Comme Jean Ping à la tête de la Commission de l’UA, le Kenyan Erastus Mwencha souhaite se succéder à lui-même à la vice-présidence de cette institution. Et continuer son oeuvre de restructuration libérale.
… et « Paul Biya n’est pas un empereur ! » C’est en ces termes que s’exprime le cardinal Christian Tumi, qui a fêté ses 81 ans le samedi 15 octobre. Dans l’interview exclusive accordée à jeuneafrique.com, il donne son point de vue sur le déroulement de l’élection présidentielle du 9 octobre dernier. Et prône l’alternance pacifique au Cameroun grâce à la mise en place d’une nouvelle loi électorale.
Longtemps décriées pour leur vétusté et leur non-conformité aux normes internationales, les infrastructures du continent se modernisent. Et, de plus en plus, la tendance est à la privatisation de leur gestion.
Le Conseil des ministres du Gabon a validé la date des législatives pour le 17 décembre. Le scrutin risque d’être boycotté par l’opposition, qui réclame toujours un report en vue d’introduire la biométrie dans le processus électoral.
Si les prix de la dernière campagne ont redonné de l’espoir à une filière sinistrée, les perspectives sont encore trop incertaines pour crier victoire.
Alors que le conflit interethnique de la région du Dongo (RDC) a pris fin en 2010, des dizaines de milliers de réfugiés au Congo-Brazzaville ont encore peur de rentrer chez eux.
Dieudonné Kabongo a joué son dernier acte. L’artiste congolais, âgé de 61 ans, est décédé sur scène en Belgique, dans la soirée du 11 octobre, lors d’une représentation du cabaret « Les nouvelles de l’espace ».
Pour ou contre le tissage ? La perruque cousue sur les cheveux est devenue la coiffure n° 1 de la Congolaise. Mais cette mode soulève un vent de contestation. Parmi ses contempteurs, ceux et celles qui la trouvent non hygiènique et pas assez « africaine ».
Les nombreuses irrégularités et fraudes présumées relevées sur le terrain pendant l’élection présidentielle camerounaise du 9 octobre poussent au moins trois partis de l’opposition à demander l’annulation du scrutin. Mais pour Elecam et la France, ce dernier s’est déroulé de manière « acceptable », « sans dysfonctionnement majeur ».
Philippe van Winkelberg, le médecin de l’Arche de Zoé, est assigné jeudi devant le Tribunal de grande instance de Digne-les-Bains (France) par l’État tchadien qui lui réclame 6,3 millions d’euros de dommages et intérêts.
Les Camerounais ont répondu aux abonnés absents à l’élection présidentielle de dimanche. Un scrutin a priori entaché de nombreuses irrégularités ou de fraudes et même de violences dans les régions du Sud-Ouest et de l’Ouest.
Le 10 octobre 1979 éclatait en France une affaire dont le président Valéry Giscard d’Estaing ne devait jamais se remettre : celle des diamants de l’empereur Bokassa. Dans la biographie qu’il a publié le 19 octobre 2011, « VGE, une vie », l’ancien journaliste de L’Express Georges Valance revient sur l’épisode qui vit le chef de l’État s’enfermer dans sa superbe et perdre le contact avec les Français. Retrouvez les extraits que Jeune Afrique en publiait au moment de sa parution.
Malgré les dénonciations de l’opposition, la commission électorale Election Cameroon (Elecam) s’est félicitée de bon déroulement du scrutin au Cameroun et de la forte participation.
L’ancien président du Cap-Vert Pedro Pires a reçu le prix de la fondation du milliardaire soudanais Mo Ibrahim, qui récompense un chef d’État africain ayant quitté le pouvoir démocratiquement. Faute de candidats, il n’était pas attribué depuis deux ans.
Selon des agences humanitaires, on assiste à une augmentation du nombre de cas de choléra et de décès dans certaines régions de la République démocratique du Congo (RDC), où une épidémie s’est déclarée depuis le mois de mars.
Des élections de la démesure… Organiser une présidentielle et des législatives sur toute l’étendue du territoire de la RDC pour le 28 novembre est un véritable casse-tête logistique !
Le 10 octobre, à Londres, la Fondation Mo Ibrahim a rendu public son palmarès 2011 pour l’Afrique. Et remis son prix pour la bonne gouvernance, qui n’avait pas eu de lauréat en 2009 et 2010, à l’ex-président du Cap-Vert Pedro Pires.
La guerre des ports africains qui oppose depuis des années Vincent Bolloré à son ex-associé Jacques Dupuydauby, a connu, le 30 septembre, un nouveau rebondissement judiciaire au bénéfice du premier.
Virginie Takoguem, responsable locale du Social democratic front (SDF), aurait été tuée dimanche soir dans l’ouest du Cameroun, selon le principal parti d’opposition du pays.
L’élection présidentielle camerounaise s’est déroulée dans un climat électrique. De nombreux témoignages mettent en avant des cas de bourrages d’urnes présumés ou d’irrégularités flagrantes. Dans certains bureaux, le vote a commencé avec beaucoup de retard tandis que dans d’autres, le dépouillement débutait avant même la fermeture des opérations de vote, à 18 heures. Reportage.
Un cessez-le-feu a été signé dans la nuit de samedi à dimanche entre les deux groupes armés dont les affrontements avaient fait 50 morts en septembre à Bria (centre), a annoncé dimanche la radio nationale.
Les Camerounais ont commencé à voter dimanche pour un scrutin présidentiel à un tour qui a commencé en retard dans la plupart des 24.000 bureaux et qui semble promis au président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.
« Au Cameroun de Paul Biya », le livre de la journaliste française Fanny Pigeaud, suscite un vif débat. Il faut dire que la charge est sévère. Explications avec l’auteure.
John Fru Ndi, Anicet Ekanè, Paul Ayah Abine, Esther Dang, Garga Haman Adji, Bernard Muna, Édith Kah Walla, Adamaou Ndam Njoya, Jean-Jacques Ekindi : neuf noms, neuf outsiders qui n’ont que peu de chance de l’emporter face au président sortant lors de l’élection présidentielle du 9 octobre au Cameroun. Mais qui prennent date pour l’après-Biya.
Le 9 octobre, Paul Biya, 78 ans, chef de l’État depuis 1982, a brigué sans risque un nouveau septennat. Cet homme énigmatique, que la stabilité de son pays obsède au point de défier l’usure du temps, en est convaincu : les Camerounais ne sont pas encore mûrs pour le changement. Une certitude discutable, qui dissimule une angoisse bien réelle : celle de devoir un jour quitter le pouvoir…
Nous avons faim. Cette campagne ne nous intéresse pas. Ce sont tous des bandits », lâche une vendeuse de cigarettes au quartier Kondengui à Yaoundé, en parlant des candidats à la présidentielle de dimanche au Cameroun.