Le 8 mars de chaque année, le monde célèbre la femme. L’occasion pour « Jeune Afrique » de dresser une liste de femmes africaines qui, par leurs actions et initiatives, chacune dans leur domaine, essayent de faire avancer le continent.
Pour combattre la corruption qui mine la vie des Ougandais et assèche les finances publiques, l’ONG locale ActionAid Uganda organise depuis fin 2012, chaque premier lundi du mois, le « Black Monday ». Cette manifestation tout en noir dans les rues de Kampala et des autres villes du pays veut adresser un message ferme aux autorités, souvent jugées complices. Entretien avec Arthur Larok, l’un des instigateurs du mouvement.
Dans le cadre de la visite qu’il effectue du 4 au 6 mars en Afrique centrale, Andris Piebalgs, le commissaire européen au développement, a annoncé l’octroi par l’Union européenne de nouvelles aides en faveur de la République démocratique du Congo et du Rwanda, d’un montant respectif de 620 et 460 millions d’euros pour la période 2014-2020.
Le président ougandais, Yoweri Museveni, a limogé mercredi le secrétaire général de son parti, Amama Mbabazi, qui reste cependant son Premier ministre. Une décision qui traduirait de potentiels règlements de comptes dans la perspective de la présidentielle de 2016.
De violents affrontements aux causes encore incertaines se sont produits mercredi aux abords d’une caserne militaire de la capitale du Soudan du Sud, un pays en proie à un sanglant conflit armé depuis mi-décembre.
Au Kenya, la presse a révélé les recommandations douteuses d’un pasteur de la banlieue de Nairobi à ses fidèles de sexe féminin. Il leur a en effet ordonné de ne porter aucun sous-vêtement dans son Église afin de laisser entrer l’Esprit saint.
Safaricom et Airtel ont fait une offre conjointe de 100 millions de dollars pour acquérir la filiale kenyane du groupe Essar connue sous la marque Yu, rapporte l’agence « Reuters ».
Le mauricien Omnicane Energy a signé un accord avec le groupe français Mécamidi pour la construction de 15 centrales hydroélectriques au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. Le projet nécessitera 125 millions de dollars d’investissements.
Au procès de Pascal Simbikangwa, jugé à Paris pour le génocide au Rwanda en 1994, un deuxième Tutsi « sauvé » par l’accusé a témoigné. Une fois encore, les affirmations de Simbikangwa sur son niveau de responsabilité et de connaissance des massacres ont été fragilisées.
L’Église anglicane d’Ouganda a fait savoir lundi qu’elle pourrait se séparer de l’Église mère d’Angleterre si celle-ci faisait pression surKampala au sujet de la loi antihomosexualité qui vient d’y être promulguée.
Près de 20 000 personnes ont été déplacées ces derniers jours par une résurgence de combats au Darfour, dans la partie ouest du Soudan. Alertés, les Casques bleus n’ont pas pu accéder à des villages incendiés.
Les combats au Soudan du Sud ont fait chuter de 29% la production pétrolière, source quasi-unique de revenu pour le pays, a annoncé dimanche à Khartoum le porte-parole du président Salva Kiir, Ateny Wek Ateny.
La Banque mondiale (BM) a exprimé son inquiétude pour la sécurité de ses employés travaillant dans des pays réprimant l’homosexualité, selon un mémo interne consulté vendredi par l’AFP.
Lundi, un tweet de soutien aux homosexuels ougandais posté sur le compte d’une ministre éthiopienne a créé la polémique sur les réseaux sociaux. À peine publiés, les 140 signes ont été retirés de la plateforme. Compte piraté ou faux pas de la ministre ? Les internautes s’interrogent.
Le chef de l’opposition ougandaise, Kizza Besigye, a critiqué mercredi la loi de pénalisation accrue de l’homosexualité promulguée lundi par le président, estimant que l’homosexualité n’était pas « occidentale » et que la nouvelle législation visait à détourner les esprits des problèmes du pays. Le même jour, secrétaire d’État américain John Kerry a comparé la nouvelle loi aux décrets antisémites de l’Allemagne nazie et aux lois racistes en Afrique du Sud sous l’apartheid.
Devant la cour d’assises de Paris, Pascal Simbikangwa a déclaré mercredi qu’il n’avait pas vu un seul cadavre pendant le génocide au Rwanda. Pourtant, certains témoins affirment qu’il distribuait des armes à des miliciens.
Le pouvoir burundais s’immisce depuis début février dans les « affaires internes » de l’Union pour le progrès national (Uprona), provoquant le retrait des ses membres du gouvernement. Charles Nditije, président du parti, livre à Jeune Afrique sa lecture de la situation et propose des voies de sortie de crise.
Un attentat à la voiture piégée s’est produit jeudi dans le quartier abritant le siège des services de renseignement somaliens à Mogadiscio. Le bilan provisoire fait état de sept personnes tuées et de nombreux blessés.
La force africaine en Centrafrique, la Misca, a perdu dix-neuf de ses soldats depuis décembre. Un bilan qui n’empêche pas la population de se méfier de ses diverses composantes.
Profitant de la présence d’Omar el-Béchir à Kinshasa du 26 au 27 février, 88 ONG congolaises des droits humains exigent « l’arrestation immédiate du président soudanais », poursuivi pour crimes contre l’humanité. Une démarche qui met les autorités de la RDC dans une « situation bien délicate » dans sa coopération avec la CPI.
La Cour de cassation française a rejeté mercredi la demande d’extradition de trois Rwandais, accusés de complicité dans le génocide de 1994 et réclamés par Kigali.
Invité par le président Paul Kagamé à assister, le 7 avril, à la commémoration du vingtième anniversaire du génocide de 1994, François Hollande a dépêché à Kigali, mi-février, deux émissaires de haut niveau.
L’Ouganda a encore durci sa loi réprimant l’homosexualité. Lundi, le président Yoweri Museveni a signé le texte prévoyant notamment la prison à vie pour les récidivistes ou encore la dénonciation obligatoire des homosexuels. Non sans arrière-pensées.
Des enquêtes visant exclusivement des ressortissants du continent, une politique du deux poids deux mesures : les accusations fusent contre la CPI, qui voit sa légitimité mise en doute. Remplit-elle correctement sa mission ? Deux juristes répondent.
Les critiques visant la Cour reflètent avant tout les limites de la justice internationale, estime le directeur exécutif de Human Rights Watch. Qui réaffirme son utilité.