Un écosystème numérique est en train de se développer au Congo, stimulé par l’ouverture en septembre du Centre africain de recherche en intelligence artificielle. Unique établissement du genre sur le continent, il attire déjà les géants de la tech.
La vérité sur ce cinquième domino africain à tomber entre les mains de nos valeureux « sauveurs » en treillis, c’est qu’il s’agit plus d’une révolution de palais que d’un coup d’État.
L’infirmier français, agressé au scalpel par un militaire tchadien qu’il soignait dans une base des forces françaises à Faya-Largeau, « a fait usage de son arme à feu et l’a tué ». Une enquête conjointe des armées tchadienne et française est en cours.
À la tête de la province du Nord-Kivu, et déjà affaibli par l’inefficacité de l’état de siège, Constant Ndima est sur la sellette après la tuerie perpétrée par des militaires à Goma, le 30 août.
La décision de l’État congolais, qui n’a guère été motivée, soulève de nombreuses questions. Et suscite de fortes inquiétudes dans les localités concernées.
Ce 4 septembre lors de sa prestation de serment, le président de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, a promis la libération des prisonniers d’opinion et l’accompagnement du retour des exilés politiques. Depuis, plusieurs personnalités ont retrouvé la liberté. Jeune Afrique fait le point.
Le coup d’État qui a provoqué la chute d’Ali Bongo agite aussi à Yaoundé. Les opposants à Paul Biya estiment qu’il pourrait subir le même sort que son voisin, tandis que ses partisans l’affirment : « Le Cameroun n’est pas le Gabon ».
Ce qu’elle n’est pas parvenue à faire en zone Uemoa, la start-up kényane tente de le concrétiser au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est, dont Kinshasa fait partie.
Une élève a été tuée par balle, ce lundi 4 septembre, dans la ville de Kumba (région du Sud-Ouest), un événement qui survient deux jours après l’assassinat de deux enseignants à Belo, dans le Nord-Ouest.
Ce 5 septembre, le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, est à Libreville. Nommé facilitateur de la CEEAC pour le Gabon, il a rencontré le général Oligui Nguema et Ali Bongo Ondimba.
Au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema gouverne officiellement, depuis sa prestation de serment du lundi 4 septembre, en tant que président de la transition. Il mise sur une certaine proximité et un protocole moins hostile. Une stratégie réfléchie pour s’assurer les soutiens politiques et populaires.
En convoquant le corps électoral pour la présidentielle, la commission électorale s’engage à organiser les scrutins dans les délais constitutionnels, malgré des critiques de l’opposition et de la société civile.
Observée au lendemain du putsch, la dégringolade des titres gabonais – qui a entraîné la chute des valeurs du voisin camerounais – devrait prendre fin dans les prochains jours, selon les spécialistes. Sur le marché local, une relative sérénité est de mise, car le pays a honoré ses échéances de remboursement de la semaine.
Les barrières ont été levées sur tous les accès à la résidence kinoise de l’ancien président congolais, située à GLM. Et ce, sur ordre du chef de l’État.
Au Gabon, le président de la transition a prêté serment ce 4 septembre au palais présidentiel, devant un aréopage de militaires et de personnalités issues de l’ancienne majorité comme de l’opposition.
Les sécessionnistes envisagent une nouvelle fois de faire capoter la rentrée scolaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. L’armée et les autorités se mobilisent pour les tenir en échec.
Le 29 juillet 2016, l’ancien directeur de la télévision publique camerounaise était écroué pour des soupçons de détournement de fonds publics. Le début d’un calvaire judiciaire hors norme, marqué par une centaine de passages à la barre, qu’il raconte à Jeune Afrique.
Deux ans après la création, à Brazzaville, de sa start-up spécialisée dans la livraison et l’e-commerce, l’ingénieur Jonathan Yanghat développe de nouvelles applications et étend ses services à Dakar, Kinshasa et, à partir d’octobre, Libreville. Portrait.
Le général Brice Oligui Nguema a promis des institutions respectueuses des droits humains, mais sans « précipitation », fermant ainsi la porte à l’opposition, qui l’exhorte à rendre le pouvoir aux civils.
Virulent pourfendeur du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, l’écrivain gabonais Janis Otsiemi a accueilli avec satisfaction la chute du régime. Il n’en est pas moins lucide : pour lui, il faudra forcer les militaires à rendre le pouvoir. Interview.
Une cinquantaine de personnes ont été tuées le 30 août dans la capitale du Nord-Kivu. À l’origine du drame, une manifestation interdite contre la Monusco organisée par une secte mystico-religieuse appelée Foi naturelle judaïque et messianique.
Contrairement à ce qui a été annoncé le 31 août, le président du CTRI ne prêtera pas serment devant la présidente de la Cour constitutionnelle, toujours en résidence surveillée.
Vendredi 1er septembre, les conseils de l’épouse du président déchu Ali Bongo Ondimba ont déposé plainte à Paris pour détention « arbitraire » de leur cliente franco-gabonaise.
De l’exploration à l’exploitation, l’archipel a signé une série de contrats avec trois pays africains pour sécuriser ses approvisionnements en minerais critiques.
Le président camerounais a procédé, mercredi 30 août, à la nomination de responsables au sein de l’administration centrale de l’armée. Un choix loin d’être anodin, dans le contexte d’insécurité internationale actuel.