des accords de Libreville, les opérations de cantonnement des troupes de la Séléka ont débuté, dimanche 3 mars. Mais plusieurs chefs de la rébellion sont récalcitrants, et le mouvement paraît plus que jamais divisé.
La confusion règne toujours sur le sort d’Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar, deux chefs jihadistes que l’armée tchadienne affirme avoir tués lors des récents combats dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, à l’extrême nord du Mali. Mardi, RFI et Paris Match publient la même photo d’un homme mort. Pour le premier média, il s’agit du corps de Belmokhtar. Pour le second, c’est celui d’Abou Zeid.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, a réaffirmé, lundi 4 mars, que les deux chefs islamistes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar avaient été tués « lors des affrontements qui ont eu lieu le 22 février et 2 mars » dans le nord du Mali. Alger, Paris et Bamako refusent, quant à eux, de confirmer ou d’infirmer leur mort.
Un avion de ligne avec à son bord entre 9 et 40 personnes, selon les sources, s’est écrasé, le 4 mars dans l’après-midi, sur un quartier résidentiel de Goma, capitale du Nord-Kivu, dans la partie est de la RDC. Cinq corps seulement ont pu être retirés de l’appareil. Aucun bilan n’a été communiqué par les autorités.
Hormis au Tchad, aucune source officielle n’a confirmé la mort d’Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar, les deux principaux chefs du jihadisme sahélien. Une situation confuse sur laquelle les principaux bélligérants observent la plus grande discrétion.
Profitant des combats entre deux branches rivales du Mouvement du 23 mars (M23), l’armée congolaise avait repris, durant le week-end, le contrôle de Rutshuru et Kiwandja, localités de l’est de la RDC qui étaient sous contrôle de la rébellion depuis sept mois. Mais quelques heures plus tard, c’est déjà le retrait…
Le 4 mars 2012, Mpila, quartier est de Brazzaville, était dévasté par une série d’explosions dues à un incendie dans un dépôt de munitions. Un an après, la vie est loin d’y avoir repris son cours normal. Reportage sur les lieux du drame.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a appelé « à la prudence » après les annonces par N’Djamena de la mort des chefs jihadistes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar. De son côté, le chef d’état-major des armées, l’amiral, Edouard Guillaud, a estimé, lundi 4 mars, que la mort de Abou Zeid était « probable ». Samedi, deux soldats, un français et un tchadien, sont morts lors d’affrontements dans le massif des Ifoghas.
L’armée congolaise a repris l’initiative dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) profitant des dissensions au sein du mouvement rebelle M23, une semaine après la signature par les pays de la région d’un accord pour permettre le retour de la paix.
Le président tchadien Idriss Déby a reçu samedi les familles des 26 soldats tchadiens morts dans des affrontements avec les forces jihadistes dans le nord du Mali le 22 février et assuré que l’Etat allait les prendre en charge.
L’armée tchadienne a annoncé dans un communiqué, samedi 2 mars au soir, que le chef jihadiste et trafiquant Mokhtar Belmokhtar avait été tué au nord du Mali. Si elle est confirmée, sa mort et celle de Abou Zeid, un autre chef d’Aqmi, constitueraient un gros revers pour la mouvance radicale armée.
Les affrontements entre deux factions rivales de la rébellion congolaise du M23 dans le Nord-Kivu, région instable de l’est de la République démocratique du Congo, ont cessé vendredi, a-t-on appris de sources rebelles et militaires.
Le Mouvement du 23-Mars (M23) éclate en deux branches. D’un côté, les hommes de Sultani Makenga, réputé proche de Laurent Nkunda, ancien chef de guerre et général déchu de l’armée congolaise, et de l’autre, les fidèles du général Bosco Ntaganda, recherché par la CPI, qui se sont regroupés autour de Jean-Marie Runiga, coordonnateur politique demis de ses fonctions. Un divorce qui complique encore un peu plus une situation sécuritaire délétère dans l’est de la RDC.