Au moment même où les diplomates du Conseil de sécurité de l’ONU atterrissaient à Bujumbura, le 21 janvier, un diplomate français de haut rang dressait ce constat : « La liste de ceux qui font pression sur le Burundi est plus courte, hélas, que celle de ceux qui ne font rien. »
Arrêtés jeudi à Bujumbura, le journaliste français Jean-Philippe Rémy et le photographe britannique Phil Moore ont été finalement libérés sans inculpation, vendredi après-midi.
Le groupe français, numéro trois mondial du transport en conteneurs et numéro deux en Afrique, utilisera l’île comme point stratégique au sein de l’océan Indien, notamment à destination de l’Afrique de l’Est.
La police burundaise a annoncé jeudi soir l’arrestation de 17 personnes dont Jean-Philippe Rémy et Phil Moore, deux journalistes étrangers, dans un quartier contestataire de Bujumbura.
Une interruption des livraisons d’aide alimentaire pourrait avoir lieu d’ici « quelques mois » en Ethiopie, où des millions de personnes sont confrontées à de graves pénuries alimentaires à cause de la sécheresse, ont alerté les Nations unies dans un rapport reçu jeudi par l’AFP.
En soi, l’observation d’une girafe est déjà exceptionnelle, tant l’espèce est menacée partout en Afrique. Mais voir Omo, en Tanzanie, offre un spectacle encore plus impressionnant : atteinte d’une maladie génétique, elle arbore un pelage blanc dépigmenté.
Quatre ans après une dispute qui avait dégénéré en conflit armé en 2012 entre les deux pays, le président soudanais, Omar el-Béchir, a ordonné mercredi la réouverture de la frontière contestée avec le Soudan du Sud.
Le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) s’est ouvert mercredi à Addis-Abeba. Cette réunion de deux jours des ministres africains des Affaires étrangères est un prélude au 26e sommet des chefs d’État et de gouvernement qui se tient les 30 et 31 janvier. Tour d’horizon des enjeux clés.
Les Burundais se souviendront longtemps du passage à l’année 2016. Jamais depuis la dernière guerre civile de 1993-2005, le pays n’avait traversé une crise politico-humanitaire aussi catastrophique.
Dans un rapport remis au Conseil de sécurité, des experts de l’ONU recommande de sanctionner le président du Soudan du Sud ainsi que le chef des rebelles, tous deux jugés responsables des violences commises pendant la guerre civile qui dure depuis deux ans. Ils proposent également d’imposer un embargo sur les armes sur le pays.
Un imam rwandais, soupçonné d’être impliqué dans le recrutement de jeunes pour aller combattre en Syrie dans les rangs du groupe jihadiste État islamique (EI) a été abattu samedi par la police rwandaise, a-t-elle indiqué, dans un communiqué.
À quelques semaines du scrutin présidentiel prévu le 18 février, le climat politique se tend en Ouganda. L’affaire Christopher Aine, disparu depuis le 17 décembre (la date elle-même est discutée), s’est transformée en un thriller politico-judiciaire qui embarrasse les autorités.
Alors que le pays s’enfonce dans la violence, un rapport onusien, divulgué début janvier, évoque différents scénarios. Y compris celui d’un génocide. S’alarme-ton trop vite, ou faut-il intervenir avant qu’il ne soit trop tard ?
Onze soldats burkinabè, anciens membres du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité auteur d’un putsch raté en septembre, ont été interpellés après l’attaque vendredi d’un dépôt d’armes près de Ouagadougou, a déclaré dimanche l’armée burkinabè.
Pascal Nyabenda l’admet volontiers : exercer simultanément la présidence du parti au pouvoir (le CNDD-FDD) et celle de l’Assemblée nationale – ce qui fait de lui l’un des hommes les plus influents du régime Nkurunziza – n’est pas chose aisée.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU ont prôné samedi une solution « par étapes » avec les dirigeants de l’Union africaine pour tenter d’enrayer l’escalade des violences au Burundi, dont le président Pierre Nkurunziza s’oppose à toute ingérence internationale.
Le président Isaias Afwerki a assuré samedi qu’aucune crise alimentaire ne menaçait l’Erythrée malgré la grave sécheresse qui frappe des millions de gens dans son pays comme dans le reste de la Corne de l’Afrique.
« Même ici, on a peur des Imbonerakure, ces jeunes armés du régime. Nous voulons vraiment qu?on nous éloigne de la frontière ». Comme Élias Ngahobahe, de nombreux Burundais du camp de réfugiés de Lusenda, dans l?est de la République démocratique du Congo, craignent pour leur sécurité.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU qui ont rencontré vendredi le président du Burundi Pierre Nkurunziza, ont reconnu qu’il y avait eu peu de progrès concernant le déploiement d’une force africaine et une reprise des discussions avec les opposants.
C’est à sa manière, d’un tweet ironique et rageur, que le président rwandais a répondu à la « profonde déception » manifestée par le département d’État américain, après l’annonce, le 31 décembre, de sa très probable candidature à un nouveau mandat : « Il y a pas mal de choses très décevantes qui se produisent de par le monde. Nous, nous souhaitons porter notre fardeau et ne pas être celui des autres. Je vous promets que nous n’avons pas l’intention de décevoir quiconque, à commencer par nous-mêmes. »
Les rebelles Shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont revendiqué l’attaque contre un restaurant du front de mer de la capitale somalienne qui a fait au moins 19 morts, a indiqué la police ce vendredi.
Alors que les ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU doivent rencontrer vendredi le président burundais Pierre Nkurunziza pour tenter de le convaincre d’accepter le déploiement d’une force de paix africaine, Bujumbura a été une nouvelle fois la proie des violences jeudi.
Dans les collines qui entourent la capitale burundaise, la tension est palpable. Les descentes de l’armée sont fréquentes et les arrestations nombreuses. Parfois pour quelques heures, parfois pour plus longtemps… Reportage dans ces montagnes où, aujourd’hui comme par le passé, on parle à voix basse.
Il s’agit vraisemblablement du plus vieux massacre connu de l’histoire de l’humanité. La revue scientifique Nature a annoncé mercredi la découverte des restes de 27 personnes tuées… à l’époque de l’âge de pierre.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU ont décollé mercredi pour le Burundi. Ils vont tenter de persuader le gouvernement d’ouvrir un dialogue avec l’opposition et d’accepter le déploiement d’une force de l’Union africaine.
Dès jeudi s’ouvrira une nouvelle phase de la procédure dans l’affaire Dominic Ongwen de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), au sein de la Cour pénale internationale (CPI). La procureure Fatou Bensouda a jusqu’au 27 janvier pour convaincre les juges que le dossier est suffisamment solide pour mener à bien le procès.
Le bilan de l’attaque, le 15 janvier, d’une base militaire kényane du sud de la Somalie, restait inconnu mardi, au lendemain du rapatriement à Nairobi des quatre premiers corps de soldats tués. Toutefois, les Shebab, habitués à exagérer les pertes, ont fait état de plus de cent soldats abattus.