La Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) a accusé vendredi les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) d’avoir tiré sur ses hélicoptères depuis des localités de l’Est congolais et menacé de poursuivre en justice « les responsables de ces actes ».
Les forces armées centrafricaines ont déclenché vendredi une contre-offensive pour reprendre aux rebelles la ville stratégique de Bambari (centre), tandis qu’ont été annoncées des négociations « sans délai » et « sans conditions » sous l’égide de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC).
Des tractations diplomatiques, initiées par la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), ont débuté vendredi 29 décembre en Centrafrique. Objectif : réunir le régime du président François Bozizé et la rébellion de la coalition Séléka à une table de négociation « le 10 janvier », probablement à Libreville au Gabon.
Le procès des vingt-trois militaires inculpés dans l’affaire des explosions d’un dépôt de munitions de Brazzaville qui ont fait près de 300 morts en mars, pourrait intervenir en janvier 2013, a annoncé jeudi Aimé Emmanuel Yoka, le ministre congolais de la Justice.
Environ deux semaines après avoir lancé leur offensive, les rebelles de la coalition Séléka menacent plus que jamais le régime centrafricain. Aux abois, le président François Bozizé a demandé le soutien du Tchad, son fidèle allié, et de la France.
Depuis l’arrêt en octobre des décaissements de l’Agence française de développement (AFD) et la Banque européenne d’investissements (BEI) en faveur de la Cameroon Water Utilities Corp. (Camwater), les pénuries d’eau touchent même le palais d’Etoudi, siège de la présidence.
Une centaine de personnes s’est attaqué à l’ambassade de France à Bangui, le 26 décembre au matin, après avoir fait un sit-in devant l’ambassade américaine. Le ministère de la Défense a demandé le déploiement d’un détachement de la force française présente en Centrafrique, pour protéger les Français.
Après la décision du FMI de suspendre son programme en RD Congo en raison d’un défaut de transparence, le pays a entamé une campagne, notamment en France, pour démontrer la contre-productivité d’une telle décision.
Le sénateur de Kango, Gabriel Eyeghe Ekomie, a vu son immunité parlementaire levée, le 24 décembre au soir. Accusé de crime rituel par un détenu, il pourra être entendu devant la justice.
Moins de 24 heures après avoir déclaré une trêve, la rébellion centrafricaine de la coalition Sékéla continue son avancée vers Bangui. Elle n’est plus qu’à environ 350 km de la capitale.
En difficulté l’an dernier, le minier a trouvé des alliés dans l’empire du Milieu. À la clé, des capitaux pour poursuivre ses opérations, en RD Congo et au Zimbabwe notamment.
Alors que la rébellion centrafricaine a décrété lundi « l’arrêt de ses opérations », Bangui s’est dit prêt, lundi 24 décembre, dialoguer avec la coalition Sékéla, à condition que celle-ci se retire des positions conquises depuis le 10 décembre.
Le gouvernement centrafricain exige, comme préalable à l’ouverture des négociations de Libreville avec la rébellion Séléka, que cette dernière quitte immédiatement les villes qu’elle occupe. Celle-ci vient pourtant de prendre Kaga Bandoro, au centre nord. Comment François Bozizé, le chef de l’État et, en face, le chef de la rébellion Michel Am Nondokro Djotodia, vivent-ils cette nouvelle crise qui secoue la Centrafrique depuis le 10 décembre ?
Le président tchadien Idriss Déby Itno a choisi Biltine pour célébrer la « Journée de la liberté et de la démocratie ». Il s’agit de l’un de ses fiefs, mais aussi de la ville natale d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, l’un de ses principaux opposants, disparu depuis 2008. Reportage.
La coalition rebelle centrafricaine du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre, s’est emparée dimanche de Bambari (centre-sud), l’une des principales villes du pays, au terme de combats avec les forces armées, a-t-on appris de sources concordantes sur place.
Plusieurs associations de Camerounais de l’étranger veulent faire juger Franck Biya, le fils du président camerounais, devant la justice française pour « recel de détournement de deniers publics ».
La coalition rebelle centrafricaine Séléka a annoncé samedi à l’AFP avoir pris deux nouvelles villes en Centrafrique vendredi, au lendemain de l’appel des chefs d’Etats d’Afrique centrale à la négociation.
Les chefs d’Etat d’Afrique centrale, réunis en somment à N’Djaména (Tchad), vendredi 21 décembre, appellent à un dialogue entre le gouvernement centrafricain, l’opposition et les rebelles, à Libreville, « sans délai ».
Le facilitateur et ministre ougandais de la Défense, Crypsus Walter Kiyonga, a décidé, vendredi 21 décembre, de suspendre avec effet immédiat les négociations de paix entre les rebelles du Mouvement du 23-Mars et le gouvernement congolais jusqu’au 4 janvier 2013.
La coalition rebelle qui mène une offensive en Centrafrique s’est emparée d’une nouvelle ville jeudi 20 décembre. Après dix jours de troubles, elle a annoncé qu’elle suspendait ses opérations pour « donner une chance au dialogue ». Un sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est ouvert vendredi à N’Djamena.
Ils ont pris la ville de Goma le 20 novembre, puis exigé l’ouverture de négociations avec Kinshasa à Kampala en échange de leur retrait. Ce qu’ils ont obtenu. Le 19 décembre, en raison d’un désaccord au sujet de la signature du cessez-le-feu, ils quittent la table en pleine séance de pourparlers… Qui sont ces hommes qui imposent leur loi dans l’est de la République démocratique du Congo ? Coup de projecteur sur les grandes figures du Mouvement du 23-Mars (M23).
Christophe Asselineau, associé du cabinet américain Shearman & Sterling, vient de conclure un deal entre le minier Sundance et Yaoundé pour le gisement de Mbalam.
Alors que certaines capitales, comme Rabat ou Ouaga, multiplient les aménagements paysagers, Brazzaville et Kinshasa rasent leurs espaces verts. Comment expliquer ce choix ?
Brazzaville, Pointe-Noire, Owando… Sur tout le territoire, l’État finance des programmes de logements, dont beaucoup ne trouvent pas preneur à cause de leur coût trop élevé.
Engagé dans le combat humanitaire dans l’est de la RDC depuis 2009, l’acteur et réalisateur américain Ben Affleck s’est adressé à la Chambre des représentants, mercredi 19 décembre, à Washington. Objectif : demander aux députés américains d’exercer leur influence pour rétablir la paix au Congo.