Un ancien cadre du régime déchu en 2019 a annoncé s’être évadé de prison, avec plusieurs ex-collaborateurs. L’ancien président serait lui sous la garde de la police judiciaire dans un hôpital. Le bureau du procureur de la CPI suit les événements de près.
Les forces armées des généraux ennemis Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo entendent respecter cette trêve, négociée sous l’égide des États-Unis, si leurs rivaux en font autant. Les combats ont déjà fait plus de 400 morts depuis la mi-avril.
Depuis la reprise des combats entre les troupes de Mohamed Hamdan Dagolo, dit Hemetti, et l’armée d’Abdel Fattah al-Burhane, l’implication de la Russie et de Wagner est particulièrement observée à Khartoum. Jeune Afrique décrypte les intérêts du Kremlin et de ses supplétifs.
Depuis 2019, le général Mohamed Hamdan Dagalo a déployé d’importants moyens pour se défaire de son image de chef de guerre. Une stratégie en partie ruinée par le conflit armé qui l’oppose depuis le 15 avril au général Abdel Fattah al-Burhane.
Entre ses séjours au Bénin et en Guinée, le président rwandais est passé par Bissau le 16 avril afin d’évoquer, entre autres, la coopération sécuritaire avec son homologue, également président en exercice de la Cedeao.
Plusieurs pays ont débuté des opérations de rapatriement de leurs ressortissants du Soudan, où les combats meurtriers entre l’armée d’Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires de Mohamed Hamdane Daglo font rage depuis plus d’une semaine.
La France, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays ont évacué ce dimanche leurs ressortissants ou leur personnel diplomatique du Soudan, où les combats meurtriers entre l’armée d’Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires de Mohamed Hamdane Daglo font rage depuis plus d’une semaine.
L’ancien chef du gouvernement, démis de ses fonctions le 7 septembre 2022, était recherché par la justice burundaise et plusieurs perquisitions avaient été menées sans parvenir à le localiser. Les autorités n’ont pas communiqué sur les raisons de cette opération.
Alors que rien ne semble pouvoir arrêter la guerre que se livrent deux généraux intrigants, jadis complices, et qui a fait plusieurs centaines de morts à Khartoum, une question s’impose : la révolution démocratique de 2019 est-elle définitivement enterrée ?
Les deux présidents ont annoncé avoir scellé un accord de défense qui ouvre la voie à un éventuel déploiement militaire rwandais sur le sol béninois pour faire face aux jihadistes.
Les combats étaient toujours intenses entre militaires et paramilitaires, vendredi dans les rues de Khartoum, chacun des belligérants ignorant les multiples appels au cessez-le-feu lancés à l’occasion de la fête de l’Aïd el-Fitr.
Le conflit armé qui frappe le Soudan à des incidences multiples. Si tous les secteurs sont touchés, l’importance des répercutions dépend notamment de la proximité des activités avec la capitale Khartoum.
L’Union africaine, Djibouti, le Kenya et le Soudan du Sud sont en première ligne pour organiser une médiation dans le conflit qui oppose Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdan Dagalo au Soudan. Coulisses.
À l’heure où s’affrontent les troupes du dirigeant Abdel Fattah al-Burhane et de son numéro deux, Mohamed Hamdan Dagalo, surnommé « Hemetti », certains pays de la sous-région (mais pas seulement), ont pris position.
Engagé dans un conflit face au président Abdel Fattah al-Burhane, Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemetti », cherche à obtenir un soutien matériel du groupe paramilitaire russe Wagner. Et a trouvé une oreille attentive en la personne de Evgueni Prigojine, lequel a répondu à Jeune Afrique.
Au quatrième jour de la bataille rangée entre les forces des généraux al-Burhane et Hemetti, Khartoum continue d’être le théâtre d’explosions et de rafales. Sans électricité ni eau courante, les habitants vont manquer de nourriture rapidement.
L’inimitié entre le chef de l’armée et celui des paramilitaires a fini par dégénérer pour précipiter le pays dans un conflit qui ressemble, de plus en plus, à une guerre civile.
Face au conflit qui fait rage entre le président Abdel Fattah al-Burhane et son vice-président Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemetti », le chef de l’État tchadien se tient informé heure après heure d’une situation qui menace sa frontière à l’est.
Malgré les appels au cessez-le-feu, tirs et explosions secouent toujours Khartoum lundi matin, au troisième jour des combats entre les troupes des généraux Burhane et Daglo, les deux hommes forts du pays.
Quinze pays africains préparent, développent ou déploient des e-monnaies. Sous le regard vigilant des banques, des opérateurs télécoms et de la fintech.
Nouvelle administration, nouveaux partenaires : dans un changement diplomatique majeur, Nairobi se tourne vers l’ouest, délaissant la Chine qui fut la référence en matière d’investissements ces dix dernières années.
Les militaires de Fattah al-Burhane et les paramilitaires de Mohamed Hamdane Daglo s’affrontent ce dimanche pour le deuxième jour consécutif à Khartoum, une lutte de pouvoir entre les deux généraux aux commandes du Soudan. La communauté internationale multiplie les appels au cessez-le-feu.
Samedi 15 avril, le Kenya est devenu le seizième État africain à se doter d’un satellite opérationnel dans l’espace. Avec Taifa-1, Nairobi compte collecter des données visant à garantir sa sécurité alimentaire, et stimuler son économie spatiale, en plein essor.
D’importants combats ont éclaté samedi à Khartoum entre les paramilitaires du général Dagalo, qui affirment avoir pris le contrôle de l’aéroport international et du palais présidentiel, et l’armée régulière du général Fattah al-Burhane. Trois civils ont perdu la vie.
Si elle se consacre beaucoup au lancement du marché commun africain et à la question de la place des femmes dans l’industrie aéronautique, la directrice générale de RwandAir porte surtout une politique ambitieuse – et onéreuse – de développement de sa compagnie, avec la confiance et l’appui de Kigali.
Muhoozi Kainerugaba ne cache plus son souhait de succéder à son père en 2026. Mais le parti, qui a déjà endossé la candidature du président sortant, ne sait plus quelle stratégie adopter.
La société (ex-Mauto) dirigée par l’investisseur béninois prévoit de lancer ses services de mobilité électrique en octobre avec le soutien du palais : 200 millions de dollars doivent être injectés dans le projet. D’ici à 18 mois, son usine de Kampala assemblera ses premières motos.