D’après des habitants de Goma, des camions de munitions et de vivres de la rébellion du M23 ont commencé à quitter la ville mercredi 28 novembre. Le général Sultani Makenga, chef militaire du M23, avait évoqué mardi un retrait total de Goma d’ici vendredi.
À l’approche du vingtième anniversaire de la tragédie d’avril 1994, les comptes de ce passé qui ne passe pas restent plus que jamais à solder entre France et le Rwanda. Même si certains, à Paris, préféreraient qu’on les efface. Enquête sur un impossible oubli.
Le chef militaire du Mouvement du 23 mars (M23), Sultani Makenga, a assuré, mardi 27 novembre, qu’il respectera la demande formulée lors du sommet de Kampala concernant un retrait de ses troupes de Goma, occupée depuis le 20 novembre. Il se donne jusqu’à vendredi pour entamer ce repli vers les « positions initiales » de la rébellion « dans le territoire de Rutshuru », au Nord-Kivu.
Selon un rapport de Médecins sans frontières (MSF) publié le 27 novembre, les tensions ethniques sont fortes dans l’État de Jonglei, au Soudan du Sud. Et les femmes et les enfants sont de plus en plus visés par les violences qui s’y déroulent.
En manière de représailles, le président ougandais Yoweri Museveni aurait décidé, en cas de sanctions, de concéder six licences de blocs pétroliers au mégagroupe chinois Cnooc, au détriment du français Total.
À la suite de « pourparlers militaires » avec des chefs d’état-major de la région, lundi 26 novembre à Kampala, Sultani Makenga, le chef militaire des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), a accepté de retirer ses troupes des villes de Goma et de Sake, selon le chef d’état-major de l’armée ougandaise, cité par Reuters. Mais le président du M23 et chef politique de la rébellion, Jean-Marie Runiga, a posé plusieurs conditions à ce retrait.
Le chef militaire de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), le général Sultani Makenga, a accordé à « Jeune Afrique » sa première interview depuis la prise de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, le 20 novembre. Cet entretien exclusif a été réalisé dimanche 25 novembre.
Les efforts diplomatiques s’accentuent pour une sortie de crise en RD Congo, où les rebelles du M23 sont pressés par l’Union africaine de quitter Goma, principale ville de l’est, alors que le chef du M23 espérait dimanche une nouvelle rencontre avec le président congolais Joseph Kabila.
Les chefs d’Etat africains réunis samedi à Kampala pour un sommet consacré au conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont demandé aux rebelles de cesser les hostilités et de se retirer de Goma « d’ici 48 heures ».
L’offensive des rebelles du M23 a marqué le pas vendredi autour de Sake, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), après l’échec d’une contre-offensive de l’armée ayant poussé des milliers de civils à fuir, alors qu’un sommet régional est prévu samedi à Kampala. Des dizaines de civils congolais ont été évacués par pont aérien des territoires tenus par la rébellion de M23 dans l’est de la RDC, a également annoncé vendredi l’ONU à New York.
Le PDG d’Ethiopian Airlines Tewolde Gebremariam prouve qu’un transporteur aérien public peut réaliser des profits, même dans des périodes difficiles. Mais il prévient que la compétition des lignes aériennes chinoises va obliger les compagnies africaines à se consolider.
Le Ghana, le Nigeria et l’Afrique du Sud, qui participeront à la CAN 2013 (19 janvier-10 février en Afrique du Sud) en savent un peu plus sur leur programme de préparation.
L’avancée du Mouvement du 23 mars (M23) vers vers Bukavu est toujours stoppée, vendredi 23 novembre, au niveau de la ville de Saké, à une trentaine de kilomètres de Goma. Les rebelles congolais ont réclamé une nouvelle fois, jeudi 22 novembre, un dialogue avec le président Joseph Kabila.
Joseph Kabila, Paul Kagamé, Yoweri Museveni. Les présidents de la République démocratique du Congo (RDC), du Rwanda et de l’Ouganda étaient réunis mercredi 21 novembre à Kampala pour sommer les rebelles du M23 de se retirer de Goma. La principale ville de l’est de la RDC est tombée mardi aux mains de la rébellion, qui exige que Kabila quitte le pouvoir.
Au lendemain de la prise de Goma, le M23 a convié les éléments des FARDC encore présents dans la ville à se rendre et à intégrer la rébellion. Plus de 2 000 soldats loyalistes et 700 policiers auraient déjà répondu à l’appel, selon le mouvement qui prétend désormais vouloir « aller libérer Kinshasa ».
Il n’aura fallu que quelques heures de combats, mardi 20 novembre, pour que les rebelles du M23 prennent le contrôle total de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Sous l’oeil des soldats de la Monusco.
Ils ont été héros, martyrs et parfois bourreaux… Les années ont passé, leurs épouses leur ont survécu. Habituées aux ors des palais, les anciennes premières dames d’Afrique ont dû apprendre à vivre loin des projecteurs, avec un nom souvent lourd à porter.
La situation est confuse à Goma, capitale du Nord-Kivu (est de la RDC), où la rébellion du M23 prétend avoir pris le contrôle d’au moins une partie de la ville. L’armée congolaise semble avoir abandonné ses positions. Suivez l’évolution des événements en direct.
Vingt-quatre heures après l’offensive sur Goma, les rebelles du M23 ont pris le contrôle, mardi 20 novembre, de l’aéroport et d’une grande partie de la capitale du Nord-Kivu. Le gouverneur de la province, Julien Paluku, dit craindre « le massacre sélectif de personnalités proches du pouvoir de Kinshasa » par les nouveaux maîtres de la ville.
La situation est extrêmement confuse à la périphérie de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, où les combats entre les FARDC et le M23 ont repris lundi 19 novembre, après une trève de moins de 24 heures. En position de force aux portes de la ville, les rebelles veulent l’ouverture de négociations. Une proposition que rejette Kinshasa qui accuse le Rwanda d’agression.
Le Rwandais Léon Mugesera, extradé vers Kigali par le Canada en janvier, a demandé un report de son procès lors de sa comparution à Kigali, le 19 novembre. Il est poursuivi pour incitation au génocide lors d’un discours haineux prononcé en 1992.
À la suite d’une grande offensive durant le week-end, les rebelles du M23 sont arrivés à 5 km du centre de Goma, où les scènes d’exode se multiplient. Les mutins menacent de prendre complètement la ville si les FARDC les attaquent et si leurs exigences ne sont pas satisfaites.
Le coup d’envoi du quatrième Tour du Rwanda a été donné, ce dimanche 18 novembre, sous une pluie fine, au stade Amahoro de Kigali. Les 66 coureurs représentant 12 équipes et 15 nationalités différentes, vont sillonner le pays des Milles Collines pendant huit jours. Le président de la Fédération rwandaise de cyclisme, Aimable Bayingana, détaille, pour Jeune Afrique, les enjeux de cette édition.
La nouvelle épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola qui s’est déclarée en Ouganda à la mi-novembre a fait depuis trois morts dans le district de Luwero, au nord de Kampala, a indiqué samedi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Une fusillade a fait quatre victimes au sein de l’armée centrafricaine dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 novembre, dans la région de Birao, au nord de la République centrafricaine. Selon une source préfectorale, des heurts auraient éclaté entre militaires de la force tripartite composée de soldats centrafricains, tchadiens et soudanais.
Une nouvelle épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola s’est déclarée en Ouganda, où elle a déjà tué deux personnes au nord de Kampala, un mois après la fin officielle d’une précédente flambée qui avait fait 17 morts dans l’ouest, a annoncé la ministre ougandaise de la Santé.
Au classement des cinquante-cinq premières armées du monde élaboré par le site Global Firepower, l’Afrique est représentée par l’Égypte, l’Afrique du Sud, l’Algérie, la Libye et l’Éthiopie.