Les États-Unis ont décidé de suspendre leur aide militaire au Rwanda en raison du soutien présumé de ce pays à un soulèvement armé dans la République Démocratique du Congo (RDC) voisine, a-t-on appris dimanche de source officielle américaine.
Le Soudan du Sud a accusé samedi le Soudan d’avoir de nouveau bombardé son territoire, et jugé impossible, malgré la récente poignée de main des présidents soudanais, Omar el-Béchir, et sud-soudanais, Salva Kiir, de poursuivre les négociations « bilatérales directes » avec Khartoum.
La banque kényane I&M Bank, en association avec Proparco et DEG, reprend auprès d’Actis l’une des principales banques du Rwanda. Et ajoute un quatrième pays à la liste de ses implantations.
Le Premier ministre éthiopien, Mélès Zenawi, serait entre la vie et la mort à Bruxelles, où il a été hospitalisé, selon plusieurs sources diplomatiques. La cause de ses problèmes de santé n’est pas encore connue, et le gouvernement prétend pour l’instant qu’il va bien.
Le patron de la Communauté de l’Afrique de l’Est revient sur les raisons du succès économique de sa sous-région. Sans réelle volonté politique, explique-t-il, l’intégration ne peut pas fonctionner.
Un réseau social qui vient de Lituanie, en Afrique ? Cela a déjà de quoi attirer l’attention. Mais Eskimi – c’est son nom – est loin d’être un phénomène marginal : il réunit plus de 7 millions d’abonnés du Nigeria au Kenya, en passant par le Ghana, la Namibie, le Zimbabwe… Avec une idée originale : se baser sur l’utilisation du téléphone mobile, de loin l’instrument technologique le plus populaire sur le continent, pour rapprocher les âmes soeurs.
Les investissements directs étrangers sur le continent ont chuté en 2011. Principalement dans le Nord, après le Printemps arabe, note la Cnuced, qui souligne en revanche leur forte progression au sud du Sahara.
Les Jeux olympiques de Londres, dont la cérémonie d’ouverture a lieu ce 27 juillet, peuvent-ils être plus prolifiques pour le continent que ceux de Pékin en 2008 ? Avec le même nombre de nations représentées, soit 53 pays (seul le Soudan du Sud n’envoie pas de délégation), l’Afrique espère obtenir un résultat au moins aussi glorieux que les quarante médailles glanées en Chine. Tour d’horizon des principaux prétendants aux podiums, pays par pays.
En marge du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, les chefs d’État rwandais et congolais, Paul Kagamé et Joseph Kabila, se sont mis d’accord pour la création d’une force internationale neutre au Nord-Kivu. Objectif : lutter aussi bien contre le M23 que contre les FDLR.
En prélude à la réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), dimanche à Addis-Abeba, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) a tenu une réunion à huis-clos, le 14 juillet. Avec trois dossiers particulièrement brûlants à l’ordre du jour : le Mali, les Soudans et la Guinee-Bissau.
Un membre du parti au pouvoir en Tanzanie a été tué lors des violences survenues samedi quand un rassemblement du principal parti de l’opposition a été attaqué par des jeunes du parti au pouvoir, dans le centre du pays, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Le Rwanda a affirmé dimanche que rien ne prouvait qu’un groupe de mutins présumés du M23 qu’il avait refusé de récupérer la veille à la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) étaient des citoyens rwandais, et a demandé un exercice conjoint de vérification.
L’Union africaine est disposée à contribuer à la constitution d’une force régionale pour mettre un terme définitif aux agissements des groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo, a affirmé le président de la Commission de l’UA Jean Ping.
Les présidents soudanais Omar el-Béchir et sud-soudanais Salva Kiir se sont rencontrés, en tête-à-tête, samedi soir dans un hôtel d’Addis Abeba, pour la première fois depuis les combats frontaliers ayant opposé les armées des deux pays entre mars et mai, a constaté une journaliste de l’AFP.
L’Union africaine (UA) se penchait samedi sur la crise malienne, « l’une des plus graves » que traverse l’Afrique et sur les tensions persistantes entre les deux Soudans, à la veille d’un sommet qui devrait être dominé par les querelles internes sur la tête de l’organisation.
Les mutins du M23, dont des bases avaient été visées la veille par des tirs d’hélicoptères de l’armée congolaise et de l’ONU dans l’est de la République démocratique du Congo, ont menacé vendredi de reprendre des villes qu’ils avaient quittées.
La Banque mondiale accorde pour 684 millions de dollars de prêts à l’Éthiopie et au Kenya pour le financement d’une ligne électrique transfrontalière qui permettra au premier de fournir le second en électricité.
Mais comment font-ils ? Deux livres parus récemment tentent de percer le secret de ces athlètes est-africains, kényans en particulier, que l’on retrouvera certainement sur les podiums aux JO de Londres.
Le 19e sommet de l’Union africaine qui s’est ouvert jeudi 12 juillet à Addis-Abeba s’annonce sous tension, à commencer par la question épineuse de la réélection du président de l’organisation. Le sommet devra également aborder les crises et conflits qui ont cours sur le continent (Mali, est de la RDC et Soudans).
Redoutant toujours une offensive du M23 vers Goma, les troupes des Nations unies et l’armée congolaise ont lancé jeudi 12 juillet une opération conjointe dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Deux grands sujets pour le chef de la diplomatie, en visite à Paris et à Bruxelles, fin juin : la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et le prochain Sommet de la francophonie dans la capitale congolaise.
La proximité des rebelles Mouvement du 23 mars (M23) avec Goma inquiète les autorités congolaises et les Nations unies. Pour faire face à une éventuelle offensive des mutins vers la capitale du Nord-kivu, des troupes congolaises et des Casques Bleus ont été envoyés, ont annoncé lundi 9 juillet des responsables des Nations unies.
Les mutins du M23 avaient quitté lundi 9 juillet la ville de Rutshuru et des localités avoisinantes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Un retrait annoncé dimanche par le chef du mouvement, le colonel Sultani Makenga pour, selon lui, « laisser à la Monusco et à la police nationale pour sécuriser la population civile ».