Frederick Golooba-Mutebi est chercheur indépendant et éditorialiste à l’hebdomadaire The East African. Il a répondu aux questions de Jeune Afrique sur le Front patriotique rwandais (parti au pouvoir).
Profondément marqué par les années de guerre et de clandestinité, le Front patriotique rwandais (FPR, parti au pouvoir) a modelé le pays à son image, instillant ses valeurs dans toutes les couches de la société. Retour sur l’histoire mouvementé d’un parti particulier.
Les militants kenyans anti mariage gay attendent de pied ferme le président américain qui prépare sa première visite officielle dans le pays de son père. L’homophobie n’est-t-elle pas partagée par tout le continent ?
Selon les résultats provisoires des législatives publiés mardi, l’opposition burundaise a remporté 21 sièges alors qu’elle a appelé au boycott du scrutin. Une situation qui pourrait se reproduire à l’issue de la présidentielle si les bulletins de vote restent inchangés. Explications.
« La guerre civile ne connaîtra pas de fin à moins d’une démission du président Salva Kiir », a averti mercredi le chef des rebelles sud-soudanais Riek Machar.
Les États-Unis ont nommé le 6 juillet un nouvel envoyé spécial pour la région des Grands Lacs en remplacement de Russ Feingold. Tom Perriello, diplômé de Yale, a notamment été conseiller du procureur au Tribunal international pour la Sierra Leone.
Western Union et l’opérateur télécoms ont lancé un service permettant aux clients de MTN en Côte d’Ivoire et au Rwanda de recevoir directement dans leur portefeuille mobile des fonds transférés depuis une des agences du groupe américain.
Selon les résultats provisoires des législatives du 29 juin publiés mardi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burundi, le parti présidentiel a remporté 77 des 100 sièges de l’Assemblée nationale.
Les premières manifestations ont éclaté au lendemain de la désignation de Pierre Nkurunziza par son parti, le CNDD-FDD, comme candidat à la présidentielle pour un troisième mandat. Depuis, le pays est plongé dans la crise. Retour sur les événements clés.
Le médiateur de l’ONU au Burundi, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, n’a pas l’intention de céder à la demande du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, qui a réclamé sa démission dimanche. Pour lui, son mandat est déjà terminé et il appelle maintenant les chefs d’États africains à prendre leurs responsabilités. Interview.
Une nouvelle websérie, réalisée par la Rwando-Allemande Amelia Umuhire, gagne en popularité. « Polyglot » explore les multiples identités des jeunes de Berlin, la capitale de l’Allemagne.
Au risque d’embraser le pays, Pierre Nkurunziza, le chef de l’État burundais, réprime l’opposition et impose son calendrier électoral, les yeux rivés sur un seul objectif : obtenir un troisième mandat le 15 juillet. Analyse.
Ils ont fait leurs valises à la veille d’élections législatives et communales contestées, qui se sont tenues le 29 juin. Avec Pie Ntavyohanyuma, le président de l’Assemblée nationale, qui a lui aussi fui le Burundi clandestinement, Gervais Rufyikiri, le deuxième vice-président, faisait partie des quatre principaux personnages de l’État après le président Pierre Nkurunziza.
Léonard Ngendakumana, un des généraux à l’origine du coup d’État avorté de mi-mai au Burundi, a affirmé sur une télévision kényane que les putschistes entendaient chasser le président Pierre Nkurunziza du pouvoir.
Les dirigeants de la Communauté est-africaine (CEA) ont à nouveau demandé lundi aux autorités burundaises de reporter la présidentielle au 30 juillet. Réunis en sommet, ils ont nommé le président ougandais Yoweri Museveni à la tête de la médiation.
La crise burundaise continue de réserver le même sort à ses médiateurs onusiens : le désaveu. Le parti au pouvoir, le CNDD-FDD, a réclamé dimanche la démission d’Abdoulaye Bathily, nommé récemment en remplacement de Saïd Djinnit, poussé vers la sortie par l’opposition.
Le gouvernement sud-soudanais a annoncé dimanche que, si les faits dénoncés par l’ONU étaient avérés, il punirait les membres de son armée coupables de violations des droits de l’homme.
Une vague de répression initiée par le gouvernement kényan contre la production et la distribution clandestine d’alcool frelaté a fait plusieurs morts et blessés, a-t-on appris samedi auprès d’un porte-parole de la présidence.
Au moins 29 personnes sont mortes depuis le début d’une épidémie de choléra au Soudan du Sud, ravagé depuis un an et demi par un sanglant conflit, ont affirmé vendredi les Nations unies.
Alors qu’ils s’étaient déjà réunis le 31 mai, les dirigeants des pays de la Communauté est-africaine (EAC) tenteront une nouvelle fois de dénouer la crise politique burundaise.
Accusée d’exploiter le viol d’une Éthiopienne pour un film et d’avoir organisé à Londres un sommet contre les viols en zone de conflit pour un coût exorbitant, l’actrice américaine Angelina Jolie se retrouve au cœur de la tourmente. Gênant pour une ambassadrice de bonne volonté des Nations unies.
Les explications divergeaient mercredi sur la mort d’au moins six personnes dans un fief de l’opposition au président Pierre Nkurunziza, alors que le Burundi attend toujours le résultat d’élections controversées.
La compilation des résultats se poursuivait mardi au Burundi, au lendemain d’élections législatives et communales qui devraient consacrer la victoire du parti du président Pierre Nkurunziza et de ses alliés, l’opposition ayant boycotté le scrutin.
Face à Pierre Nkurunziza, acharné à briguer coûte que coûte un 3è mandat présidentiel, les détracteurs n’émanent pas seulement de la société civile et de l’opposition. Dans le camp présidentiel, pas une semaine ne s’écoule sans qu’un cadre important des institutions burundaises, généralement issu du CNDD-FDD, ne fasse défection.Voici la liste des principaux démissionnaires qui ont opté pour l’exil ou la clandestinité.
Malgré une large réprobation internationale et le boycott de l’opposition qui a dénoncé une « parodie d’élections », les autorités burundaises ont organisé lundi des élections législatives et communales sous haute tension, se flattant d’une mobilisation « massive » pourtant peu visible dans la capitale.
Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burundi, a confié lundi soir à Jeune Afrique que les législatives et les communales se sont tenues dans le calme et que le taux de participation avoisinerait les 100 % à l’intérieur du pays.
Le patron des services secrets rwandais a été interpellé par la police britannique. La raison : un mandat d’arrêt controversé émis en 2008 par un juge espagnol.