Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du mouvement M23 vont entamer des discussions dimanche à Kampala afin de ramener la paix dans l’Est de la RDC, théâtre de nouveaux combats ces derniers mois, a annoncé samedi le porte-parole de la délégation des rebelles à l’AFP.
La force de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC) est « une grande honte » et elle se livre « à une sorte de tourisme militaire » dans le pays, a déclaré samedi le président ougandais Yoweri Museveni.
Cinq personnes ont été tuées dans un attentat à la grenade perpetré vendredi soir près d’une mosquée de Nairobi, selon un nouveau bilan communiqué samedi matin par la police à l’AFP.
La justice française a enjoint la préfecture de l’Essonne à délivrer un titre de séjour à l’ex-première dame du Rwanda, Agathe Habyarimana, selon son avocat. Cette dernière est toujours recherchée par la justice rwandaise.
La chanteuse sud-africaine Yvonne Chaka Chaka animait le lancement du forum des partenaires de la Global Alliance for Vaccines and Immunisation (Gavi), le 5 décembre à Dar es-Salaam. Une cérémonie que le président tanzanien et son ministre de la Santé ne devraient pas oublier.
Le forum des partenaires de la Global Alliance for Vaccines and Immunisation (Gavi) se tient à Dar es-Salaam (Tanzanie), du 5 au 7 décembre 2012. L’occasion de faire le bilan de douze ans d’action et de préparer l’avenir.
À trois mois des élections générales, la multiplication des violences inquiète. La classe politique, elle, souffle le chaud et le froid sur les braises du communautarisme.
Les négociations entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) vont s’ouvrir « d’ici un ou deux jours », a déclaré mardi 4 décembre le ministre congolais de l’Intérieur, Richard Muyej Mangez, en visite à Goma.
L’armée de la République démocratique du Congo (RDC) a fait son retour, lundi 3 décembre, à Goma, ville que le Mouvement du 23 mars (M23) avait quitté il y a deux jours. Mais le flou régnait toujours sur les négociations prévues entre les autorités congolaises et les rebelles, promises en échange du repli de ces derniers.
Le Rwanda et l’Ouganda ont à nouveau été accusés de soutenir les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) en RDC. Dans une lettre datée du 26 novembre, le comité d’experts de l’ONU détaille les soutiens que Kampala et surtout Kigali auraient apportés au M23 : armes, équipements mais également troupes en territoire congolais. Selon le document, dévoilé par le « New-York Times », l’offensive de Goma aurait même été en partie commandée par des officiers de l’armée rwandaise.
Un camp de déplacés congolais a été attaqué par des « hommes armés » dans la nuit de samedi à dimanche près de Goma, ville clé de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) tout juste évacuée par les rebelles du M23, a-t-on appris auprès du HCR et du responsable congolais du camp.
Le retrait des rebelles du M23 de Goma , capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, est « un pas vers la bonne direction », a affirmé dimanche à l’AFP le porte-parole du gouvernement de RDC, Lambert Mende.
Les rebelles congolais du M23 ont quitté samedi comme promis Goma, la capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), qu’ils avaient prise le 20 novembre à l’armée régulière du pays dans une démonstration de force.
Un convoi composé de quelques centaines d’hommes de la rébellion congolaise du M23 a commencé samedi à quitter la ville de Goma, capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ont constaté des journalistes de l’AFP.
Londres a décidé de ne pas verser au Rwanda les 21 millions de livres (26 millions d’euros) prévus pour le mois de décembre. Le Royaume-Uni annonce simultanément un versement supplémentaire de 18 millions de livre pour « les besoins humanitaires urgents » en RDC.
Le chef militaire de la rébellion M23, le général Sultani Makenga, a accusé vendredi la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) de bloquer le retrait de ses troupes de Goma, où un peu plus de 270 policiers congolais sont arrivés, vendredi 30 novembre.
Depuis que le chef militaire du M23, Sultani Makenga, a annoncé que ses troupes se retireraient de Goma, les signes du repli restent peu visibles. Il devrait être effectif vendredi 30 novembre « ou peut-être le jour suivant », samedi, a déclaré, jeudi, un porte-parole des rebelles, Amani Kabasha.
Dar es-Salaam veut s’impliquer davantage dans les médiations au sein de sa sous-région. Explications du ministre tanzanien des Affaires étrangères, Bernard Membe.
Les rebelles du M23 ont conquis la ville du Nord-Kivu en cinq jours, avant d’initier un mouvement de retrait une semaine plus tard, le 28 novembre. L’armée congolaise n’a quasiment pas résisté et les Casques bleus ne se sont pas interposés. La seule issue, à présent, est le dialogue. Mais le rapport de forces n’est pas en faveur de Kinshasa. Un reportage de notre envoyé spécial, paru dans J.A. n° 2707.
La rébellion congolaise du M23 a entamé mercredi 28 novembre son retrait de la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Elle répond ainsi au préalable posé par Kinshasa avant toute négociation de paix.
Paris lui a refusé sa demande d’asile mais ne veut pas pour autant l’extrader vers le Rwanda. Kigali affirme pourtant détenir « un dossier accablant » sur sa responsabilité dans le génocide. Une situation plus que délicate pour l’ex-première dame Agathe Habyarimana, qui vit en France depuis 1994.
D’après des habitants de Goma, des camions de munitions et de vivres de la rébellion du M23 ont commencé à quitter la ville mercredi 28 novembre. Le général Sultani Makenga, chef militaire du M23, avait évoqué mardi un retrait total de Goma d’ici vendredi.
À l’approche du vingtième anniversaire de la tragédie d’avril 1994, les comptes de ce passé qui ne passe pas restent plus que jamais à solder entre France et le Rwanda. Même si certains, à Paris, préféreraient qu’on les efface. Enquête sur un impossible oubli.
Le chef militaire du Mouvement du 23 mars (M23), Sultani Makenga, a assuré, mardi 27 novembre, qu’il respectera la demande formulée lors du sommet de Kampala concernant un retrait de ses troupes de Goma, occupée depuis le 20 novembre. Il se donne jusqu’à vendredi pour entamer ce repli vers les « positions initiales » de la rébellion « dans le territoire de Rutshuru », au Nord-Kivu.
Selon un rapport de Médecins sans frontières (MSF) publié le 27 novembre, les tensions ethniques sont fortes dans l’État de Jonglei, au Soudan du Sud. Et les femmes et les enfants sont de plus en plus visés par les violences qui s’y déroulent.
En manière de représailles, le président ougandais Yoweri Museveni aurait décidé, en cas de sanctions, de concéder six licences de blocs pétroliers au mégagroupe chinois Cnooc, au détriment du français Total.
À la suite de « pourparlers militaires » avec des chefs d’état-major de la région, lundi 26 novembre à Kampala, Sultani Makenga, le chef militaire des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), a accepté de retirer ses troupes des villes de Goma et de Sake, selon le chef d’état-major de l’armée ougandaise, cité par Reuters. Mais le président du M23 et chef politique de la rébellion, Jean-Marie Runiga, a posé plusieurs conditions à ce retrait.
Le chef militaire de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), le général Sultani Makenga, a accordé à « Jeune Afrique » sa première interview depuis la prise de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, le 20 novembre. Cet entretien exclusif a été réalisé dimanche 25 novembre.