Au moment où l’armée sud-soudanaise et la rébellion s’affrontent de nouveau, mardi matin, dans la ville de Bor, capitale de l’État de Jonglei, le président Salva Kirr a exclu tout partage de pouvoir avec son rival Riek Machar pour mettre fin au conflit armé.
Les Congolais ont prononcé son nom toute la journée de lundi, depuis que des hommes qui se sont revendiqués comme ses fidèles ont attaqué la radio-télévision, le ministère de la Défense et l’aéroport à Kinshasa, dans la matinée. Qui est Paul-Joseph Mukungubila, prophète autoproclamé et farouche opposant à Joseph Kabila ?
Limogé il y a six mois, l’ancien vice-président Riek Machar est accusé de tentative de coup d’État. L’intéressé dément mais demande le départ du président. Jamais le Soudan du Sud n’a semblé si proche de la guerre civile.
Selon l’armée sud-soudanaise des jeunes miliciens de l’ethnie Lou Nuer, que le gouvernement accuse l’ex-vice président Riek Machar de mobiliser, se trouveraient toujours, lundi, aux portes de Bor, capitale de l’État du Jonglei (Est).
La mission de l’ONU au Soudan du Sud (Minuss) s’est dite préoccupée dimanche par des informations selon lesquelles de jeunes miliciens avanceraient vers Bor, capitale de l’État sud-soudanais de Jonglei (est) et a appelé toutes les parties à éviter un bain de sang.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a répété dans la nuit de samedi à dimanche que les responsables d’exactions devraient répondre de leurs actes au Soudan du Sud, alors que Djouba accuse de nouveau les rebelles de préparer des milliers de jeunes miliciens au combat.
Le président sud-soudanais Salva Kiir et l’ex-vice président Riek Machar étaient sous pression samedi pour entamer des pourparlers et arrêter l’escalade de la violence dans leur jeune pays, au bord de la guerre civile depuis près de deux semaines.
Au moins quatre soldats sont morts et onze personnes ont été blessées vendredi dans un attentat à la bombe dans la capitale somalienne Mogadiscio, ont affirmé la police et des témoins.
Après dix jours de combat intense, le gouvernement sud-soudanais a annoncé vendredi qu’il était prêt à un « cessez-le-feu immédiat » avec les rebelles de l’ancien vice-président Riek Machar. Réunis en sommet à Nairobi, les dirigeants de l’Autorité intergouvernementale sur le développement (Igad), regroupant des pays de la Corne de l’Afrique et d’Afrique de l’Est, ont salué cet engagement et espéré que Riek Machar prendrait « des engagements similaires ».
Après cinq jours d’affrontements à Makalah, les hommes de Riek Machar et les forces gouvernementales du Soudan du Sud ont tous les deux revendiqué vendredi le contrôle de la ville, capitale de l’État pétrolier du Haut-Nil. Le gouverneur aurait déjà fui la ville, selon la rébellion.
Après des années d’incurie, les projets de lignes de chemin de fer se multiplient au sud du Sahara. D’Abidjan à Dar es-Salaam en passant par Lubumbashi, la Chine en est la principale locomotive.
Les combats entre l’armée et la rébellion se poursuivaient jeudi dans une région pétrolière au nord du Soudan du Sud. Sur le front diplomatique, une nouvelle médiation menée par les dirigeants kényan et éthiopien s’est ponctuée, selon eux, par « de bons progrès ».
Des assaillants ont occupé mercredi la localité de Kamango, près de Beni, dans l’est de la RDC, avant d’y être délogés par l’armée congolaise. Des sources locales soupçonnent une implication des ex-combattants M23 dans l’attaque, alors que d’autres pointent les rebelles de l’ADF, en complicité avec l’armée ougandaise.
Uhuru Kenyatta, le président kényan, et Hailemariam Desalegn, le Premier ministre éthiopien, sont arrivés jeudi matin au Soudan du Sud pour s’entretenir avec le président Salva Kiir et tenter de faire cesser le conflit qui fait rage depuis dix jours dans ce pays.
Depuis la mi-décembre, le bilan des combats fait état de plusieurs milliers de morts au Soudan du Sud. Au moins 90 000 personnes ont été déplacées à travers le pays. Pour faire face à cette situation préoccupante, l’ONU mobilise les fonds de la communauté internationale.
La Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a pilonné, mercredi, des positions de rebelles ougandais présumés qui s’étaient emparés dans la matinée de la ville de Kamango, dans l’est du pays.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé, mardi, l’envoi de près de 6 000 Casques bleus de plus au Soudan du Sud où l’armée gouvernementale a repris aux rebelles la ville de Bor, malgré les appels à la fin des combats.
Un charnier d’au moins 34 morts a été découvert lundi au Soudan du Sud, à Bentiu, capitale de l’État pétrolier d’Unité (nord). Sur le plan politique, Riek Machar, l’ancien vice-président et chef de file de la rébellion, a affirmé mardi qu’il était « prêt à engager des pourparlers » en Éthiopie avec son rival, le président Salva Kiir.
Faisant suite à la demande de Ban Ki-moon d’envoyer 5 500 soldats et 423 policiers supplémentaires au Soudan du Sud pour renforcer la mission de l’ONU sur place, le Conseil de sécurité a entamé, lundi dans la soirée, des consultations d’urgence.
En quelques jours, le Soudan du Sud a basculé sur la pente de la guerre civile. Sur fonds de rivalités politiques internes, de vieux conflits ethniques et d’enjeux pétroliers colossaux… Décryptage d’une situation explosive.
Salva Kiir, le président du Soudan du Sud, a annoncé, lundi, que son armée était désormais prête à lancer une offensive majeure à Bor, capitale de l’État de Jonglei, sous contrôle des hommes de l’ex-vice-président Riek Machar. Une annonce qui intervient après l’évacuation des ressortissants étrangers dans cette partie du pays.
Un an après avoir cédé ses tours de télécommunications camerounaises et ivoiriennes à IHS, l’opérateur télécoms MTN se déleste cette fois de 1228 tours au Rwanda et en Zambie auprès du même partenaire.
Dans le sillage de la plus vieille course longue distance au monde, organisée en Afrique du Sud depuis 1921, marathons, trails et autres ultra-trails fleurissent un peu partout, du Maroc au Gabon, en passant par la Zambie, la Tanzanie ou le Tchad. Enquête sur un phénomène continental.
Au lendemain d’une attaque contre le contingent américain au Soudan du Sud, laquelle a fait quatre blessés parmi les soldats, le président Barack Obama a averti dimanche que les États-Unis prendront de nouvelles mesures « si nécessaire » pour assurer la sécurité de leurs ressortissants dans le pays.
Deux émissaires américain et nigérian devaient arriver dimanche à Djouba, pour tenter d’éviter une extension de la guerre civile qui menace le Soudan du Sud, où de durs combats se poursuivent entre l’armée et les rebelles.
Un train de marchandises a déraillé dimanche matin dans un bidonville de Nairobi, percutant de petites maisons et blessant au moins six personnes, selon les autorités et la Croix rouge kényane.
Les rebelles au Soudan du Sud menacent les champs pétroliers essentiels à l’économie du pays, au risque de provoquer une intervention militaire du Soudan voisin, très dépendant des recettes de l’or noir.
Les combats se poursuivaient samedi au Soudan du Sud où l’armée avançait sur Bor, prise par les hommes de Riek Machar, au moment où la communauté internationale se mobilise pour faire cesser les violences armées qui déchirent le jeune Etat.
Le gouvernement du Soudan du Sud a déclaré samedi qu’il était prêt à discuter avec Riek Machar, le rival du président Salva Kiir, « sans conditions » préalables afin de faire cesser les violences armées qui déchirent le pays.
Face à la recrudescence des violences au Soudan du Sud, où une dizaine de civils et deux Casques bleus indiens ont été tués, les Nations unies et les Etats-Unis ont appelé au dialogue, Washington dépêchant sur place son envoyé spécial pour la région.