Devancé par Uhuru Kenyatta lors de l’élection présidentielle kényane, le Premier ministre sortant, Raila Odinga, déposera un recours devant la Cour suprême, « probablement mercredi », a-t-on annoncé dans son camp, lundi 11 mars.
Pour l’opposition, c’est à la fois une mauvaise et une bonne nouvelle. Certes, elle a été largement battue aux législatives du 22 février. Mais elle va, pour la première fois, siéger à l’Assemblée.
Sous les auspices du Bureau des Nations unies au Burundi (Bnud), un forum de trois jours s’est ouvert lundi 11 mars dans la capitale burundaise, Bujumbura. Objectif : revenir à une vie démocratique normale après les élections contestées de 2010… et avant celles de 2015.
Uhuru Kenyatta a été proclamé, le 9 mars, président du Kenya dès le premier tour du scrutin. Loin de lui être défavorable, son inculpation pour crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI) a augmenté la visibilité de sa campagne et mobilisé ses électeurs.
Le calme prévalait largement dimanche au Kenya, au lendemain de l’élection de Uhuru Kenyatta à la présidence, dans un contraste frappant avec les émeutes ayant marqué le précédent scrutin de 2007.
Uhuru Kenyatta, inculpé de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI), a été proclamé, le 9 mars, président du Kenya dès le premier tour. Une victoire aussitôt contestée en justice par son rival Raila Odinga.
Après la libération, le 6 mars, du journaliste burundais Hassan Ruvakuki, pour des raisons médicales, l’un de ses avocats estime que cette décision reste avant tout administrative, sans incidence judiciaire. Et souligne que la défense attend toujours la réaction de la Cour suprême pour son appel.
Le Premier ministre sortant Raila Odinga a annoncé le 9 mars qu’il allait contester en justice sa défaite à la présidentielle au Kenya face à Uhuru Kenyatta, mais a appelé ses partisans à rester calme.
La commission électorale kényane a annoncé dans une allocution télévisée, vendredi 8 mars, un nouveau report de la publication du résultat définitif des élections. Retour sur les points de blocages.
À l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, les internautes de Jeune Afrique ont élu Marguerite Barankitse « Africaine de l’année ». Surnommée Maggy par ses compatriotes, la fondatrice de l’ONG burundaise Maison Shalom recueille depuis le milieu des années 90 des milliers d’orphelins. Portrait « interactif » de celle que l’on appelle aussi la « Maman aux 10 000 enfants ».
Selon les premiers résultats officiels annoncés jeudi matin par la commission électorale, Uhuru Kenyatta arrive largement en tête du scrutin présidentiel. Le camp de son adversaire, Raila Odinga, dénonce des résultats trafiqués et demande l’arrêt du dépouillement en cours. La commission, par la voix de son président, reste sereine.
Selon une étude publiée en février par GSMA, l’association qui fédère l’industrie des télécoms, les usages bancaires de la téléphonie mobile sont proposés par 37 % des opérateurs subsahariens. Une tendance lourde qui devrait continuer à progresser.
Emprisonné depuis le mois de novembre 2011 au Burundi, un journaliste de Radio France internationale (RFI) a été libéré mercredi 6 mars. Hassan Ruvakuki était accusé de complicité avec un mouvement rebelle.
Au Kenya, l’attente pour connaître le nom du nouveau président devient longue. Les résultats se font toujours attendre et certains perdent patience. La coalition d’Uhuru Kenyatta, en tête des résultats provisoires, dénonce le mode de calcul qui pourrait l’amener à disputer un deuxième tour.
Mercredi 6 mars au matin, les résultats de la présidentielle au Kenya se faisaient toujours attendre. La lenteur de la Commission électorale indépendante (IEBC) à transmettre des réultats, en raison de « problèmes techniques », suscite critiques et inquiétudes. En 2007, lors de la dernière présidentielle, le pays avait connu un vague de violences sans précédent, après la publication de résultats contestés.
Après une nuit de violences durant laquelle douze personnes, dont six policiers, ont perdu la vie dans la ville portuaire de Mombasa, les électeurs kényans se sont rendus massivement, mais pacifiquement, aux urnes, espérant ainsi tourner la page sanglante du scrutin de 2007. Malgré quelques incidents techniques, le bilan de la journée est positif.
Les investisseurs ont encore en tête la crise postélectorale de 2007-2008. Depuis, Nairobi a renoué avec une croissance de plus de 5 %, mais seul un scrutin apaisé permettra de consolider ces acquis.
Patrick Obath, 50 ans, est président depuis 2009 de la Kenya Private Sector Alliance (Kepsa). L’organisation patronale revendique près de 80 000 membres tous secteurs confondus.
Le Kenya est devenu une référence africaine en matière de technologies de l’information et de la communication. Une tendance sur laquelle l’État espère surfer en créant une « Silicon Savannah ».
Les candidats à la présidentielle kényane de lundi tenaient samedi leur derniers meetings avant la clôture officielle de la campagne pour un scrutin sur lequel plane l’ombre des violences meurtrières ayant marqué la précédente élection, fin 2007.
Leurs pères se sont affrontés et ce 4 mars, Raila Odinga et Uhuru Kenyatta sont les favoris dans la course à la présidentielle. Un scrutin qui rappelle les grandes rivalités politiques d’antan au Kenya, entre Jaramogi Oginga Odinga et Jomo Kenyatta.
Dans un contexte international marqué par la guerre au Mali, le président burundais Pierre Nkurunziza doit se rendre à paris, le 11 mars, pour rencontrer son homologue français François Hollande.
Yityish Titi Aynaw, jeune israélienne d’origine éthiopienne, a été couronnée mercredi 27 février Miss Israël 2013. C’est la première fois qu’une jeune femme d’origine africaine remporte ce concours de beauté.
Après la signature, le 24 février, à Addis-Abeba, d’un accord de paix par les pays de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, Philippe Biyoya, professeur de sciences politiques à l’université de Kinshasa, en explique la portée.
L’Afrique n’échappe pas au phénomène viral du Harlem Shake. Du nord au sud, des jeunes publient des vidéos d’une trentaine de secondes dans lesquelles on les voit, déguisés ou dénudés, se dandiner de façon frénétique. Une mode qui provoque la colère dans certains milieux islamistes, notamment au Maghreb. Tour d’horizon.
Managem, filiale minière du holding royal d’investissements marocain SNI, vient d’inaugurer une mine d’or au Soudan. Des doutes subsistent quant au véritable potentiel du projet.
Deux factions du Mouvement du 23-Mars (M23) sont à couteaux tirés. Le chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga, fidèle du général déchu Laurent Nkunda, et son adjoint Beaudouin Ngaruye, proche, lui, du général Bosco Ntaganda, recherché par la CPI, ne partagent plus la même lecture de la situation sur le terrain. Premier incident : des combats armés ont éclaté, le 24 février, à Rutshuru-centre, à environ 80 km de Goma, faisant une dizaine de morts.
Onze pays africains ont signé, le 24 février à Addis-Abeba, un accord destiné à ramener la paix dans la partie est de la République démocratique du Congo, en proie à des groupes armés depuis près de deux décennies. Mais de nombreux points restent en suspens.
Le parti au pouvoir à Djibouti a remporté les élections législatives de vendredi, selon des résultats provisoires annoncés samedi matin par le gouvernement, alors que l’opposition dénonce « des fraudes massives ».
Pour la première fois, les pays en développement concentrent la majorité des surfaces cultivés avec des OGM. En Afrique, elles ont augmenté de 25% en un an.