Le 6 avril 1994, l’attentat contre le Falcon du président rwandais, Juvénal Habyarimana, sert de prétexte au déclenchement du génocide. Laurent Touchard* revient sur des années d’investigation judiciaire visant à déterminer l’origine des tirs.
La justice norvégienne a autorisé mardi l’extradition vers le Rwanda d’Eugène Nkuranyabahizi, soupçonné de complicité de génocide. Âgé de 41 ans, cet homme, qui se dit de nationalité burundaise, était établi en Norvège depuis 1999.
Le nouveau Premier ministre français, Manuel Valls, est revenu sur la polémique entre la France et le Rwanda dans son discours de politique générale, mardi, qualifiant « d’indignes et injustes » les accusations de « complicité de génocide au Rwanda ».
Atlas Mara a signé un protocole d’entente avec le ministère rwandais de l’économie et des finances pour l’acquisition de la branche commerciale de la Banque rwandaise de développement.
À l’aéroport de Galkayo, dans le centre de la Somalie, deux employés de l’ONU, un Français et un Britannique, ont été tués lundi par balles, selon des sources officielles britannique et somalienne.
À Kigali, c’est dans un stade comble, submergé par la douleur et l’émotion, que s’est tenue lundi la 20e commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda. À la tribune, le chef de l’État, Paul Kagamé, a réitéré ses accusations contre la France.
Condamnés à Arusha pour génocide, quelques Rwandais purgent leur peine depuis 2001 dans la prison de Koulikoro, à 57 km de Bamako, la capitale malienne. Là-bas, ils sont considérés comme des détenus pas ordinaires…
Lors des commémorations lundi du vingtième anniversaire du génocide rwandais, le président Paul Kagamé a réaffirmé ces critiques contre la France pour son rôle durant le génocide de 1994. L’ONU, quant à elle, a exprimé sa « honte » pour n’avoir pas pu l’empêcher.
Pour la première fois depuis 1994, l’opération Turquoise au Rwanda s’éclaire d’un jour nouveau grâce au témoignage d’un officier français de l’armée de terre. Selon lui, l’objectif « humanitaire » officiellement affiché par Paris se confond avec un autre, beaucoup moins avouable : celui de freiner ou de stopper l’avancée militaire du Front patriotique rwandais (FPR), tout en ménageant les forces gouvernementales génocidaires.
Les commémorations du 20e anniversaire du génocide de 1994 ont commencé lundi matin au Rwanda. Suite à des propos du président Kagamé accusant la France de complicité et de participation aux massacres, aucun représentant officiel français n’assistera aux cérémonies.
Impressionnant d’aisance pour son premier marathon, l’Éthiopien Kenenisa Bekele a pris rendez-vous avec le record du monde en remportant dimanche l’exigeant marathon de Paris avec, à la clé, le record de l’épreuve en 2 h 05 min 04 secondes. Une énorme performance.
La France doit « regarder la vérité en face » concernant son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a estimé dimanche la ministre rwandaise des Affaires étrangères, ajoutant que Kigali ne pouvait s’entendre avec Paris au détriment de l’histoire.
L’auteur du Blog défense de J.A., Laurent Touchard*, inaugure une série d’articles consacrés au génocide rwandais de 1994. Dans ce billet, il détaille le contexte historique dans lequel les massacres ont eu lieu et explique, de manière subjective, comment il a appréhendé une histoire aussi douloureuse que polémique.
Christiane Taubira devait représenter la France lors des commémorations du génocide, lundi 7 avril. Mais suite aux déclarations du chef de l’État rwandais, Paul Kagame, dans Jeune Afrique, la France a décidé d’annuler sa participation à ces cérémonies, attendues et préparées de longue date à Kigali.
La police ougandaise a mené une opération contre un organisme de lutte contre le sida pour « promotion de l’homosexualité auprès des jeunes », a indiqué le gouvernement, un mois après la promulgation d’une loi durcissant la répression de l’homosexualité.
À la veille du vingtième anniversaire de la tragédie rwandaise, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop évoque sa compréhension tardive d’un événement qui l’a profondément bouleversé.
Barack Obama a autorisé jeudi les gels d’avoirs et les interdictions de visas contre tout responsable politique du Soudan du Sud, officiel ou rebelle, qui serait considéré comme une menace aux efforts de paix. Une annonce qui intervient alors que le pays risque, selon l’ONU, de faire face à la « pire famine que l’Afrique ait jamais connue depuis des décennies ».
Au cours d’une visite de neuf évêques rwandais à Rome, jeudi, le pape François a exhorté les religieux à prendre plus d’ »initiatives » et à œuvrer pour la réconciliation nationale. Une priorité, selon lui, de l’Église, vingt ans après le génocide.
Les cérémonies de Kwibuka 20 (« se souvenir », en kinyarwanda) qui commémoreront, le 7 avril à Kigali, le 20e anniversaire du génocide rwandais revêtiront une ampleur exceptionnelle. De nombreuses personalités politiques sont attendues.
Figure de l’islam radical kényan, Abubaker Shariff Ahmed, alias « Makaburi », a été retrouvé mort mardi soir à Mombasa. Il était soupçonné d’être le relais des Shebab somaliens au Kenya.
Il se fait construire un nouveau palais, mais affirme qu’il effectue son dernier mandat. Sur ce sujet comme sur Al-Qaïda, l’affaire Borrel ou les bases militaires, le chef de l’État répond à sa manière. Carrée.
Le transporteur aérien Kenya Airways a pris livraison de son premier Boeing « Dreamliner » après le début de la deuxième phase d’un financement de 1,9 milliard de dollars organisé par la Banque africaine d’import-export Afreximbank.
Selon la police kényane, trois explosions quasi simultanées ont tué au moins six personnes lundi soir à Eastleigh, le plus grand quartier somalien de la capitale kényane, Nairobi.
Le géant pharmaceutique britannique GSK va investir près de 160 millions d’euros sur cinq ans et créer quelque 500 emplois au sud du Sahara pour répondre aux besoins de santé et renforcer sa présence dans une zone en pleine croissance.
L’Europe de la défense ? Une coquille vide… qui ambitionne pourtant de jouer les premiers rôles en Afrique. J.A. fait le point à l’occasion du prochain sommet Europe – Afrique prévu les 2 et 3 avril à Bruxelles.