Malgré un nouveau bain de sang à Bujumbura, et un pays qui s’enfonce dans la guerre civile, le régime du président Pierre Nkurunziza veut vendre l’idée d’une apparente normalité. En évoquant notamment « la semaine du Thé » au Burundi…
Trois jours après un bain de sang à Bujumbura, une résolution de l’ONU appelle au déploiement « en urgence » d’une mission au Burundi pour enquêter sur de possibles violations des droits de l’homme.
Selon des sources judiciaires, le procès de 28 militaires et policiers burundais accusés d’avoir participé à la tentative de coup d’État des 13 et 14 mai au Burundi, dont le général Cyrille Ndayirukiye, ancien ministre de la Défense et numéro deux du putsch, s’est ouvert lundi.
Les États-Unis ont demandé dimanche à leurs ressortissants de quitter aussi rapidement que possible le Burundi en proie aux pires violences depuis un coup d’État manqué en mai dans ce pays plongé dans une profonde crise politique.
Les cadavres d’au moins quarante jeunes tués par balles, souvent à bout portant, ont été découverts samedi matin dans les rues de Bujumbura, ont indiqué à l’AFP des témoins interrogés par téléphone.
Au moins 12 assaillants ont été tués lors d’une attaque coordonnée vendredi à l’aube contre deux camps militaires de Bujumbura et un en province qui a été repoussée après plusieurs heures d’affrontements, les plus intenses au Burundi depuis la tentative de coup militaire déjouée en mai.
Arrêté en RD Congo après 19 années de cavale, le Rwandais Ladislas Ntaganzwa, qui avait rejoint la rébellion des FDLR, est soupçonné d’avoir été l’un des fers de lance du génocide dans la préfecture « rebelle » de Butare, en 1994. Historien et politologue, Jean-Paul Kimonyo – par ailleurs conseiller à la présidence rwandaise –, revient sur le rôle que Ntaganzwa est accusé d’avoir joué.
Des sources concordantes ont fait état d’intenses affrontements vendredi à l’aube dans deux camps militaires du nord et du sud de Bujumbura. Après plusieurs heures de combat, l’armée a affirmé avoir repoussé les assaillants.
Selon le Collectif des parties civiles pour le Rwanda, le procès en appel de Pascal Simbikabwe, condamné en mars à 25 ans de prison pour génocide par la justice française, s’ouvrira le 24 octobre 2016 devant la Cour d’assises de Bobigny.
Dans le cadre de la campagne de nettoyage qu’il a imposée en lieu et place des festivités annuelles de l’Indépendance, le nouveau président tanzanien, John Magufuli, s’est mêlé mercredi à la population pour ramasser les ordures à Dar-es-Salaam.
Début novembre, la communauté internationale n’avait d’yeux que pour lui. Devant la crainte de voir la crise politique qui secoue le Burundi depuis avril dégénérer en massacres à grande échelle, le Conseil de sécurité s’était réuni, le 9, pour « prévenir une catastrophe imminente ».
Le gouvernement rwandais a indiqué mardi que le référendum portant sur la révision constitutionnelle qui permettrait au président Paul Kagamé d’être candidat à un troisième mandat consécutif était fixé aux 17 et 18 décembre.
L’Africain-Américain Ben Carson, candidat à la primaire républicaine, a annoncé entreprendre prochainement un voyage en Afrique de l’Est, sur la trace de ses ancêtres, issus de la tribu Turkana.
Alors que la COP21 s’achève le 11 décembre à Paris, Mulugeta Mengist Ayalew, conseiller spécialiste du changement climatique auprès du Premier ministre éthiopien, a fait part de ses interrogations quant à la possibilité d’arracher un accord qui permettrait le maintien du réchauffement climatique, non pas à 2 degrés mais à 1,5.
Au moins 20 personnes ont été tuées, 120 blessées et plus de 90.000 ont pris la fuite après de violents combats entre milices rivales autour de la ville de Galkayo, dans le centre de la Somalie, a annoncé l’ONU mardi.
Huit membres d’une troupe de lions, rendue célèbre par une série très populaire de documentaires animaliers de la BBC, ont été empoisonnés dans la Réserve nationale du Masai Mara au Kenya, a annoncé mardi une ONG de défense de la vie sauvage.
Cet accord de financement, signé en marge du Forum sur la coopération sino-africaine de Johannesburg, finance l’extension de la nouvelle ligne ferroviaire Mombasa-Nairobi.
Après une forte mobilisation des Kényans sur les réseaux sociaux, le président Uhuru Kenyatta a été obligé de s’expliquer sur le budget alloué à ses nombreux voyages à l’extérieur du pays.
En provenance de Johannesburg, l’avion de Thomas Boni Yayi n’a finalement pas atterri à Bujumbura. L’UA aurait pourtant demandé au président béninois d’y aller pour tenter de relancer le dialogue entre le pouvoir et l’opposition. Que s’est-il passé ?
Les forces gouvernementales et les rebelles des régions frontalières du Soudan se tiennent prêts pour une reprise des combats après l’ajournement des pourparlers de paix le 24 novembre, qui avaient échoué à trouver un accord en vue d’un cessez-le-feu.
Lors d’une réunion du bureau politique de son parti, le Front patriotique rwandais (FPR), le président Paul Kagamé a dénoncé dimanche l’ingérence de la communauté internationale dans les affaires intérieures de son pays. Allusion faite aux critiques émises après l’adoption de la réforme constitutionnelle au Rwanda.
L’agence kényane pour le développement de la culture du thé (KTDA) a obtenu un prêt de 55 millions de dollars auprès de quatre institutions de développement afin de financer la construction de sept petites centrales hydroélectriques.
L’Union européenne et le Burundi vont entamer mardi à Bruxelles des consultations sur les atteintes à la démocratie au Burundi, une procédure susceptible de conduire à la suspension de l’aide européenne, a indiqué jeudi une porte-parole de l’UE.
La Chine s’apprête à construire une base militaire dans la petite République, sur la route maritime la reliant au Moyen-Orient. Et d’autres devraient suivre…
Renaissance du chemin de fer, construction de quartiers résidentiels, rénovation du patrimoine… L’État ne lésine pas sur les moyens pour rendre à la capitale son lustre d’antan et attirer les visiteurs.
Des officiers de l’armée française, dont le chef de l’opération Turquoise au Rwanda en 1994, ont réfuté les accusations « invraisemblables » et « monstrueuses » de complicité de génocide portées par des associations parties civiles dans une enquête menée à Paris.
Selon l’Unicef, la situation des enfants-soldats au Soudan du Sud n’a pas évolué depuis 2013. Celle-ci s’est même dégradée depuis le début de l’année 2015. L’agence des Nations unies révèle qu’ils seraient plus de 16 000 enrôlés de force dans les rangs des factions armées depuis le début du conflit.