Lors de ses vœux de fin d’année, samedi, le président rwandais a de nouveau attribué à Kinshasa « l’entière responsabilité » des tensions entre les deux pays.
C’est l’homme le plus recherché d’Afrique. Le fondateur de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), un groupe rebelle qui a semé la terreur pendant plus de trente ans en Ouganda, est traqué depuis 2005 par la justice internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Suite à la publication d’un rapport d’experts de l’ONU sur la RDC, l’Union européenne a appelé Kigali, ce samedi, à ne plus apporter son soutien au mouvement rebelle.
Plusieurs poids lourds du NRM ont déjà annoncé que le président Ougandais serait une nouvelle fois leur candidat pour la présidentielle de 2026. Des déclarations qui semblent avoir pour but de barrer la route au fils de Museveni.
C’est la seconde fois que le gouvernement rwandais se plaint d’une telle intrusion alors que les tensions restent particulièrement vives entre les deux voisins depuis la nouvelle offensive du M23 dans l’est de la RDC.
L’une en Centrafrique et l’autre au Kenya, face à Faustin-Archange Touadéra ou à Raila Odinga, les deux magistrates de haut vol n’ont pas fléchi, arbitrant avec conviction et détermination des batailles au plus haut sommet de l’État.
La plus grande compagnie aérienne d’Afrique prévoit des vols quotidiens. Cette annonce intervient au lendemain de la venue d’une délégation du gouvernement éthiopien dans la capitale de la région rebelle, Mekele.
Un groupe d’officiels est arrivé ce lundi 26 décembre à Mekele, la capitale de la région rebelle du Tigré, pour une visite officielle, après l’accord de paix signé début novembre.
Le groupe d’experts évoque l’existence de « preuves substantielles » sur « l’intervention directe des forces de défense rwandaises » en RDC aux côtés des rebelles du M23, ou pour combattre les FDLR accusées de collaborer avec l’armée congolaise.
Lutte contre les violences sexuelles, droit à l’avortement, célébration de la beauté des femmes noires… Qu’elles soient artistes ou activistes, ces battantes se démènent pour faire évoluer lois et mentalités.
Un an après son introduction en bourse en Ouganda, la plus grande entreprise de télécommunications du pays n’a pas déclenché le buzz que beaucoup espéraient, malgré une croissance et un versement de dividendes impressionnants.
Situation dans l’est du Congo, mandat de la force régionale, normalisation diplomatique… De passage à Washington pour le sommet États-Unis – Afrique, le président burundais, qui est également à la tête de l’EAC, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Créé en 2002, l’un des plus grands producteurs indépendants d’électricité en Afrique a annoncé le licenciement de 20 % de sa main d’œuvre au Cameroun. Parallèlement, l’entreprise soigne ses actifs en Égypte et investit au Kenya.
Dans un communiqué puis par la voix de sa secrétaire d’État auprès de la ministre des Affaires étrangères, la France a condamné l’appui de Kigali à la rébellion du M23. Paris dit néanmoins vouloir « parler avec tout le monde » pour « trouver une solution ».
Sur tous les fronts à Washington, où il fut l’une des têtes d’affiche de la grand-messe organisée par Joe Biden, William Ruto s’appuie à Nairobi sur ses alliés pour l’aider à manœuvrer dans un contexte politico-économique sensible.
Un premier contingent a été déployé dans l’est de la RDC dans le cadre de la force régionale de l’EAC. Sa mission : « imposer la paix » face au M23. Une véritable gageure dans une zone où tant de pays ont des intérêts particuliers.
Grâce à une forte implantation – y compris dans les zones reculées – et à des produits financiers mieux adaptés aux besoins locaux que les établissements traditionnels, Saba Islamic Bank, Salaam African Bank et East Africa Bank ont largement contribué à améliorer le taux de bancarisation du pays. Et poursuivent leur essor.
Nommé à la tête du ministère du Budget il y a près d’un an, Isman Ibrahim Robleh a pour mission d’assainir les finances publiques mais aussi d’augmenter les recettes et de réduire les dépenses pour faire face aux tensions inflationnistes mondiales.
La libéralisation du secteur bancaire éthiopien aiguise l’appétit des géants africains de la finance. Leur entrée sur le marché s’annonce pourtant délicate.
Environ 65% des combattants rebelles ont été « désengagés » des lignes de front dans la région du Tigré, un mois après un accord de paix signé avec le gouvernement fédéral éthiopien, a annoncé le commandant en chef des forces rebelles.
Cerné par la guerre civile en Éthiopie et au Yémen, par une Somalie en proie à ses démons intérieurs et une Érythrée irrémédiablement hostile, Djibouti apparaît comme un îlot de stabilité. Et Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis plus de vingt-trois ans, comme le garant de cette paix.
Face au conflit en Éthiopie et aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine, le président Ismaïl Omar Guelleh veut consolider l’unité de ses concitoyens. Quitte à jouer la carte identitaire.
Le chef de l’État ougandais se rendra à Washington pour le sommet africain. Même si les relations entre les deux pays se sont détériorées, Museveni entend bien redevenir un interlocuteur privilégié dans la sous-région.
Après avoir fait transiter le matériel de lutte anti-Covid destiné à la sous-région, le pays a réceptionné en septembre le premier navire chargé de blé ukrainien à rallier le continent, et confirme son rôle de base logistique humanitaire régionale. Reportage.
Avec « Consolée », son nouveau roman, la Franco-rwandaise Beata Umubyeyi Mairesse revient sur l’histoire de ces enfants arrachés à leurs familles africaines à l’époque coloniale belge et s’en saisit pour décrypter la société actuelle. Entretien.
Un accord a été trouvé à l’issue du sommet qui s’est tenu ce mercredi en Angola, en présence de Félix Tshisekedi mais en l’absence de Paul Kagame, représenté par son ministre des Affaires étrangères.
Encore en situation de monopole, l’opérateur historique s’apprête à ouvrir son capital. Un coup d’essai qui pourrait bientôt concerner d’autres champions du secteur public djiboutien.