Le groupe terroriste somalien d’idéologie salafiste a repris ce vendredi le contrôle du port stratégique de Merka, situé au sud-est de la Somalie, à 100 km de Mogadiscio. La reconquête du port de Merka permettra de nouveau aux Shebab d’avoir un accès direct à la mer et de se livrer à différents trafics.
Rentré au pays après deux décennies d’exil, l’ancien chef rebelle conteste toujours la réélection de Pierre Nkurunziza mais a accepté la vice-présidence de l’Assemblée. Rencontre avec un homme insaisissable, dont on ne sait s’il s’est rangé ou s’il attend son heure.
La police indienne a arrêté jeudi cinq hommes dans l’enquête sur des violences subies par une étudiante tanzanienne frappée à Bangalore (sud) par une foule en furie qui lui a arraché son tee-shirt.
Un accord de principe sur le montant de la redevance que paie le Soudan du Sud au Soudan pour l’utilisation de ses oléoducs a été conclu par les ministres du Pétrole des deux pays, selon des informations de presse parues jeudi.
Au Kenya, pays féru de nouvelles technologies, Uber a fait une entrée fracassante sur le marché en 2015, au grand dam des chauffeurs de taxi, accusés de répliquer en multipliant les actes de vandalisme et les agressions envers leurs concurrents.
Selon des déclarations faites mercredi par un pilote, l’explosion qui a troué, la veille, le fuselage d’un avion de ligne somalien et l’a contraint à un atterrissage d’urgence à Mogadiscio a probablement été causée par un engin explosif à bord.
L’envoyé spécial de Barack Obama pour les Grands lacs, Tom Perriello, était présent à Addis-Abeba pour le sommet de l’Union africaine, les 30 et 31 janvier. Il répond aux questions de Jeune Afrique sur les deux dossiers chauds de la région : la crise au Burundi et le blocage du processus électoral en RD Congo.
Le ministère public a annoncé mercredi avoir fait appel du verdict rendu le 15 janvier dernier par la Cour suprême qui avait condamné quatre généraux à la prison à vie pour leur implication dans la tentative de coup d’État de mai dernier.
C’est sans la doute la campagne électorale la plus digitale de l’histoire des Grands Lacs. Depuis son lancement au début de juillet 2015 et à quelques jours de la présidentielle prévue le 18 février, les candidats se livrent une virulente bataille 2.0 sur les réseaux sociaux.
À la clôture du sommet de l’UA, le 31 janvier à Addis Abeba, le président kényan a plaidé en faveur du retrait des pays africains du statut de Rome (1998) qui fonde la Cour pénale internationale (CPI). Une proposition en ce sens a même été adoptée à huis-clos par l’assemblée des chefs d’État présents.
Commis en octobre 2015 dans l’État d’Unité, ce crime ne constitue que l’une des nombreuses violations des droits humains et du cessez-le-feu listées dans un rapport d’observateurs internationaux transmis à l’Union africaine le 28 janvier.
Le chef de l’État tchadien Idriss Déby Itno vient d’être désigné pour un an à la présidence de l’Union africaine (UA). Il a donné sa première interview à Jeune Afrique. Pour lui, le Burundi ne doit pas s’imaginer que l’absence d’intervention militaire à ce stade est un blanc seing. Il prévient : si la situation dégénère, l’UA fera usage de la force.
Après trois jours de discussions, l’Union africaine a décidé d’envoyer une délégation de « hautes personnalités » pour obtenir le consentement de Bujumbura pour l’envoi d’une force dans le pays. Celle-ci sera déployée « si le Burundi l’accepte », a précisé le commissaire Paix et sécurité, Smaïl Chergui.
Il y a peu encore, la forêt ougandaise Zika était une petite réserve connue des seuls ornithologues et scientifiques. Mais l’épidémie du virus éponyme, qui affecte le continent américain, vient de lui conférer une soudaine notoriété.
Des militants ougandais ont mis en garde sur les menaces pesant sur la liberté de la presse, après la fermeture d’une radio qui avait diffusé une interview avec un candidat de l’opposition à la présidentielle du 18 février.
La réunion tant attendue du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine sur le Burundi a finalement débouché sur une nouvelle impasse. Face au refus de Bujumbura de toute intervention militaire sur son sol, aucune majorité ne s’est dégagée pour imposer une quelconque décision.
Au moment même où les diplomates du Conseil de sécurité de l’ONU atterrissaient à Bujumbura, le 21 janvier, un diplomate français de haut rang dressait ce constat : « La liste de ceux qui font pression sur le Burundi est plus courte, hélas, que celle de ceux qui ne font rien. »
Arrêtés jeudi à Bujumbura, le journaliste français Jean-Philippe Rémy et le photographe britannique Phil Moore ont été finalement libérés sans inculpation, vendredi après-midi.
Le groupe français, numéro trois mondial du transport en conteneurs et numéro deux en Afrique, utilisera l’île comme point stratégique au sein de l’océan Indien, notamment à destination de l’Afrique de l’Est.
La police burundaise a annoncé jeudi soir l’arrestation de 17 personnes dont Jean-Philippe Rémy et Phil Moore, deux journalistes étrangers, dans un quartier contestataire de Bujumbura.
Une interruption des livraisons d’aide alimentaire pourrait avoir lieu d’ici « quelques mois » en Ethiopie, où des millions de personnes sont confrontées à de graves pénuries alimentaires à cause de la sécheresse, ont alerté les Nations unies dans un rapport reçu jeudi par l’AFP.
En soi, l’observation d’une girafe est déjà exceptionnelle, tant l’espèce est menacée partout en Afrique. Mais voir Omo, en Tanzanie, offre un spectacle encore plus impressionnant : atteinte d’une maladie génétique, elle arbore un pelage blanc dépigmenté.
Quatre ans après une dispute qui avait dégénéré en conflit armé en 2012 entre les deux pays, le président soudanais, Omar el-Béchir, a ordonné mercredi la réouverture de la frontière contestée avec le Soudan du Sud.
Le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) s’est ouvert mercredi à Addis-Abeba. Cette réunion de deux jours des ministres africains des Affaires étrangères est un prélude au 26e sommet des chefs d’État et de gouvernement qui se tient les 30 et 31 janvier. Tour d’horizon des enjeux clés.
Les Burundais se souviendront longtemps du passage à l’année 2016. Jamais depuis la dernière guerre civile de 1993-2005, le pays n’avait traversé une crise politico-humanitaire aussi catastrophique.
Dans un rapport remis au Conseil de sécurité, des experts de l’ONU recommande de sanctionner le président du Soudan du Sud ainsi que le chef des rebelles, tous deux jugés responsables des violences commises pendant la guerre civile qui dure depuis deux ans. Ils proposent également d’imposer un embargo sur les armes sur le pays.