Dans ce quatrième billet consacré au déclenchement du génocide des Tutsis de 1994, Laurent Touchard* poursuit l’analyse des éléments brandis par les ex-partisans des Forces armées rwandaises (FAR) pour incriminer le Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé dans l’attentat contre l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana.
Les rebelles sud-soudanais, partisans de l’ancien vice-président Riek Machar ont été accusés lundi par les Nations unies d’avoir massacré de « centaines de civils » sur des bases ethniques à Bentiu, dans le nord du pays.
Des hommes armés ont attaqué un champ pétrolier dans la province soudanaise du Kordofan-Ouest, enlevant trois employés, un Soudanais, un Algérien et un Chinois, a indiqué le porte-parole de l’armée, Sawarmi Khaled Saad.
L’armée sud-soudanaise a annoncé samedi avoir perdu le contact avec ses troupes dans un État pétrolifère stratégique du Nord dont des rebelles ont repris cette semaine la capitale.
Plus de 100 personnes ont été tuées lors d’un raid pour du bétail et sa répression par les forces de l’ordre dans le nord du Soudan du Sud, a déclaré samedi le ministre régional de l’Information.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a exigé vendredi du gouvernement sud-soudanais des « mesures immédiates pour assurer la sécurité de tous les civils et de toutes les bases de l’ONU » qui abritent des civils, à la suite d’une attaque meurtrière.
6 avril 1994-6 avril 2014 : alors que la communauté internationale peine encore à examiner ses propres responsabilités dans le génocide des Tutsis, les Rwandais s’efforcent de transcender les passions meurtrières pour bâtir une nouvelle nation. Avec comme unique mot d’ordre : plus jamais ça.
Trop cher, mal distribué, l’engrais n’est pas entré dans les habitudes des cultivateurs du continent. Mais les industriels du monde entier, en quête de débouchés, comptent bien y remédier.
Le Mali et le Cameroun viennent de rétablir l’obligation de visas à leurs frontières, à cause des risques terroristes. D’autres pays africains, au contraires, les ont supprimé. Grâce à une carte interactive, « Jeune Afrique » vous propose de faire le point sur les États qui vous dispensent de cette procédure contraignante, en fonction de votre nationalité.
Le Burundi a expulsé un diplomate de l’ONU, a annoncé jeudi le ministère des Relations extérieures du pays. Cette décision fait suite à la diffusion d’une note interne des Nations unies selon laquelle le gouvernement burundais armerait certains des militants du parti au pouvoir.
Au moins 20 personnes ont été tuées, jeudi, près de Bor au Soudan du Sud, dans l’attaque d’une base de l’ONU. Cette base héberge près de 5 000 civils ayant fui les combats dans une des régions les plus disputées du conflit ravageant le pays.
Les travaux de la première ferme éolienne de Tanzanie vont être lancés au second semestre 2014 à Singida (Ouest du pays). Le projet – d’un coût total de 285 millions de dollars – sera mené par un consortium comprenant le groupe britannique Aldwych International.
Le 9 avril, lors d’un café littéraire à Kigali, le président rwandais, Paul Kagamé, a évoqué ses récentes déclarations sur le rôle de la France pendant le génocide rwandais en 1994.
Vainqueur du marathon de Londres dimanche 13 avril, le recordman du monde (2 h 03 ‘ 23) Wilson Kipsang Kiprotich a assis un peu plus sa domination mondiale. Impérial tout au long de la course, le Kényan de 32 ans a dynamité le peloton de tête à 8 kilomètres de l’arrivée pour s’adjuger l’épreuve pour la deuxième fois de sa carrière. Rencontre avec un champion d’exception.
Les violences intercommunautaires dans la capitale centrafricaine réveillent de douloureux souvenirs chez les soldats rwandais de la Misca. Qui tentent d’utiliser leur expérience pour apaiser les tensions.
Dans ce troisième billet sur le déclenchement du génocide rwandais de 1994, Laurent Touchard* examine les derniers éléments de la thèse accusant le Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé d’avoir organisé l’attentat contre l’avion de l’ex-président rwandais Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994.
Riek Machar, chef des rebelles au Soudan du Sud, a annoncé lundi soir son intention de s’emparer de Djouba pour chasser du pouvoir le président Salva Kiir. Pour lui, la fin de la guerre ne passe que par le départ de son rival.
Démocratie, justice, France, Afrique du Sud, RD Congo, présidentielle de 2017… Le chef de l’État rwandais Paul Kagamé répond sans ambages à toutes les questions, même les plus polémiques.
Dans un décret relatif aux activités des formations politiques rendu public lundi tard dans la nuit, le président soudanais Omar el-Béchir a interdit aux partis d’organiser des réunions, y compris dans leurs locaux, »sans autorisation préalable des autorités ».
Times Media Group a acquis 49% du capital de la société kenyane Radio Africa Limited pour un montant de 195 millions de rands (18,5 millions de dollars), a indiqué le groupe de médias sud-africain. Une prise de participation qui renforce sa stratégie de conquête régionale.
Près de 250 000 enfants risquent de souffrir de malnutrition sévère d’ici la fin de l’année au Soudan du Sud, ravagé par la guerre, et 50 000 pourraient en mourir, a averti vendredi le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Jean-Yves Le Drian a tenu vendredi à défendre l' »honneur » de l’armée française lors de l’opération Turquoise en 1994, après les accusations de complicité de génocide réitérées par le président rwandais, Paul Kagamé. Car, pour le ministre français de la Défense, « certaines accusations ne peuvent rester sans réponse ». Explications.
Un document interne des Nations unies, datant du 3 avril, signale une distribution d’armes à la jeunesse du CNDD-FDD (parti au pouvoir au Burundi) entre janvier et février. Mais les autorités parlent de « mensonges ».
Une délégation de l’ONU et de l’Union européenne attendue jeudi dans le plus grand camp de déplacés soudanais au Darfour a finalement annulé sa visite. Une recommandation des autorités locales qui prétextent des « raisons d’insécurité ».
Interpellé mercredi à son domicile à Rouen, le Franco-Rwandais Claude Muhayimana a été mis en examen et écroué, selon des sources judiciaires sur place. Il est soupçonné de complicité dans le génocide de 1994 au Rwanda.
En marge du sommet Union européenne-Afrique, François Hollande, le président français, a multiplié les entretiens bilatéraux, ce qui lui a permis de faire la connaissance de trois chefs d’État africains.