Comment lutter contre Aqmi et la dissémination des armes ? Des centaines d’élus et de représentants de la société civile venus de toute la région se sont concertés à Bamako les 10 et 11 décembre.
L’opposant Étienne Tshisekedi s’est une nouvelle fois autoproclamé président dimanche 18 décembre, s’adressant depuis son domicile à la presse et aux Congolais. Après la confirmation de la victoire de son concurrent Joseph Kabila, le candidat de l’UDPS a assuré qu’il prêterait serment vendredi, précisant que le gouvernement actuel était « démis de ces fonctions » dès à présent.
L’opposant congolais Etienne Tshisekedi, battu à la présidentielle en RD Congo par le sortant Joseph Kabila selon les résultats officiels qu’il conteste, se considère toujours le « président élu » de la RDC et veut « prêter serment vendredi », a-t-il déclaré dimanche.
Le Parti démocratique gabonais (PDG) du président Ali Bongo Ondimba est assuré d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale: il a remporté au moins 73 des 120 sièges lors des législatives de samedi, selon une source du PDG proche du ministère de l’Intérieur.
La situation était calme samedi en République démocratique du Congo, au lendemain de la réélection du président Joseph Kabila, validée par la Cour suprême en dépit de multiples irrégularités dénoncées par l’opposition qui appelle à faire « échec à ce hold-up électoral ».
L’attaquant et capitaine du Cameroun Samuel Eto’o a été suspendu 15 matches par sa Fédération vendredi après la grève des joueurs qui a provoqué l’annulation du match amical en Algérie le 15 novembre.
Les bureaux de vote censés accueillir quelque 700.000 électeurs gabonais, ouverts avec au moins une heure de retard, ont connu peu d’affluence samedi matin, pour un scrutin législatif semblant dores et déjà acquis au Parti démocratique Gabonais du président Ali Bongo.
Le président sortant de la RDC, Joseph Kabila, 40 ans, a été proclamé vainqueur de la présidentielle à un tour du 28 novembre, vendredi par la Cour suprême de justice (CSJ) malgré des semaines de contestation du scrutin au plan national et international.
Le Katangais Albert Yuma Mulimbi, 55 ans, achève en ce mois de décembre sa première année à la tête de la Générale des carrières et des mines (Gécamines) en tant que président du conseil d’administration. Une année très intense pour cet homme d’affaires venu du privé qui a pour mission de remettre à flot le navire amiral de l’économie de la RDC.
Le Katangais Albert Yuma Mulimbi, 55 ans, achève sa première année à la tête de la Générale des carrières et des mines (Gécamines) en tant que président du conseil d’administration. Avec pour mission de remettre à flot le navire amiral de l’économie de la RDC.
La Cour suprême de justice doit proclamer officiellement le vainqueur de l’élection présidentielle congolaise samedi 17 décembre. Retour sur un scrutin marqué une nouvelle fois par de multiples défaillances et fraudes, qui met la RDC au bord de l’abîme.
L’audience publique qui devait voir la Cour suprême de justice examiner la demande d’annulation des résultats de l’élection présidentielle en RDC pour fraudes a tourné court jeudi 15 décembre. Les avocats du plaignant, l’opposant Vital Kamerhe, ont quitté l’audience avant son terme en dénonçant une « parodie de justice ».
La Cour suprême de justice (CSJ) de RDC étudie la requête en annulation des résultats de l’élection présidentielle déposée par le candidat Vital Kamerhe. Les avocats de l’opposant ont protesté contre la demande de reformulation du recours faite par le président de l’instance judiciaire.
Battu par Joseph Kabila selon les résultats provisoires de la Ceni, Étienne Tshisekedi a invité mercredi 14 décembre le « peuple » congolais à manifester en RDC pour « protéger » une victoire qu’il revendique toujours.
L’UDPS, le parti d’Étienne Tshisekedi, demande aux Congolais qui le soutiennent à se tenir prêts à manifester pour protéger « la victoire » de son leader. Des rassemblements ont déjà été violemment dispersés par la police dans le sud et l’est du pays, faisant plusieurs blessés.
Après les observateurs nationaux, le Centre Carter et l’archevêque de Kinshasa, c’est au tour de la mission d’observation de l’Union européenne de regretter le manque de transparence et de pointer du doigt les nombreuses irrégularités de l’élection présidentielle du 28 novembre en RDC. Le mot fraude n’est pas prononcé, mais il est sur toutes les lèvres à Kinshasa.
Auparavant responsable de comptes clients pour Ericsson dans différents pays dont l’Algérie, l’Égypte et la Tunisie, Adam Hashem est nommé à la tête de la filiale gabonaise du groupe suédois.
Au large de l’Angola, une plateforme de dernière génération dessine de nouvelles perspectives. Le Gabon, le Congo ou le Cameroun pourraient en bénéficier un jour.
Le 17 décembre, les électeurs gabonais seront appelés à choisir leurs députés. Pour la première fois depuis le scrutin présidentiel de 2009, la majorité se soumet donc au verdict des urnes… Mais sans grand risque tant l’opposition, acculée et laminée, est au bord de l’implosion.
Ardent défenseur de la démocratie, le cardinal Laurent Monsengwo fustige les irrégularités de l’élection présidentielle du 28 novembre en RDC. Mais l’archevêque de Kinshasa invite les contestataires à « ne pas se livrer à la violence ».
Lors d’une conférence de presse à Kinshasa, le président Joseph Kabila a reconnu que le scrutin présidentiel du 28 novembre n’avait pas été parfait « à 100% ». Mais selon lui, les « erreurs » qui se sont produites n’entachent pas sa victoire, annoncée vendredi par la Ceni selon des résultats provisoires.
Deux mois d’attente : c’est le temps qu’il a fallu à Paul Biya après sa réélection pour constituer l’équipe gouvernementale chargée de conduire les « grandes réalisations » de son sixième mandat. Celle-ci ne présente que peu de changement par rapport à la précédente, mais le chef de l’État brouille les pistes en ce qui concerne ses « dauphins » présumés.
Comme la communauté internationale, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé se montre très prudent sur la situation politique en RDC, où la contestation de la « victoire » de Joseph Kabila à la présidentielle par l’opposant Étienne Tshisekedi risque de plonger le pays dans de nouvelles violences. Dans ce contexte très tendu, marqué par des suspicions de fraudes massives, le Centre Carter a commencé à lister certaines des « graves irrégularités » qui ont entaché le scrutin.
Le nouveau gouvernement camerounais, formé vendredi par le président Paul Biya à la suite de sa réélection lors de l’élection présidentielle tenue le 9 octobre, a été installé dans sa quasi-totalité samedi à Yaoundé.
Une première évaluation internationale du processus électoral en République démocratique du Congo a relevé des « irrégularités graves », mais Kinshasa, toujours quadrillée par la police, retournait dimanche à plus de normalité.
La situation restait tendue samedi en République démocratique du Congo, surtout à Kinshasa, où des violences ont fait au moins quatre morts après la réélection contestée de Joseph Kabila, et où le pouvoir menace l’opposant Etienne Tshisekedi pour s’être autoproclamé président.
« Deuil national ! Nous sommes en deuil national ! » De nombreux Kinois ont bravé la police pendant le week-end pour contester la victoire de Joseph Kabila à la présidentielle.
La tension était croissante samedi en République démocratique du Congo, surtout à Kinshasa, où des violences qui auraient fait plusieurs morts ont éclaté après la réélection contestée de Joseph Kabila, et où le gouvernement menace l’opposant Etienne Tshisekedi pour s’être autoproclamé président.