Accusé de complicité dans le génocide de 1994, Pascal Simbikangwa comparaît à partir du 4 février devant la cour d’assises de Paris. Après vingt ans d’immobilisme, ce procès a valeur de symbole.
Les forces gouvernementales sud-soudanaises ont repris Leer, la ville d’origine du chef de la rébellion, l’ex vice-président Riek Machar, dans l’État pétrolier d’Unité (nord), a affirmé dimanche un porte-parole des rebelles.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a destitué samedi soir son premier vice-président, Bernard Busokoza, en conflit avec le ministre de l’Intérieur sur la question sensible de la présidence du principal parti tutsi, l’Uprona.
Autour de la colline de Kesho, où environ 1.400 Tutsi ont été assassinés le 8 avril 1994, des rescapés se souviennent de Pascal Simbikangwa, premier Rwandais jugé en France pour le génocide de 1994, comme d’un homme violent avec les Tutsi bien avant les massacres.
Les autorités soudanaises ont ordonné à la Croix-Rouge de suspendre ses activités au Soudan, a annoncé samedi l’organisation à l’AFP, alors que Khartoum cherche à limiter le travail des ONG humanitaires dans le pays.
Le Gabonais Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine, affirme qu’il ne sera pas candidat à la succession d’Abdou Diouf à la tête de la Francophonie.
La demande d’extradition de l’ex-journaliste kényan Walter Barasa faite par la Cour pénale internationale (CPI) a été jugée valable vendredi par la Haute cour de Nairobi.
Le « procès de la terreur » s’est ouvert au Rwanda le 28 janvier, dont l’enjeu, selon Kigali, est de mettre au jour un réseau terroriste impliquant les rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda et les opposants en exil du Congrès national rwandais. Au centre de ce procès, Joël Mutabazi, un ancien garde du corps de Paul Kagamé.
Louise Mishikiwabo, la ministre des Affaires étrangères au Rwanda, a critiqué de manière virulente, ce jeudi, le nouveau rapport d’experts de l’ONU dans lequel Kigali est accusé de coopérer avec les rebelles congolais du M23.
Le 3 février, le comédien américain George Clooney passera une soirée mondaine avec une illustre inconnue. Objectif ? Récolter des fonds pour harceler le régime d’Omar el-Béchir…
L’écrivain kényan Binyavanga Wainaina a annoncé publiquement son homosexualité, le 18 janvier dernier. Contestant la législation anti-gay des pays voisins, il se bat pour plus de tolérance.
Après avoir dénoncé dans une lettre une « dérive dictatoriale » au Burundi, le bâtonnier de Bujumbura, Me Isidore Rufyikiri, a été radié du bareau de la capitale. Il accuse le gouvernement de vouloir le « réduire au silence ».
Dans le rapport « l’emploi des jeunes en Afrique subsaharienne », publié le 27 janvier, la Banque mondiale souligne la nécessité pour l’Afrique subsaharienne de créer des emplois productifs et bien rémunérés pour ses jeunes.
Le Rwanda National Congress pleure Patrick Karegeya, l’un de ses fondateurs. Mais ce dernier était loin de s’entendre avec Kayumba Nyamwasa, l’autre grande figure du parti.
Après le génocide, nombreux sont les Rwandais catholiques à s’être détournés de l’Église qui fut proche de l’ancien régime Hutu de Juvénal Habyarimana. Une situation qui a permis l’essor de l’Église évangélique, qui 20 ans après, ne cesse de séduire les fidèles.
Sortie de crise, la Banque d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe pour le commerce et le développement, PTA Bank, cherche à attirer de nouveaux investisseurs hors de ses marchés historiques. Elle prospecte sur le continent, bien sûr, mais aussi en Asie et en Europe.
Surfant sur le succès de M-Pesa, l’opérateur kényan Safaricom a développé un produit d’assurance destiné à la grande majorité des Kényans, dépourvus de couverture maladie.
La compagnie aérienne Ethiopian Airlines va desservir Shanghai, la plus grande ville de Chine, à partir du 29 mars 2014. C’est la 80e destination desservie par le transporteur aérien éthiopien.
Depuis l’assassinat de l’opposant en exil Patrick Karegeya, le 1er janvier, tous les regards sont tournés vers le président rwandais Paul Kagamé. Lequel répond sans détour aux questions de Jeune Afrique.
Le gouvernement du Soudan du Sud et les rebelles s’accusaient mutuellement dimanche de violation du cessez-le-feu censé être en vigueur depuis deux jours et qui devait mettre fin au conflit dans le jeune pays.
La situation était « calme » samedi au Soudan du Sud, au lendemain de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre forces gouvernementales et rebelles, a affirmé le porte-parole de l’armée gouvernementale, Philip Aguer.
Selon une source judiciaire, un ancien garde du corps du président rwandais Paul Kagamé aurait avoué avoir participé à un complot visant à assassiner ce dernier en 2010.
Lula Ali Ismaïl tournera en octobre le premier long-métrage djiboutien, Dhalinyaro, qui évoque le quotidien et les espoirs des jeunes filles de son pays.
L’Ouganda a achevé les négociations avec la super junior britannique Tullow Oil et ses partenaires. Un accord devrait prochainement ouvrir la voie à la production de pétrole.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a examiné jeudi le rapport annuel du groupe d’experts indépendants chargés de contrôler l’application des sanctions auxquelles est soumise la RDC. Ces experts accusent une nouvelle fois le Rwanda et l’Ouganda de coopérer avec les rebelles congolais du mouvement M23.
Après la signature jeudi soir d’un accord entre le gouvernement du Soudan du Sud et la rébellion menée par l’ex-vice-président Riek Machar, un cessez-le-feu devrait être appliqué sous vingt-quatre heures.
La Cour pénale internationale a annoncé ce jeudi le report sine die de l’ouverture du procès pour crimes contre l’humanité du président kényan Uhuru Kenyatta.
Jean-Baptiste Mugimba, un Rawandais de 54 ans, résidant à Leusden, aux Pays-Bas, vient d’être arrêté ce jeudi et doit être extradé vers Kigali. Il est suspecté d’être impliqué dans le génocide de 1994.
La justice ougandaise a décidé mercredi l’expulsion du Britannique Bernard Randall. Jugé pour trafic d’images homosexuelles, il a été déclaré coupable de séjour illégal et de corruption des mœurs de la jeunesse ougandaise.
L’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), qui regroupe sept pays d’Afrique de l’Est, s’est prononcée mercredi pour l’envoi de troupes au Soudan du Sud. Cette force devrait veiller à un cessez-le-feu entre les rebelles de Riek Machar et l’armée régulière.