Un imam rwandais, soupçonné d’être impliqué dans le recrutement de jeunes pour aller combattre en Syrie dans les rangs du groupe jihadiste État islamique (EI) a été abattu samedi par la police rwandaise, a-t-elle indiqué, dans un communiqué.
À quelques semaines du scrutin présidentiel prévu le 18 février, le climat politique se tend en Ouganda. L’affaire Christopher Aine, disparu depuis le 17 décembre (la date elle-même est discutée), s’est transformée en un thriller politico-judiciaire qui embarrasse les autorités.
Alors que le pays s’enfonce dans la violence, un rapport onusien, divulgué début janvier, évoque différents scénarios. Y compris celui d’un génocide. S’alarme-ton trop vite, ou faut-il intervenir avant qu’il ne soit trop tard ?
Onze soldats burkinabè, anciens membres du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité auteur d’un putsch raté en septembre, ont été interpellés après l’attaque vendredi d’un dépôt d’armes près de Ouagadougou, a déclaré dimanche l’armée burkinabè.
Pascal Nyabenda l’admet volontiers : exercer simultanément la présidence du parti au pouvoir (le CNDD-FDD) et celle de l’Assemblée nationale – ce qui fait de lui l’un des hommes les plus influents du régime Nkurunziza – n’est pas chose aisée.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU ont prôné samedi une solution « par étapes » avec les dirigeants de l’Union africaine pour tenter d’enrayer l’escalade des violences au Burundi, dont le président Pierre Nkurunziza s’oppose à toute ingérence internationale.
Le président Isaias Afwerki a assuré samedi qu’aucune crise alimentaire ne menaçait l’Erythrée malgré la grave sécheresse qui frappe des millions de gens dans son pays comme dans le reste de la Corne de l’Afrique.
« Même ici, on a peur des Imbonerakure, ces jeunes armés du régime. Nous voulons vraiment qu?on nous éloigne de la frontière ». Comme Élias Ngahobahe, de nombreux Burundais du camp de réfugiés de Lusenda, dans l?est de la République démocratique du Congo, craignent pour leur sécurité.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU qui ont rencontré vendredi le président du Burundi Pierre Nkurunziza, ont reconnu qu’il y avait eu peu de progrès concernant le déploiement d’une force africaine et une reprise des discussions avec les opposants.
C’est à sa manière, d’un tweet ironique et rageur, que le président rwandais a répondu à la « profonde déception » manifestée par le département d’État américain, après l’annonce, le 31 décembre, de sa très probable candidature à un nouveau mandat : « Il y a pas mal de choses très décevantes qui se produisent de par le monde. Nous, nous souhaitons porter notre fardeau et ne pas être celui des autres. Je vous promets que nous n’avons pas l’intention de décevoir quiconque, à commencer par nous-mêmes. »
Les rebelles Shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont revendiqué l’attaque contre un restaurant du front de mer de la capitale somalienne qui a fait au moins 19 morts, a indiqué la police ce vendredi.
Alors que les ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU doivent rencontrer vendredi le président burundais Pierre Nkurunziza pour tenter de le convaincre d’accepter le déploiement d’une force de paix africaine, Bujumbura a été une nouvelle fois la proie des violences jeudi.
Dans les collines qui entourent la capitale burundaise, la tension est palpable. Les descentes de l’armée sont fréquentes et les arrestations nombreuses. Parfois pour quelques heures, parfois pour plus longtemps… Reportage dans ces montagnes où, aujourd’hui comme par le passé, on parle à voix basse.
Il s’agit vraisemblablement du plus vieux massacre connu de l’histoire de l’humanité. La revue scientifique Nature a annoncé mercredi la découverte des restes de 27 personnes tuées… à l’époque de l’âge de pierre.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU ont décollé mercredi pour le Burundi. Ils vont tenter de persuader le gouvernement d’ouvrir un dialogue avec l’opposition et d’accepter le déploiement d’une force de l’Union africaine.
Dès jeudi s’ouvrira une nouvelle phase de la procédure dans l’affaire Dominic Ongwen de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), au sein de la Cour pénale internationale (CPI). La procureure Fatou Bensouda a jusqu’au 27 janvier pour convaincre les juges que le dossier est suffisamment solide pour mener à bien le procès.
Le bilan de l’attaque, le 15 janvier, d’une base militaire kényane du sud de la Somalie, restait inconnu mardi, au lendemain du rapatriement à Nairobi des quatre premiers corps de soldats tués. Toutefois, les Shebab, habitués à exagérer les pertes, ont fait état de plus de cent soldats abattus.
Djibouti a lancé la construction d’une centrale solaire de 300 mégawatts (MW) et planifie l’installation d’un parc éolien de 60 MW. La première phase de la centrale solaire, construite par le groupe Green Enesys, devrait entrer en fonction avant fin 2016.
Ils sont désormais plus de 200 000 civils sud-soudanais hébergés dans les sept bases que l’ONU au Soudan du Sud, a annoncé lundi la Mission locale de l’ONU.
Du 16 janvier au 7 février, le Rwanda accueille la quatrième édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN). Un tournoi réservé aux footballeurs africains évoluant sur le continent. Qui va l’emporter ?
La Cour suprême du Burundi a condamné vendredi quatre généraux à la prison à vie pour avoir organisé la tentative de coup d’État manqué des 13 et 14 mai 2015, neuf officiers à 30 ans de prison pour y avoir pris part et huit hommes de troupe à 5 ans. Sept personnes ont en revanche été acquittées, selon une source présente à l’audience.
En 2011, le Rwanda avait déjà accueilli la CAN des moins de 17 ans. La venue du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) du 16 janvier au 7 février à Kigali, Butare et Gisenyi, les trois sites retenus pour recevoir les seize équipes de football qualifiées, souligne l’importance croissante accordée par le Rwanda au sport en général… et au football en particulier.
L’ONU hausse le ton. Les Nations unies ont dénoncé vendredi 15 janvier l’existence de massacres ethniques, des charniers et des viols collectifs commis par les forces de sécurité au Burundi.
Tout à la fois président de l’Assemblée nationale et président du parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie – Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), Pascal Nyabenda, 49 ans, est devenu l’un des hommes forts du régime lorsque les tensions se sont accrues voici huit mois.
Les islamistes somaliens shebab ont pris d’assaut vendredi 15 janvier un camp du sud de la Somalie hébergeant des militaires kényans de l’Amisom, la Force de l’Union africaine (UA) en Somalie, et des soldats somaliens. Selon les premières informations, des morts sont à déplorer.
Dans une note confidentielle adressée le 6 janvier au Conseil de sécurité, Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, n’écarte pas l’hypothèse d’un génocide à venir au Burundi et estime que des Casques bleus devraient être envoyés sur place. Partagez-vous cet avis ?