La secrétaire générale de l’OIF a été reconduite dans ses fonctions, non sans avoir fait souffler à Djerba un vent de renouveau sur le 18e sommet de l’institution.
Huit compagnies aériennes privées locales ont déposé un recours auprès de la Haute cour fédérale nigériane pour invalider l’accord relatif à la répartition du capital de Nigeria Air, dont le pavillon éthiopien est le principal actionnaire.
Addis-Abeba a publié ce mercredi un appel à manifestation d’intérêt pour l’acquisition de 40 % des parts de l’opérateur public. Également suspendu, le processus d’attribution d’une troisième licence de téléphonie mobile pourrait lui aussi reprendre.
Deux ans après sa création, le Fonds souverain de Djibouti (FSD) entre enfin en action. Son premier financement, de 35 millions de dollars, va au développement d’un parc solaire dans le désert du Grand Bara, confié à l’émirati Amea Power.
Après une première tentative en avril, un second round de négociations doit s’ouvrir prochainement dans la capitale kényane pour tenter de résoudre le conflit lié à la résurgence de la rébellion du M23 dans l’est de la RDC.
Le 26 octobre, les Afars ont assisté à l’intronisation d’Ali Habib Ahmed, leur nouveau dardar. Un titre millénaire, dépassant de loin le rôle de chef spirituel qui lui est officiellement attribué. Reportage.
Déjà incontournable sur la côte est-africaine, Djibouti compte tirer parti des crises sanitaire et politico-sécuritaire pour renforcer son rôle de plateforme, notamment vers l’Éthiopie, qui vient d’inaugurer, à Dire-Dawa, la première zone logistique mixte entre les deux pays.
Alors que la tension reste forte depuis la reprise des combats entre le M23 et l’armée congolaise, le président bissau-guinéen s’apprête à se rendre à Kinshasa et Kigali.
Alors que vient de s’ouvrir la COP « africaine » de Charm el-Cheikh, un rapport des Nations unies prévoit la disparition des derniers glaciers d’Afrique d’ici à 2050.
Dans un courrier adressé le 4 novembre à son homologue congolais, le ministre des Affaires étrangères proteste contre « le harcèlement croissant de Rwandais vivant en RDC ». Deux personnalités seraient incarcérées dans les locaux des services de renseignement.
Deux jours après avoir quitté Kinshasa à la suite de son renvoi du pays, le désormais « ex- » ambassadeur du Rwanda en RDC s’exprime sur la crise entre les deux voisins.
Pendant que les combats entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise se multiplient ces derniers jours, un ballet diplomatique s’est engagé en coulisses afin de tenter de rouvrir les discussions entre les présidents congolais et rwandais.
Entre sa grand-mère, les anciennes des villages d’Afrique, sa maman adoptive allemande, le chef originaire du Congo et installé au Rwanda ne raconte rien de sa cuisine sans évoquer les femmes qui l’ont accompagné.
La dernière décennie fut une longue descente aux enfers pour la compagnie nationale kényane, qui joue sa survie. Qu’adviendra-t-il de la dernière initiative en date pour la redresser : le découpage de la société en filiales ?
Quatre mois après l’annonce de son lancement, la force régionale de l’EAC peine à exister sur le terrain. Malgré les problèmes de financement et les divergences stratégiques, Kinshasa se veut rassurant. Jeune Afrique a pu se rendre au quartier général des futures troupes, à Goma.
L’Union européenne a annoncé le 25 octobre que le Premier ministre burundais n’était plus visé par les sanctions qui le visaient depuis la terrible répression de l’opposition qui avait sévi dans le pays d’Afrique de l’Est en 2015.
Au pouvoir depuis vingt-deux ans, le chef de l’État rwandais, qui n’exclut pas d’être candidat à la présidentielle de 2024, reste fidèle à ses méthodes de gouvernance. S’il dépersonnalise les différentes sphères du pouvoir, il n’en trie pas moins ses proches collaborateurs sur le volet.
« Dieu est un garçon noir à lunettes » : salué par la critique, le premier roman de l’autrice suédoise d’origine congolaise raconte l’itinéraire d’une jeune femme s’affranchissant d’une éducation traditionnelle rigide.
Rares sont ceux qui ont résisté au président ougandais mais aujourd’hui, c’est son propre fils, Muhoozi Kainerugaba, qui le défie, impatient de lui succéder au sommet de l’État. Encore faut-il que son père le juge prêt.
Alors que le conflit s’est intensifié ces derniers jours et que les négociations prévues en Afrique du Sud, sous l’égide de l’Union africaine, ont été reportées, la balle est désormais dans le camp du Premier ministre Abiy Ahmed.
Le 7 octobre, une centaine de rebelles a mené l’assaut contre des militaires djiboutiens stationnés à un poste-frontière, faisant sept morts et quatre blessés.
Acculé par la polémique, le chef de l’État ougandais a été contraint de présenter ses excuses à son voisin de l’est après que son fils, le général Muhoozi, a affirmé sur les réseaux sociaux qu’il ne lui faudrait « que deux semaines » pour s’emparer de la capitale kényane.
Quelques heures après le lancement officiel de ses services à Addis-Abeba, l’opérateur de télécommunications d’origine kényane a annoncé avoir obtenu une licence pour des services de transfert d’argent par téléphone.
Le gouvernement d’Abiy Ahmed et la rébellion menée par Debretsion Gebremichael doivent se retrouver en Afrique du Sud pour tenter de trouver une solution à un conflit qui dure depuis près de deux ans.
Propulsé en juin 2021 à la tête de l’armée, Muhoozi Kainerugaba, fils et potentiel successeur de Yoweri Museveni, vient d’être limogé. Connu pour ses sorties sur les réseaux sociaux, il a été promu au rang de général quatre étoiles sans se voir confier de nouvelles fonctions.
Le 29 septembre s’ouvre à La Haye un procès historique, celui de Félicien Kabuga. Soupçonné d’avoir été l’argentier du génocide des Tutsi, cet ancien homme d’affaires, arrêté en mai 2020, comparaît après plus de vingt ans de cavale.
La rencontre entre les présidents français, congolais et rwandais, ce 21 septembre à New York, est le fruit de plusieurs semaines de discrets efforts de Paris qui cherche à gagner en influence dans la région des Grands Lacs. Elle n’a pas manqué de faire réagir.
En sept ans, Ade Ayeyemi a assaini les finances du groupe panafricain, digitalisé ses activités et in fine déployé un véritable arsenal numérique. Son successeur, Jeremy Awori, transfuge de la kényane Absa Bank, est attendu au tournant.