L’ONU a ouvert une enquête sur de nouvelles allégations de violences sexuelles particulièrement sordides qu’auraient exercées en Centrafrique des soldats de la force française Sangaris et des Casques bleus burundais et gabonais. Paris a promis jeudi de faire « toute la lumière » sur ces accusations.
Kigali nie, mais Bujumbura ne veut pas en démordre, convaincu que son voisin fait bien plus qu’accueillir des exilés. Paul Kagamé sait pourtant à quel point il serait risqué d’afficher ses sympathies.
Incarcéré au Burundi depuis décembre, accusé d’espionnage, l’ancien diplomate et ministre rwandais Jacques Bihozagara est mort subitement dans sa prison le 30 mars. Dans un contexte extrêmement tendu entre les deux pays, Kigali demande des éclaircissements.
La Cour suprême d’Ouganda a rejeté jeudi un recours contre l’élection du président Yoweri Museveni à la présidentielle du 18 février, faute de preuves soutenant les accusations de votes multiples.
L’ONU en Somalie a appelé jeudi la communauté internationale à financer 105 millions de dollars (92 millions d’euros) d’aide alimentaire à un million de personnes menacées par la famine en raison de la sécheresse intense.
La Cour pénale internationale (CPI) doit-elle se pencher sur les nombreuses accusations d’exécutions extra-judiciaires, de tortures et d’arrestations arbitraires au Burundi ?
Alors que les violences continuent au Burundi, l’Union européenne (UE) envisage de réduire son soutien financier au contingent burundais déployé au sein de la force de maintien de la paix en Somalie (Amisom), selon des sources diplomatiques citées par Reuters.
Sept personnes ont été blessées, dont deux grièvement, dans l’explosion de deux grenades lancées contre un bus de la police burundaise mardi à la périphérie de Bujumbura, la capitale.
Des soldats rebelles sud-soudanais sont arrivés lundi à Juba, selon les observateurs internationaux. C’est la première étape de la mise en oeuvre de l’accord de paix signé il y a sept mois entre les belligérants de la guerre civile qui ravage le Soudan du Sud depuis plus de deux ans.
Il aurait volontiers savouré une retraite paisible, assure-t-il, mais à l’en croire ses concitoyens ne l’entendaient pas de cette oreille. Au pouvoir depuis 1999, le chef de l’État sera candidat à sa propre succession le 8 avril, et le scrutin s’annonce sans surprise.
Le parti au pouvoir au Burundi a accusé le président rwandais, Paul Kagamé, de chercher à « exporter » le génocide après l’avoir « expérimenté » lors du génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda, dans un communiqué parvenu à l’AFP dimanche.
Le Kényan Geoffrey Kamworor, tenant du titre, a été sacré champion du monde de semi-marathon devant son compatriote Bedan Karoki et le Britannique Mo Farah, double champion olympique de Londres, samedi, à Cardiff.
L’État burundais est-il au bord de l’asphyxie financière ? L’inquiétude monte à Bujumbura après les suspensions des aides internationales au régime de Pierre Nkurunziza, dépendant à près de 50% de l’aide internationale.
Des sites naturels marocain, algérien, ghanéen, malgache et tanzanien font partie des nouveaux protégés de l’Unesco. Ils ont été choisi pour la richesse de leur écosystème et la nécessité de protéger ce qui fait leur beauté.
Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont confirmé mercredi l’ensemble des 70 chefs d’accusation de crimes de guerre et crimes contre l’humanité présentés contre Dominic Ongwen, figure importante du commandement militaire de la rébellion ougandaise l’Armée de résistance du seigneur (LRA), ouvrant la voie à un procès.
Un second officier, le major Didier Muhumpundu, a été tué dans la journée de mardi à Bujumbura, quelques heures seulement après l’annonce de l’assassinat du lieutenant-colonel Darius Ikutare, accusé d’être impliqué dans la répression.
Le lieutenant-colonel Darius Ikurature, accusé d’être impliqué dans la répression des opposants au régime de Pierre Nkurunziza, a été tué ce mardi à Bujumbura, selon des sources militaires.
À l’occasion du Africa CEO Forum, qui se tient les 21 et 22 mars à Abidjan – pour la première fois en Afrique -, J.A. a donné la parole aux patrons sur le sujet de l’intégration régionale, essentiel à l’essor de leurs entreprises. Parmi eux : Karim Sadek, le directeur général de la division transports de Qalaa Holdings.
Le gouvernement français n’avait toujours pas à la mi-mars pris la décision d’envoyer ou non une délégation à Kigali le 7 avril pour la commémoration du déclenchement du génocide de 1994.
Les électeurs ont voté dans le calme dimanche pour les élections présidentielle et législatives sur l’archipel semi-autonome tanzanien de Zanzibar, organisées malgré le boycott de l’opposition après l’annulation controversée du scrutin d’octobre pour irrégularités.
Le génocidaire rwandais présumé Ladislas Ntaganzwa, détenu par Kinshasa, a été remis dimanche au Comité de suivi des tribunaux pénaux internationaux de l’ONU par les autorités de la République démocratique du Congo et conduit au Rwanda.
Le PIB du Rwanda a augmenté de +6,9 % en 2015, contre +7 % en 2014, porté notamment par la bonne santé du secteur agricole et des services. Les comptes extérieurs du pays se sont toutefois détériorés, en raison notamment de la baisse des revenus des exportations minières.
Le gouvernement du Burundi a mis en garde jeudi les responsables de certaines Églises qui « sèment la zizanie et la désolation » au sein de la population en prêtant « main-forte aux fauteurs de troubles et aux terroristes », a-t-il estimé.
Le 29 février, le Rwanda informait l’Union africaine de sa décision de se retirer de l’une des options prévues pour la saisine de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), qui siège à Arusha, en Tanzanie.
Trente membres du groupe islamiste radical Shebab ont été tués mercredi dans des affrontements dans le sud et le nord-est de la Somalie, ont annoncé séparément l’armée kényane et les autorités locales.
Alors que le Conseil de sécurité doit voter une nouvelle résolution sur la RD Congo d’ici à la fin du mois, Kinshasa réclame une nouvelle réduction des effectifs militaires de la Mission de l’ONU (Monusco) sur son territoire, estimant que la situation sécuritaire s’est « nettement améliorée ». Le gouvernement congolais souhaite par ailleurs bénéficier de « l’appui » onusien dans l’organisation de ses élections, mais refuse tout « accompagnement ».