Un ancien officier supérieur de l’armée burundaise a proclamé mercredi 23 décembre la naissance officielle d’une rébellion, les Forces républicaines du Burundi, regroupant selon lui les principaux groupes armés opérant dans le pays. Leur objectif : chasser du pouvoir le président Pierre Nkurunziza.
Le Conseil national pour le respect de l’accord d’Arusha et la restauration d’un État de droit au Burundi (Cnared), coalition de tous les groupes opposés au troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza, a annoncé mercredi avoir été invité aux pourparlers qui s’ouvriront le 28 décembre en Ouganda.
Paul Kagamé, le président rwandais, a indiqué mardi soir que son pays n’enverra pas de troupes de maintien de la paix au Burundi, assurant que le Rwanda « contribuera sous une autre forme ».
Des affrontements avec la police ont eu lieu lundi à Djibouti. Au moins sept civils ont été tués et 23 blessés, selon le gouvernement. De son côté, l’opposition parle d’une vingtaine de morts.
Après le gouvernement et le Parlement, le Conseil national de sécurité du Burundi a réitéré mardi le rejet d’une mission de paix de l’Union africaine (UA) dans le pays, prétextant qu’il n’existe aucune « menace de génocide » qui justifierait un déploiement de troupes africaines sur son sol.
Selon la médiation est-africaine, des représentants de la rébellion de Riek Machar et ceux du gouvernement sud-soudanais se sont rencontrés mardi pour la première fois à Juba en vue de mettre en application l’accord de paix, signé fin août.
Paul Kagamé a remercié les Rwandais d’avoir massivement voté « oui » lors du référendum constitutionnel qui lui a ouvert la voie pour potentiellement diriger le pays jusqu’en 2034. Le président rwandais est toutefois resté bien silencieux sur sa candidature aux élections de 2017.
Les deux chambres du Parlement burundais, réunies en Congrès extraordinaire, ont appelé lundi le gouvernement à préserver la souveraineté du Burundi, dénonçant l’annonce par l’Union africaine (UA) du déploiement d’une mission de maintien de la paix dans le pays.
L’incident qui a provoqué l’atterrissage en urgence à Mombasa, au Kenya, d’un avion d’Air France, en provenance de l’île Maurice et à destination de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle à Paris, était « une fausse alerte », a indiqué dimanche à la presse le PDG de la compagnie aérienne, Frédéric Gagey
Le Burundi n’autorisera pas le déploiement sur son sol d’une mission de l’Union africaine qui serait considérée comme une force d’invasion et d’occupation si l’UA passait outre le refus de Bujumbura, a déclaré dimanche un porte-parole de la présidence.
La 10e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la première organisée en Afrique, s’est soldée samedi à Nairobi sur un constat d’échec concernant le cycle de Doha, mais a offert des avancées sur le front des subventions aux exportations agricoles.
La Maison Blanche a exhorté samedi le président rwandais Paul Kagamé à respecter les limites existantes concernant le nombre des mandats présidentiels, après l’acceptation massive par référendum d’une réforme constitutionnelle qui lui permet de se représenter en 2017.
Un avion d’Air France, en provenance de l’île Maurice et à destination de l’aéroport Charles-de-Gaulle à Paris, a fait un atterrissage d’urgence dans la nuit de samedi à dimanche à Mombasa, au Kenya, après la découverte d’un colis suspect à bord, a annoncé la police kényane.
Au moins quatre personnes ont été tuées et neuf blessées samedi dans une fusillade entre des hommes armés et les gardes du corps d’un responsable gouvernemental, suivie quelques minutes plus tard de l’explosion d’une voiture piégée, à Mogadiscio, la capitale somalienne, selon la police et des témoins.
Kinshasa détient le présumé génocidaire rwandais Ladislas Ntaganswa et pourrait demander à Kigali l’extradition de Laurent Nkunda en échange de celle de l’ancien maire de Nyakizu.
Au moins 75 personnes ont été tuées ces dernières semaines par les forces de sécurité éthiopiennes qui ont ouvert le feu contre des manifestations dans la région Oromia, a accusé samedi l’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW).
Les Rwandais ont voté massivement en faveur d’une révision de la Constitution qui doit permettre au président Paul Kagame de se présenter pour un nouveau mandat et de potentiellement de diriger le pays jusqu’en 2034, selon les résultats partiels du référendum publiés samedi.
Marie-Louise Baricako, présidente de l’association Des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi, réagit au climat d’insécurité qui règne au Burundi. Interview.
Championne d’Afrique, la Côte d’Ivoire occupe logiquement la première place du sixième classement des sélections nationales de Jeune Afrique. Le Ghana, la RDC, l’Algérie et le Congo suivent, alors que l’Ouganda s’installe dans le Top 10. À noter les belles progressions de Madagascar et du Swaziland.
Alors que la polémique enflait, la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), a décidé de suspendre le déploiement de Gaspard Baratuza, porte-parole de l’armée burundaise et soupçonné d’avoir pris part aux exactions menées par le régime de Pierre Nkurunziza.
L’Union africaine a annoncé vendredi 18 décembre avoir voté le principe d’un envoi de troupes africaines au Burundi. La veille, les membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) avaient affirmé que « l’Afrique ne permettra pas un autre génocide sur son sol ».
Les Rwandais ont commencé à voter vendredi au référendum qui devrait sans surprise autoriser le président Paul Kagamé à briguer un nouveau mandat. Et à potentiellement diriger le pays jusqu’en 2034.
La filiale de l’Agence française de développement annonce avoir acquis 15 % de Ciel Healthcare Limited, filiale hospitalière du groupe mauricien Ciel, active à Maurice et en Ouganda.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a demandé jeudi l’envoi « en urgence » d’experts indépendants pour enquêter sur les exactions commises au Burundi.
À l’issue d’une réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine à Addis-Abeba, les États membres ont fait savoir jeudi que l’Afrique ne laissera pas un autre génocide se dérouler sur le continent. Allusion aux violences en cours au Burundi.
Le quotidien britannique « Financial Times » affirme que le nouveau dirigeant de la banque britannique, active dans une quinzaine de pays africains, étudie la possibilité de céder la totalité ou une partie de ses actifs sur le continent.
Son procès s’est ouvert lundi 14 décembre à Gitega. Mais le général Cyrille Ndayirukiye, incarcéré depuis sept mois pour avoir été l’un des principaux instigateurs du putsch avorté du 13 mai, n’a déjà plus d’avocats. Ses trois défenseurs – deux Burundais et un Belge – ont en effet été récusés par le Parquet. Bernard Maingain, l’avocat belge, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Alors que le Soudan du Sud est depuis deux ans en proie à une guerre civile qui ne faiblit pas, le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé mardi le mandat de sa mission, la Minuss, renforçant un peu ses effectifs et ses moyens d’action.
Alors qu’il défend quatre putschistes présumés, l’avocat belge Bernard Maingain a été lui-même été accusé par le procureur, au moins verbalement, de complicité avec ses clients et récusé par la justice.