Les rebelles centrafricains du Séléka qui ont forcé vendredi à la mi-journée le dernier verrou sur la route de Bangui, sont aux portes de la capitale « à quelques kilomètres », et l’attaque pourrait être imminente.
Les prêtres africains viennent de plus en plus nombreux à la rescousse de l’Église de France. Ils sont aujourd’hui plus de 900 à être présents dans les paroisses de l’Hexagone, tentant d’apporter un souffle nouveau à un clergé vieillissant. À l’image du missionnaire d’origine congolaise, Père Arnaud Goma, qui célèbre la « messe autrement » à Paris.
Le groupe français va investir quelque 10 milliards de dollars et projette une production supplémentaire de 140 000 barils par jour à partir de 2017 pour une mise en production en 2015.
Au Cameroun, entre 6 et 12 millions de personnes chercheraient à accéder aux services financiers de base sans y parvenir. Les auteurs d’une étude menée par le ministère des Finances pointent du doigt l’inadaptation des services proposés par les institutions de microfinance.
Les rebelles de la Séléka se sont emparés de Bossangoa et de Damara, cette ville étant le dernier verrou sur la route de Bangui, à 75 km au nord de la capitale. Le président Bozizé est revenu précipitamment d’un voyage en Afrique du Sud. Le Premier ministre Nicolas Tiangaye a été mis à l’abri par la Fomac et Paris a lancé un plan de sécurisation des ressortissants français.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a affirmé, vendredi 22 mars, avoir déjoué un complot contre le président Joseph Kabila au début de février. Deux personnes en possession d’armes ont été arrêtées.
Vendredi 22 mars vers 14 heures locales, l’ancien chef rebelle et ex-général de l’armée congolaise Bosco Ntaganda a décollé de l’aéroport de Kigali. Direction : La Haye, aux Pays-Bas, où il doit comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI) mardi 26 mars.
La France n’a pas encore perdu ses habitudes de défiance vis à vis des Africains qui veulent séjourner sur son territoire. L’écrivain gabonais Janis Otsiemi, qui devait participer au salon du Livre de Paris, du 22 au 25 mars, en a fait l’amère expérience.
Réfugié à Doha, au Qatar, le leader de la coalition rebelle de l’Union des forces de résistance (UFR), Timan Erdimi, a affirmé, jeudi 21 mars, vouloir reprendre les armes contre le régime du président Idriss Déby Itno.
Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram, a affirmé, dans un message vidéo, détenir la famille française Moulin-Fournier enlevée mi-février dans le nord du Cameroun. Pour lui, la force ne peut servir à les libérer.
Fondé en 2011 par des investisseurs privés, le groupe hôtelier alimente les conversations à Libreville. Du côté des faits, le bilan est clair : trois établissements prestigieux sont déjà passés sous sa coupe.
D’après la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, le chef rebelle congolais Bosco Ntaganda, qui s’est livré lundi 18 mars à l’ambassade des États-Unis au Rwanda, sera transféré à la Haye « dans les deux jours ». Il est accusé de divers crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, commis entre septembre 2002 et septembre 2003 dans l’Ituri (nord-est de la RDC).
Médiateur tout en fermeté dans la crise centrafricaine, chef d’une armée déployée en temps et en nombre au Nord-Mali, empêcheur de tourner en rond à la tribune de la Cedeao… Le président tchadien, Idriss Déby Itno, est sur tous les fronts.
La junior pétrolière britannique Bowleven vient d’annoncer qu’elle allait pouvoir démarrer le développement du gisement de gaz d’Etinde, au large du Cameroun. Elle dit avoir trouvé un accord pour alimenter en gaz une usine de production d’engrais construite par l’industriel allemand Ferrostaal.
Près de trois mois après la signature des accords de Libreville, les rebelles de la coalition Séléka ont annoncé, mercredi 20 mars, qu’ils allaient reprendre les armes. Ils reprochent au pouvoir à Bangui de ne pas avoir respecté les termes de ces accords.
Spécialiste de l’huile de palme, Raymond Batanga participe à la renaissance agricole du géant d’Afrique centrale en tant que directeur opérationnel de Feronia. Pour cela, il replante à tour de bras.
Une plainte contre le chef de l’État du Cameroun, Paul Biya, et d’autres responsables pour des faits de « torture, d’actes de barbarie et de détention arbitraire » a été jugée recevable par la Cour de cassation française. Émise par Lydienne Yen Eyoum, une avocate franco-camerounaise détenue à Yaoundé, elle pourrait donc déboucher sur l’ouverture d’une information judiciaire.
La reddition à l’ambassade des États-Unis du Rwanda du général rebelle congolais Bosco Ntaganda, lundi 18 mars, a surpris tout le monde. La Cour pénale internationale (CPI) demande désormais son transfert « immédiat » à La Haye, afin de pouvoir le juger.
Les recettes pétrolières ont évidemment changé la donne et permettent au pays de s’équiper. Même si, en matière de redistribution et de réduction de la pauvreté, il reste fort à faire.
La chute est rude. Il y a un mois, Charles Metouck dirigeait la plus grosse entreprise du pays, la Sonara. Aujourd’hui en prison, il est accusé d’avoir détruit des documents qui auraient pu l’incriminer.
Après plusieurs mois de chômage, Denis Lavagne a retrouvé du travail en Tunisie, à l’Étoile du Sahel. Pour quatre mois, et plus si affinités. Et l’ancien sélectionneur du Cameroun, en litige avec son ex-employeur, n’est guère surpris par la mauvaise ambiance qui règne dans la tanière des Lions indomptables.
La coalition rebelle centrafricaine retient, au nord de Bangui, cinq ministres issus de… ses propres rangs. Comédie, schizophrénie ou préludes de scission ?
Entêté, isolé, mais encore populaire, Étienne Tshisekedi est à la tête d’un parti déchiré. Rencontre avec un homme qui, plus de un an après l’élection, se considère toujours comme le vrai président élu de la République démocratique du Congo.
Le général congolais Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale (CPI), « s’est rendu à l’ambassade des États-Unis » à Kigali lundi 18 mars, selon le gouvernement rwandais. Washington a confirmé l’information.
Moïse Katumbi, gouverneur de la riche province congolaise du Katanga, est un personnage atypique qui ne laisse personne indifférent. Métis, industriel prospère, président d’un des meilleurs clubs de football du continent (le fameux TP Mazembe), il assure à « Jeune Afrique » n’avoir aucune ambition politique au niveau national. Une interview à retrouver dans le J.A. n° 2723, en kiosques du 17 au 23 mars.
Les islamistes nigérians de Boko Haram ont diffusé, lundi 18 mars, l’enregistrement sonore d’un homme présenté comme le père de la famille française enlevée mi-février dans le nord du Cameroun. L’homme appelle la France et le Cameroun à « tout mettre en oeuvre » pour obtenir leur libération.
Des éléments de la Séléka basés à Sibut retiennent, depuis le dimanche 17 mars, cinq ministres issus de leurs rangs. Les rebelles ont fixé un ultimatum de trois jours au gouvernement pour qu’il accède à leurs exigences.