Le roi Mohammed VI du Maroc a félicité Ali Bongo Ondimba pour son élection à la tête du Gabon, lui adressant ses « sincères voeux de plein succès », selon le média privé gabonais en ligne Gabonews.
Alors que le climat politique reste tendu après la victoire contestée d’Ali Bongo à la présidentielle gabonaise, l’équipe nationale de football n’avait pas droit à l’erreur lors du match qui l’a opposée au Cameroun. Mais c’était compter sans Samuel Eto’o qi a offert la vicoire aux Lions Indomptables.
Ali Bongo, proclamé officiellement vainqueur de la présidentielle au Gabon, a déclaré samedi qu’il souhaitait « absolument que le calme revienne » dans le pays où des violences post-électorales ont fait au moins deux morts à Port-Gentil.
Au moins deux personnes ont été tuées à Port-Gentil, deuxième ville du Gabon, dans les violences qui secouent cette cité depuis l’annonce des résultats de l’élection présidentielle.
Le Gabon était samedi dans la crainte de nouvelles émeutes après la défaite de son équipe de football (2-0) contre le Cameroun sous les yeux d’Ali Bongo.
De nombreux habitants de Port-Gentil (ouest du Gabon) quittaient dimanche matin la ville, où un calme relatif était pourtant revenu après de nouvelles violences survenues dans la nuit malgré le couvre-feu.
Trois personnes sont mortes dans les violences post-électorales depuis le 3 septembre à Port-Gentil, capitale pétrolière du Gabon, a affirmé dimanche le ministre de l’Intérieur et de la Défense, menaçant de requérir « l’état de siège » pour mettre fin aux troubles.
Aucun incident n’a été signalé dans la nuit de dimanche à lundi à Port-Gentil. L’annonce de la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle du 30 août avait provoqué des émeutes dans la deuxième ville du Gabon.
En dépit du couvre-feu, Port-Gentil, la deuxième ville du Gabon, a été de nouveau le théâtre de violentes manifestations de mécontentements vendredi, faisant suite à l’annonce de la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle. A l’issue du conseil des ministres, un communiqué a annoncé le limogeage du gouverneur de la province dans laquelle est implantée la ville.
Alors que des troubles persistent au Gabon après l’élection controversée d’Ali Bongo pour succéder à son père en tant que chef de l’Etat, Paris n’a rien trouvé « à redire » au résultat du scrutin, s’attirant les foudres des opposants à la « Françafrique ».
La France a déclaré vendredi n’avoir pas grand chose à redire sur le processus électoral contesté qui, au Gabon, a porté Ali Bongo Ondimba à la succession de son père, Omar Bongo, au risque de s’attirer les accusations de perpétuer les vieux usages de la « Françafrique ».
Selon l’ONG de défense de la presse, les journalistes, gabonais et étrangers, chargés de la couverture de l’élection présidentielle à Libreville ont subi pour certains des menaces, pour d’autres des violences.
La Fédération internationale de football association (FIFA) a demandé, jeudi, aux autorités gabonaises d’envisager un plan B pour ne pas compromettre le match en retard Gabon – Cameroun, samedi à Libreville, en raison d’une « tension perceptible » résultant de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle.
La remise en liberté provisoire de l’ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC) Jean-Pierre Bemba a été suspendue jeudi par la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) dans l’attente d’une décision sur le fond, a annoncé la CPI.
Lançant un appel au calme, Paris a néanmoins recommandé aux Français vivant au Gabon de rester chez eux, devant les émeutes qui ont agité Libreville après l’élection contestée d’Ali Bongo.
Les manifestants, ulcérés à l’annonce de la victoire d’Ali Bongo à l’élection présidenteille gabonaise, ont libérés des prisonniers et ont pris d’assaut Libreville, où des scènes d’émeutes ont lieu en ce moment même. des slogans anti-Ali et anti-Français ont été entendus.
Le ministre français des Affaires étrangères a annoncé jeudi que Paris avait un « dispositif » pour « protéger » ses ressortissants au Gabon. Bernard Kouchner s’exprimait avant l’annonce de la victoire d’Ali Bongo, qui a entraîné des troubles.
Ali Bongo Ondimba a été élu président du Gabon avec 41,73% des suffrages, selon les chiffres publiés ce jeudi. Le fils du chef de l’Etat défunt a déclaré qu’il n’éprouvait « aucun ressentiment » envers ceux qui n’ont pas voté pour lui.
Ali Bongo, fils du défunt chef d’Etat Omar Bongo, a été proclamé officiellement vainqueur de l’élection présidentielle au Gabon jeudi, un résultat contesté par l’opposition et à l’origine d’incidents visant notamment les intérêts français.
Alors que la Cour constitutionnelle confirmait la victoire d’Ali Bongo à l’élection présidentielle, les soutiens de l’opposant Pierre Mamboundou ont appelé à la résistance.
Des manifestants, parmi lesquels des candidats de l’opposition à l’élection présidentielle gabonaise ont été dispersés jeudi matin par les forces de l’ordre. Les résultats ne sont toujours pas connus, et la population comme la communauté internationale commencent à s’impatienter, redoutant des troubles.
La situation à Port-Gentil se dégrade depuis l’annonce de la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle. Dernier épisode en date, le consulat de France a été incendié.
L’attente de la publication, initialement prévue pour mercredi soir, des résultats de l’élection présidentielle, se prolongeait pour les Gabonais, tandis que la détermination des camps de trois candidats revendiquant la victoire fait craindre des troubles.
Alors que les résultats de l’élection présidentielle gabonaise sont attendus dans la soirée, le matériel de transmission de la chaîne de télévision du présidentiable André Mba Obame ont été mitraillés par des hommes cagoulés.
Même si elle ne conteste pas le caractère « conforme à la loi » du scrutin gabonais du 30 août dernier, l’Union Africaine a cependant relevé des « irrégularités » et des « faiblesses » lors du vote.
L’atmosphère était tendue mardi à Libreville en attendant la publication, prévue pour le ce mercredi, des résultats de la présidentielle que trois candidats affirment avoir remportée, alors que le gouvernement s’est voulu rassurant sur la sécurité.