Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est arrivé lundi à Bujumbura pour tenter de trouver une issue à la crise au Burundi. La nuit dans la capitale burundaise a été marquée à nouveau par une vague d’attentats à la grenade faisant de nombreuses victimes.
Cette triple attaque à la grenade dans la capitale burundaise, qui a fait deux morts et une dizaine de blessés, intervient à quelques heures de la visite du Secrétaire général des Nations unies.
Samedi dernier, le président rwandais Paul Kagamé s’est exprimé sur la plateforme de microblogging Twitter au sujet de la crise en cours au Burundi. D’une manière assez peu conventionnelle.
Il comprend ceux qui ont fait le choix des armes, mais ne s’y résout pas : le président du Cnared veut croire que toutes les voies du dialogue avec le pouvoir n’ont pas été épuisées.
Le principal chef d’opposition, arrivé deuxième à l’élection présidentielle, a été arrêté ce lundi par la police alors qu’il prévoyait de se rendre le jour même au siège de la Commission électorale pour contester les résultats du scrutin.
Le président ougandais Yoweri Museveni a remercié dimanche les Ougandais de l’avoir réélu pour un cinquième mandat à l’issue d’un scrutin dénoncé comme « frauduleux » par des partis de l’opposition, qu’il a qualifiés de « trouble-fêtes ».
Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 30 ans, a été réélu président de l’Ouganda pour un cinquième mandat de cinq ans, a annoncé samedi la Commission électorale.
Le chef de l’État sortant, Yoweri Museveni, est largement en tête de l’élection présidentielle en Ouganda, avec 61,55% des voix sur 83% des bureaux de vote dépouillés, selon les résultats partiels publiés samedi matin par la Commission électorale.
La justice burundaise a annulé des mandats d’arrêt internationaux contre quinze personnalités dont Léonard Nyangoma et plusieurs leaders de l’opposition en exil.
Bureaux de vote ouverts avec plusieurs heures de retard, électeurs frustrés, principal candidat d’opposition interpellé, réseaux sociaux bloqués… Le premier tour de l’élection présidentielle en Ouganda, jeudi, a été très mouvementé.
Déjà interpellé le 15 février, Kizza Besigye, opposant historique à Yoweri Museveni, a de nouveau été brièvement arrêté jeudi, alors que les opérations de vote ont pris du retard.
Sebastian Coe, le président de la Fédération internationale d’athlétisme, a menacé jeudi d’exclure le Kenya des Jeux olympiques de Rio si le pays ne respectait pas les règles de l’Agence mondiale antidopage.
Au pouvoir depuis trente ans, Yoweri Museveni tentera d’obtenir un cinquième mandat de président le 18 février. Avec déjà la quasi-certitude de l’emporter face à une opposition divisée.
Sur le papier, Yoweri Museveni reste le favori de l’élection présidentielle de jeudi, même si son avance fond dans les sondages. Au pouvoir depuis 1986, le « Mzee » (le vieux) se présente pour un quatrième mandat et doit affronter sept autres candidats, dont deux pourraient l’obliger à disputer un second tour, autrement plus incertain.
Près d’un million d’enfants en Afrique de l’Est et australe sont atteints de malnutrition aiguë sévère en raison de la sécheresse qui touche le continent et qui devrait s’aggraver à cause du phénomène climatique El Niño.
Les motos-taxis sont interdits de circulation dans le centre de Bujumbura à partir de mardi, et des patrouilles de policiers fouillent également les véhicules qui circulent d’une commune à l’autre de la capitale. Lundi, plusieurs explosions de grenades ont fait un mort et une trentaine de blessés.
À trois jours de la présidentielle, au moins une personne est morte lundi dans de violents heurts entre opposition et forces de l’ordre, qui ont lancé des gaz lacrymogènes et brièvement arrêté Kizza Besigye, l’un des principaux candidats de l’opposition ougandaise.
L’opérateur de téléphonie mobile présent dans quatre pays africains s’adjoint les services d’Alepo, une société américaine spécialisée dans la monétisation des données mobiles.
Kizza Besigye, opposant historique à Yoweri Museveni, a été brièvement arrêté par la police à Kampala, lundi. Une interpellation qui survient à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle du 18 février.
La Police nationale du Burundi (PNB) est désignée par diverses ONG et par de nombreux habitants des quartiers contestataires comme l’un des rouages, à Bujumbura, de la répression menée par le régime depuis dix mois. Pierre Nkurikiye, son porte-parole, répond aux critiques.
Les insurgés islamistes somaliens shebab ont revendiqué samedi dans un communiqué l’attentat à l’explosif commis le 2 février contre un avion de ligne de la compagnie régionale Daallo peu après son décollage de Mogadiscio.
Plus de six mois après avoir ratifié du bout des lèvres l’accord de paix en août 2015, Salva Kiir a finalement consenti à renommer son ennemi juré Riek Machar au poste de vice-président.
Alors que le gouvernement burundais s’oppose toujours à une intervention africaine sur son sol, les chefs d’État réunis lors du 26e sommet de l’Union africaine (UA) ont renoncé à la lui imposer. Mais le commissaire à la paix et à la sécurité, l’Algérien Smaïl Chergui, ne renonce pas à convaincre Bujumbura. Et milite pour que les troupes africaines soient davantage mobilisées dans les crises qui agitent le continent. Entretien.
Le Rwanda a fait part vendredi de son intention de renvoyer les réfugiés burundais qui sont sur son sol vers d’autres pays. Kigali est accusé d’ingérence dans les affaires du Burundi.
Jeudi, l’Agence mondiale antidopage (AMA) s’est dite « extrêmement troublée » par les révélations de deux athlètes kényanes. Elles accusent leur fédération de corruption dans la gestion de suspension pour dopage.