Deux ans après s’être lancé dans le solaire en Afrique, le conglomérat allemand, Siemens Energy, dégagera ses premiers revenus significatifs en 2012. Son objectif pour 2016 : un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros.
Suspendue le 21 décembre et conditionnée lundi à l’arrivée d’experts étrangers, la compilation des résultats des législatives du 28 novembre a pourtant repris mercredi. Une décision de la Ceni qui fait craindre une deuxième crise électorale.
Prudence est une fois encore le maître mot du chef de l’État camerounais Paul Biya. Dans le remaniement ministériel que celui-ci a récemment opéré, pas de bouleversement. Les nouveaux ministres ne sont pas des inconnus, les alliances sont préservées et l’opposition reste à sa place. Analyse et portraits.
Paul Biya a-t-il voulu éliminer un successeur potentiel ou simplement montrer qu’il restait le patron ? Marafa Hamidou Yaya est l’un des grands perdants du remaniement ministériel au Cameroun.
Sur les rangs pour succéder au président Paul Biya, son ancien secrétaire général Laurent Esso a été transféré au ministère de la Justice. Où il a désormais la charge compliquée de gérer l’opération anti-corruption Épervier.
Formé en Allemagne, le nouveau ministre des Finances du Cameroun, Alamine Ousmane Mey, dirigeait jusque là Afriland First Bank. Il jouit d’une bonne réputation au niveau international.
Nommé ministre d’État chargé de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi hérite d’un département régalien d’où il aura la haute main sur les collectivités territoriales et les préfets, qui sont les patrons de tous les services décentralisés de l’État.
Le ministre camerounais de la Communication avait dû céder son portefeuille en 2007. Mais Pierre Moukoko Mbonjo n’était pas pour autant en perte de vitesse.
Désormais vice-Premier ministre camerounais chargé des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali, ancien garde des Sceaux, quitte le chaudron de l’opération Épervier pour les coulisses parlementaires.
L’Union du peuple gabonais (UPG), l’un des deux grands partis d’opposition, va déposer des recours devant la Cour constitutionnelle, a annoncé le porte-parole mardi 27 décembre. L’UPG accuse le pouvoir de « fraudes massives » lors des élections législatives du 17 décembre.
Une semaine après la suspension du processus de compilation des résultats des législatives congolaises, la Commission électorale (Ceni) a annoncé lundi 26 décembre que la reprise du calcul sera conditionnée par l’arrivée d’experts américains et britanniques.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, persiste et signe : la guerre contre Kadhafi a été pour la région un facteur de déstabilisation, et la façon dont ce dernier a été tué « laissera des traces ». Pour lui, le dictateur libyen devait certes quitter le pouvoir, mais en douceur : « C’était possible », regrette-t-il.
Le secrétaire d’Etat français aux Anciens combattants Marc Laffineur, qui s’est entretenu avec le président tchadien Idriss Deby Itno samedi à N’Djamena, a déclaré à la presse que la « base française au Tchad sera maintenue » et « que le nombre d’avions » sera renforcé.
Malgré l’interdiction de tout rassemblement en faveur d’Étienne Tshisekedi décrétée par les autorités congolaises ce vendredi 23 décembre, quelques centaines de contestataires se sont rassemblés aux abords du QG général de l’opposant et du grand stade des Martyrs de Kinshasa. La police les a dispersés avec du gaz lacrymogène et des coups de feu ont été entendus. Étienne Tshisekedi a prêté serment dans sa maison de Limete.
Que faire du lourd passé colonial ? Comment se positionner par rapport à la question raciale ? Qu’est-ce qu’être noir aujourd’hui ? Dans un nouvel essai à paraître, « Le Sanglot de l’homme noir », Alain Mabanckou tente de répondre.
Les manifestations planifiées par l’opposition ce vendredi 23 décembre pour le serment d’Étienne Tshisekedi ont été interdites par les autorités de Kinshasa. Les abords du stade des Martyrs sont quadrillés par l’armée congolaise.
Le général autoproclamé Baba Laddé à la tête d’une grande alliance ? À la tête du Front populaire, cet ancien sous-officier de l’armée tchadienne n’envisage rien de moins que de renverser le président Idriss Déby et appelle à la formation d’une grande alliance avec notamment Aqmi et le Polisario. Suffisant pour inquiéter le Tchad et la Centrafrique.
Séducteur-né, le patron de la Ceni congolaise, Daniel Ngoy Mulunda, n’est jamais avare de belles paroles, mais elles ne se traduisent pas toujours dans les actes.
Le taux de participation aux législatives gabonaises du 17 décembre est de 34%, selon les chiffres officiels publiés mercredi. Le parti d’Ali Bongo emporte la victoire.
La Commission électorale nationale indépendante a décidé de suspendre la compilation des résultats des élections législatives en République démocratique du Congo, en attendant une aide technique internationale. Les résultats devraient être annoncés le 13 janvier.
L’organisation non gouvernementale Humaw rights watch (HRW) accuse, dans un rapport publié jeudi 22 décembre, les forces de sécurité du régime de Joseph Kabila d’avoir tué « au moins 24 personnes » entre le 9 et le 14 décembre en République démocratique du Congo (RDC). Les autorités judiciaires du pays vont ouvrir une enquête.
Même si elles ne remettent pas forcément en question l’ordre d’arrivée des candidats, les irrégularités constatées lors de la présidentielle du 28 novembre en RDC sont telles qu’elles décrédibilisent l’ensemble du processus électoral. Et affectent la légitimité du vainqueur proclamé et investi président mardi 20 décembre : Joseph Kabila.
Réélu lors d’une élection marquée par des fraudes massives, Joseph Kabila a été désavoué par les chefs d’État africains qui n’ont pas assisté à son investiture à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), mardi 20 décembre à Kinshasa. À l’exception du Zimbabwéen Robert Mugabe.
Affirmant que « moins de 10% » des gabonais avaient participé aux élections législatives du 17 décembre, les partis de l’opposition ont affirmé mardi qu’ils ne reconnaîtraient pas ces résultats.
Les récentes déclarations d’Étienne Tshisekedi font craindre le pire alors que Joseph Kabila a été investi président de la République ce mardi 20 décembre à Kinshasa.
La Cour pénale internationale (CPI) a refusé lundi de suspendre l’ordonnance de remise en liberté accordée vendredi à Callixte Mbarushimana. La demande émanait du procureur Luis Moreno Campo qui estime que la libération de ce haut dirigeant des rebelles hutu rwandais, accusé de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, pourrait entraver l’enquête dont il fait l’objet.
Après une année 2011 calamiteuse, la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale basée à Libreville entrevoit une embellit en 2012. Un projet de fusion avec la place financière de Douala est envisagée.