A peine leur président enterré, les Gabonais ont les yeux tournés vers l’avenir. S’ils s’étaient accomodés de leur chef d’Etat autoritaire, ils veulent maitenant un véritable renouveau. La classe politique a, elle, déjà entamé une concertation sur les prochaines élections.
Le Premier ministre gabonais Jean Eyeghé Ndong a reconnu que l’élection présidentielle consécutive à la mort du président Omar Bongo Ondimba ne pourrait pas avoir lieu fin juillet comme le prévoit la Constitution, lors d’une interview diffusée lundi par la chaîne France 24.
Le parquet de Paris a ouvert le 25 mai une enquête préliminaire pour éclaircir les conditions de la mort de Philippe de Dieuleveult. L’animateur-vedette français a disparu lors d’une expédition sur le fleuve Zaïre en 1985.
Deux candidats de l’opposition dite « modérée » au scrutin présidentiel du 12 juillet au Congo ont menacé lundi de se retirer du processus électoral, dénonçant notamment des retards dans la publication des listes électorales.
La Fédération internationale de football rendra hommage à Marc-Vivien Foé avant la finale de la Coupe des confédérations, dimanche, en Afrique du Sud. Ce footballeur camerounais était décédé d’une crise cardiaque il y a six ans en France, lors de la demi-finale de la Coupe opposant le Cameroun à la Colombie.
La Cour constitutionnelle congolaise a annoncé vendredi avoir rejeté quatre candidatures à la présidentielle du 12 juillet. Deux d’entre elles concernent le Front uni des partis de l’opposition, qui estime que cette décision « grave » est « susceptible de troubler la paix ».
Le correspondant en Guinée équatoriale de l’Agence France-Presse et de Radio France Internationale Rodrigo Angue Nguema est incarcéré depuis mercredi à la prison de Malabo pour des accusations de diffamation, a appris l’AFP auprès de sa famille et des autorités.
Le Premier ministre Jean Eyeghé Ndong a présenté vendredi à la présidente intérimaire du Gabon la démission de son gouvernement, comme l’avait décidé la Cour constitutionnelle suite au décès du président Omar Bongo, a-t-on appris de source officielle.
Le gouvernement démissionnaire du Premier ministre gabonais Jean Eyeghé Ndong a été reconduit quasiment à l’identique vendredi par la présidente Rose Francine Rogombé, qui assure l’intérim depuis le décès d’Omar Bongo Ondimba, selon des décrets lus à la télévision publique.
Un ex-détenu de Guantanamo innocenté par un juge américain et transféré au Tchad a été maintenu pendant une semaine en garde à vue par la police à N’Djamena, sans motif officiel, avant d’être libéré jeudi, a-t-on appris auprès des autorités tchadiennes.
La foule s’est pressée à la résidence d’Omar Bongo à Franceville (sud-est) pour offrir argent, chèvres et autres animaux vivants comme présents d’adieu au président gabonais défunt, salué sur sa tombe par un lâcher de colombes. Les obsèques d’Omar Bongo se sont achevées jeudi, à Franceville. Récit de la cérémonie.
Comme beaucoup d’habitants de Bongoville, ville natale d’Omar Bongo dans le Haut-Ogooué (sud-est), Eugène, 69 ans, a été « ébranlé » à l’annonce du décès du président gabonais. Et comme beaucoup, il veut pour lui une inhumation digne et « sans palabres ».
Alors que les obsèques du président gabonais s’achèvent ce jeudi avec son inhumantion à Franceville, en coulisses, on s’agite déjà pour récupérer sa place à la tête du pays.
Le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) a désigné le week-end dernier son président Martin Ziguélé pour le représenter lors de la présidentielle de 2010. Problème : l’ancien président Ange-Félix Patassé, fondateur du parti, ne reconnaît pas cette investiture et compte rentrer d’exil pour briguer la magistrature suprême.
Des soldats congolais, mécontents de ne pas avoir été payés, s’en sont pris aux Casques bleus de la Monuc, tirant contre une base des Nations Unies dans le Nord-Kivu.
Les obsèques du président gabonais Omar Bongo Ondimba se poursuivent ce mercredi dans sa ville natale de Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, dans le sud-est du Gabon où il sera inhumé jeudi.
Dix personnes ont été tuées dimanche à Birao, dans le nord-est de la Centrafrique, lorsque des hommes armés ont attaqué un site d’une ex-rébellion, l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), deux semaines après un autre assaut, a déclaré lundi ce groupe.
La gestion d’Adolphe Muzito, nommé à la tête du gouvernement il y a huit mois, est critiquée par la présidence. Est-ce l’annonce de son prochain limogeage ?
Ali Ben Bongo, fils du défunt président gabonais et candidat potentiel à sa succession, s’est engagé mardi lors des obsèques officielles à Libreville à perpétuer l’héritage d’Omar Bongo Ondimba pour « aborder sereinement » l’avenir du Gabon.
Sur fond de chants liturgiques chrétiens, cinq imams gabonais récitent, sans interruption, des versets du Coran à côté du cercueil d’Omar Bongo Ondimba: les obsèques du président du Gabon, mardi à Libreville, étaient oecuméniques à l’image de ce catholique converti à l’islam.
Séparément, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac sont arrivés mardi matin à Libreville, pour assister aux cérémonies des obsèques du président Omar Bongo.
Le président français a été hué mardi lors des obsèques du président gabonais Omar Bongo. Une cinquantaine de personnes a même pris verbalement à partie Nicolas Sarkozy.
Une quinzaine de chefs d’Etat, dont le Français Nicolas Sarkozy, assistaient mardi à Libreville aux obsèques solennelles du président Omar Bongo, symbole de la Françafrique après 41 ans au pouvoir et dont la succession attise les luttes en coulisses.
Une quinzaine de chefs d’Etat, dont le Français Nicolas Sarkozy, assistaient mardi à Libreville aux obsèques solennelles du président Omar Bongo, symbole de la Françafrique après 41 ans au pouvoir et dont la succession attise les luttes en coulisses.
Le président français Nicolas Sarkozy et une quinzaine de chefs d’Etat d’Afrique, essentiellement francophone, devaient assister mardi aux obsèques d’Omar Bongo Ondimba, qui a passé 41 ans à la tête du Gabon et dont la succession s’annonce difficile.
La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné lundi le jugement de Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la RD Congo pour cinq accusations dont crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par sa milice en République centrafricaine en 2002-2003.
Depuis l’annonce du décès du président, la population vit entre l’émotion suscitée par la mort du patriarche et l’inquiétude quant à l’avenir politique du pays.
Dans la perspective de la succession, les ténors du régime prennent discrètement position. Reste à savoir quel rôle joueront l’armée et le parti au pouvoir.