Plus de 100 organisations expriment leurs inquiétudes au sujet de l’appui de la Banque mondiale à Bridge International Academies, un jeune réseau d’écoles privées à but lucratif qui compte déjà plus de 100 000 élèves au Kenya et en Ouganda.
Au lendemain de l’annonce de la « destitution » de Pierre Nkurunziza par le général Godefroid Niyombare, la situation demeurait très confuse jeudi au Burundi. D’intenses combats pour le contrôle des lieux stratégiques de la capitale se sont déroulés entre les troupes fidèles au président sortant et les putschistes. Retour sur les événements de la journée.
Militaires loyalistes et putschistes s’affrontent ce jeudi matin pour le contrôle de la télévision et de la radio nationales à Bujumbura. La situation reste extrêmement confuse apès la tentative de coup d’État menée la veille par le général Godefroid Niyombare.
Le général Godefroid Niyombare a annoncé mercredi qu’il destituait le président burundais. La situation reste toutefois confuse à Bujumbura où des tractations sont en cours, tandis que Pierre Nkurunziza tente de rejoindre la capitale burundaise.
Ancien chef des services secrets burundais, le général Godefroid Niyombare a annoncé mercredi sur une radio privée qu’il destituait le président Pierre Nkurunziza, alors que celui-ci se trouve depuis ce matin même à Dar es-Salaam pour participer à un sommet régional sur la crise politique dans son pays. Suivez en direct l’évolution de la situation.
Dans un communiqué rendu public mercredi, les ministres de la Défense des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs confirment la « capture » en Tanzanie de Sheikh Jamil Mukulu, chef des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), responsables présumés d’une série de massacres à Beni, dans l’est de la RDC.
Au Burundi, des heurts ont de nouveau opposé policiers et manifestants anti-Nkurunziza. Au moins quatre personnes ont été tuées mardi, ce qui porte le bilan à 22 morts depuis le début de la protestation.
À 42 ans, l’Éthiopien double champion olympique et détenteur de 27 records du monde a annoncé qu’il prenait sa retraite, après une ultime compétition dimanche.
Elles sont parvenues à faire, dimanche, ce qu’aucun groupe de manifestants n’avait jusqu’ici réussi: porter la contestation contre un 3e mandat du président Pierre Nkurunziza dans le centre de Bujumbura, sanctuarisé par la police depuis le début du mouvement.
Les opposants à un troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza refusaient dimanche de se plier à l’injonction des autorités qui ont exigé un « arrêt immédiat » de leur « insurrection », et qualifiaient cette sommation de « déclaration de guerre au peuple ».
Les autorités burundaises ont ordonné samedi « l’arrêt immédiat et sans condition » des manifestations et le « déblayage » sous 48 heures de toutes les barricades érigées au Burundi, selon un avis du Conseil national de sécurité (CNS) lu par les ministres de la Défense et de la Sécurité publique.
Agathon Rwasa, principal opposant politique au président Pierre Nkurunziza, a déposé samedi, au siège de la Commission électorale à Bujumbura, son dossier de candidature à la présidentielle du 26 juin au Burundi, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les rues de Bujumbura ont retrouvé samedi un semblant de normalité, à la faveur d’une « trêve » d’une journée des opposants à un troisième mandat du président burundais, dont les manifestations ont fait au moins dix-huit morts depuis deux semaines.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a officiellement déposé vendredi sa candidature à un troisième mandat présidentiel, source depuis 13 jours de manifestations émaillées de violences, a constaté un journaliste de l’AFP.
L’Union Africaine, par la voix de la présidente de la commission, Nkosazana Dlamini-Zuma a estimé que Pierre Nkurunziza ne devait pas concourir à un troisième mandat.
L’arrestation d’un entraîneur, accusé d’agressions sexuelles et dont la séropositivité a été dévoilée par les médias, créé la panique parmi les athlètes ougandais.
Des leaders et institutions du continent se déploient de plus en plus sur Twitter. Certains, comme le Rwandais Paul Kagamé, sont déjà des modèles d’interactivité pour le monde entier. Mais ce n’est pas le seul enseignement d’une étude américaine publiée fin mars, dont nous analysons ici les résultats.
Au moins trois personnes sont mortes au cours de violent affrontement, jeudi, à Bujumbura. Face à la crise politique, la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, s’est opposée à un troisième mandat du président burundais.
La police burundaise a procédé mercredi à l’arrestation de l’opposant Audifax Ndabitoreye, l’un des leaders de la campagne anti-troisième mandat de Pierre Nkurunziza et candidat déclaré à la présidentielle de juin 2015. Entre-temps, le président sortant promet de ne pas rempiler s’il est réélu en 2015…
L’un des leaders de la campagne anti-troisième mandat de Pierre Nkurunziza, Pacifique Nininahazwe, président du Forum pour la conscience et le développement*, a confié mercredi à « Jeune Afrique » la seule issue possible, selon lui, à la crise actuelle au Burundi. Interview.
L’ancien ministre français Jean-Louis Borloo est à la recherche d’une personnalité africaine de premier plan pour diriger l’agence chargée de piloter son projet d’électrification du continent. En tête de liste : le Rwandais Donald Kaberuka, président de la BAD, qui quittera son poste en septembre. Reste à convaincre Kigali.
Un rapport accuse les autorités de se débarrasser des clandestins subsahariens sans s’assurer que leurs droits seront garantis. Au mépris de toutes les conventions internationales
Saisie par le Sénat sur la légalité, ou non, d’un éventuel et controversé troisième mandat de Pierre Nkurunziza, la Cour constitutionnelle a déclaré mardi que le président sortant avait le droit de briguer une dernière fois la magistrature suprême au Burundi.
Quatre personnes ont été tuées lundi, dans les manifestations au Burundi, tandis que s’accentuent les pressions nationales et internationales sur le président Pierre Nkurunziza en vue de la présidentielle prévue en juin.
Les autorités somaliennes ont exigé des médias qu’ils cessent d’utiliser le terme « Shebab ». Les journalistes basés en Somalie dénoncent une mesure dangereuse.