Au moins 36 000 personnes ont été déplacées par les combats au Soudan du Sud depuis vendredi, a indiqué l’ONU mardi, après quatre jours d’affrontements meurtriers à Juba entre forces loyalistes et ex-rebelles.
Face à la flambée de violence qui touche la capitale, le président de la République a demandé à ses troupes de cesser le combat. Son rival Riek Machar en a fait de même. De son côté, le secrétaire général de l’ONU réclame un embargo sur les armes ainsi que des sanctions.
Les affrontements entre les forces loyales et les ex-rebelles se poursuivent ce lundi matin à Juba. Alors que les violences ont fait au moins 270 morts, l’ONU réclame l’aide des pays de la région.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a sollicité dimanche l’aide des pays de la région, leur demandant des Casques bleus supplémentaires, pour mettre fin aux combats au Soudan du Sud qui font fuir des milliers d’habitants de la capitale Juba.
Cinq ans après son accession à l’indépendance, le plus jeune État du monde est au bord du gouffre. Malgré la signature d’un accord de paix, en août 2015, suivie du retour à Djouba du vice-président, Riek Machar, huit mois plus tard, le climat est explosif.
Ils devaient être cent, ils ne sont que trente-deux : les observateurs des droits de l’homme envoyés par l’UA au Burundi ces derniers mois ne cachent pas leur impuissance.
Alors que trois établissements bancaire du Kenya ont été placés sous administration provisoire, la croissance rapide du secteur financier soulève des questions.
Cinq soldats de l’armée loyale au président Salva Kiir sont morts jeudi soir lors d’un accrochage avec des troupes de l’ex-rébellion de Riek Machar cantonnées à Juba depuis la signature de l’accord de paix d’août 2015 censé mettre fin à la guerre civile.
Octavien Ngenzi et Tito Barahira vont faire appel de leur condamnation à la prison à perpétuité par la la Cour d’assises de Paris, ont fait savoir jeudi leurs avocats. Ces deux anciens bourgmestres rwandais étaient accusés d’avoir participé au génocide rwandais dans leur village de Kabarondo en avril 1994.
La tournée africaine du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qui s’achève ce jeudi, fut riche en symboles. En misant sur la lutte antiterroriste et le partage de la mémoire, l’État hébreu espère regagner sa place sur le continent. Et renforcer sa posture sur la scène internationale.
Human Rights Watch (HRW) a publié jeudi un rapport accablant sur la torture au Burundi. Les autorités de Bujumbura continuent de démentir toutes les allégations de l’ONG.
La cour d’assises de Paris a condamné Tito Barahira et Octavien Ngenzi à la réclusion criminelle à perpétuité. Ces deux anciens bourgmestres rwandais étaient accusés d’avoir participé au génocide rwandais dans leur village de Kabarondo en avril 1994.
La cour d’assises de Paris doit rendre son verdict mercredi dans le procès de Tito Barahira et Octavien Ngenzi, deux anciens bourgmestres rwandais accusés d’avoir participé au génocide rwandais dans leur village de Kabarondo en avril 1994.
Pour la deuxième étape de sa tournée historique en Afrique subsaharienne, le Premier ministre israélien s’est rendu au Kenya, l’un des rares alliés historiques d’Israël sur le continent. Il se rendra ce mercredi au Rwanda où il est attendu au mémorial du génocide de Gisozi à Kigali.
Ce n’est certainement pas un hasard si le Premier ministre israélien a choisi l’Ouganda pour débuter son périple africain. Ce 4 juillet marquait en effet le quarantième anniversaire du raid israélien contre les preneurs d’otages du vol 139 d’Air France. Un raid au cours duquel son propre frère, Yonatan Netanyahou a trouvé la mort.
Sihem Souid, cette ancienne policière française passée depuis par le cabinet de Christiane Taubira et le Parti socialiste, a créé son agence de communication, Edile Consulting, en octobre 2015.
Relancé en mai après plusieurs mois de blocage, le dialogue inter-burundais doit reprendre ce samedi à Arusha, la capitale tanzanienne. Une fois encore, la principale coalition d’opposition, le Cnared, devrait être absente.
L’avocat général de la Cour d’appel de Paris a requis lundi la réclusion criminelle à perpétuité contre deux anciens bourgmestres rwandais, accusés devant la Cour d’assises d’avoir participé au génocide des Tutsis en avril 1994.
Des centaines de personnes ont manifesté lundi à Nairobi pour dénoncer le meurtre d’un avocat, sauvagement assassiné. Trois policiers ont été placés en détention pour deux semaines, après leur comparution devant un tribunal de la capitale kényane.
Dans la nuit du 3 au 4 juillet 1976, l’aéroport international d’Entebbe, en Ouganda, est le théâtre d’une improbable opération militaire israélienne visant à libérer une centaine de ressortissants retenus en otage par le Front Populaire de Libération de la Palestine.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, entame ce lundi, une visite de cinq jours dans quatre pays d’Afrique subsaharienne. Très attendue, sa tournée sur le continent est la première d’un chef de gouvernement israélien depuis 1987.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a dénoncé vendredi les abus et crimes contre l’humanité commis par le gouvernement érythréen et demandé à l’Union africaine (UA) de poursuivre les responsables en justice.
Identifié par ses pairs, le corps mutilé de Willie Kimani, avocat spécialisé dans la défense des droits de l’homme, a été retrouvé jeudi soir, au sud-est de Nairobi. Trois policiers soupçonnés d’être impliqués dans le meurtre ont été arrêtés.
« Ils nous ont tués » : les mots des survivants ont empli une dernière fois la Cour d’assises de Paris, où s’achève le procès pour génocide de deux anciens bourgmestres rwandais. « Rendez leur justice », ont plaidé jeudi et vendredi les avocats des parties civiles.
Six personnes ont été tuées par balle vendredi dans le nord-est du Kenya. Ils ont été tués lors d’une attaque menée contre deux bus par des hommes soupçonnés d’être des islamistes somaliens Shebab, a annoncé la police kényane.
Au moins huit personnes ont été tuées et plus de vingt ont été blessées jeudi par l’explosion d’une mine au passage de leur minibus à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la capitale somalienne Mogadiscio, ont indiqué à l’AFP plusieurs témoins. L’attaque est attribuée aux rebelles islamistes Shebab.
Des chercheurs se sont penchés sur trois camps de réfugiés au Rwanda pour déterminer leur impact sur l’économie locale. Il ressort de leur rapport, publié fin juin par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), que les occupants de ces camps peuvent être bénéfiques aux pays qui les accueillent.
Le Conseil de sécurité a reconduit mercredi le mandat de la mission de l’ONU au Darfour (Minuad), sans modifier le niveau de ses effectifs militaires et policiers, a-t-on appris par communiqué.