Le patron de l’antiterrorisme français Bernard Squarcini assure que la menace d’un attentat sur le sol français « n’a jamais été aussi grande », citant comme principale source d’inquiétude Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans une interview publiée samedi dans l’hebdomadaire français le Journal du dimanche.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a souligné jeudi qu’il avait « discuté dans le détail » avec le président rwandais Paul Kagame du projet de rapport de son organisation qui accuse l’armée rwandaise de graves crimes en République démocratique du Congo.
Le procès intenté par deux rescapées du génocide rwandais contre l’État belge et trois de ses militaires s’est ouvert mercredi devant un tribunal de Bruxelles, qui devra dire si la Belgique est coupable d’avoir laissé se produire un massacre de plus de 2 000 réfugiés.
Auteurs de viols collectifs sur 284 femmes fin juillet à Luvungi, dans l’est de la RD Congo, les rebelles hutus et miliciens Maï-Maï sont accablés par les témoignages des victimes de cette tragédie.
L’Afrique comptera 200 millions d’habitants de plus de 60 ans en 2050. Soit cinq fois plus de retraités potentiels qu’aujourd’hui. Un défi majeur attend les pays subsahariens francophones, où le système par répartition est encore défaillant.
Le voyage éclair du secrétaire général de l’ONU au Rwanda, ce 8 septembre, n’a qu’un but : apaiser le courroux de Kigali, qui menace de retirer ses soldats des forces internationales de paix au Soudan. En cause : le rapport des Nations unies à paraître le 1er octobre, qui accuse l’armée rwandaise de « génocide » entre 1996 et 1998.
Les casques bleus ont failli à leur mission en se montrant incapables d’empêcher les viols systématiques dont ont été victimes des femmes et des enfants début août en République démocratique du Congo, a reconnu mardi un haut responsable de l’ONU.
Réglée comme du papier à musique, la cérémonie d’investiture du président rwandais Paul Kagamé s’est déroulée en présence d’une douzaine de chefs d’État africains. Elle a été l’occasion de sceller la réconciliation avec la RD Congo , mais surtout de prononcer un discours musclé à l’encontre des organisations humanitaires internationales. Reportage de notre envoyée spéciale.
Le célèbre trafiquant d’armes emprisonné en Thaïlande Viktor Bout, qui a souvent opéré en Afrique, devrait être extradé aux États-Unis où il risque la prison à perpétuité. À moins qu’un nouvel épisode ne vienne enrichir cette saga.
Lundi 6 septembre, le président congolais Joseph Kabila a fait le déplacement à Kigali pour l’investiture du président rwandais Paul Kagamé. Un geste symbolique fort qui consacre la réconciliation entre les deux États.
Évidemment il y a l’éducation et la lutte contre la pauvreté parmi les chantiers du chef de l’État. Mais, réélu le 9 août, il va aussi devoir gérer les ambitions des nombreux prétendants à sa succession.
Le journaliste d’investigation français s’apprête à sortir un livre sur le rôle des gouvernements (notamment à Paris et Washington) dans les guerres de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Centrale.
Loin des clichés romanesques sur leur activité, nombre de pirates du port somalien de Hobyo jurent qu’ils troqueraient volontiers la flibuste pour un emploi stable et rémunéré. Encore faudrait-il que cela existe dans leur pays livré au chaos.
La Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU a annoncé que le rapport controversé sur les crimes commis en RD Congo entre 1993 et 2003 serait publié le 1er octobre pour laisser le temps aux « États concernés » de faire des commentaires.
Nul doute que la province choisira de faire sécession à l’issue du référendum de janvier 2011. Les habitants du Sud attendent depuis un demi-siècle une liberté à laquelle le président El-Béchir semble s’être finalement résigné. Mais six mois ne suffiront pas à faire de cette région pauvre et instable un État. Reportage.
Servair, le leader du catering en Afrique, vient de racheter une société kényane et devrait très bientôt encore renforcer ses implantations sur le continent.
C’est désormais officiel : le Rwanda a préparé un plan de retrait de ses troupes stationnées au Soudan si le rapport de l’ONU suspectant ses soldats de « génocide » en RD Congo entre 1997 et 1998 venait à être publié. Pour les ONG qui luttent contre l’impunité, en revanche, les coupables présumés de massacres doivent être traduits en justice.
Le président ougandais sera candidat à sa propre succession, lors du scrutin de 2011. Face à une opposition désunie, il a toutes les chances de rester au pouvoir.
Près de la moitié des ministres burundais ont été remplacés dans le but de dépasser la crise politique qui sévit depuis les dernières élections. Pour l’opposition, les postes clés n’ont pas été réattribués et le dialogue n’est pas prêt d’être renoué.
L’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, qui fut médiateur dans la crise kényane, a invité dimanche Nairobi à clarifier sa position à l’égard de la Cour pénale internationale (CPI) après l’invitation par le Kenya du président soudanais Omar el-Béchir, recherché pour génocide.
La réponse du gouvernement rwandais ne s’est pas fait attendre. Suite aux fuites parues dans la presse concernant un rapport de l’ONU qui suspecte ouvertement Kigali de « génocide » en RD Congo, le Rwanda menace de se retirer « des divers engagements pris avec les Nations unies » et se défend en dénonçant un document qui pourrait « amener l’instabilité dans la région des grands Lacs ».
Après sa visite à N’Djamena en juillet dernier, Omar el-Béchir s’obstine à défier le procureur Luis Moreno-Ocampo et la CPI. Avec l’aide de la plupart de ses homologues africains.
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’indigne et condamne les violences contre les femmes en RD Congo. Une attitude ferme et peu fréquente qui coincide avec les fuites concernant la publication par l’organisation d’un rapport mettant en cause le Rwanda pour des crimes qui, s’ils étaient prouvés, pourraient être qualifiés de « génocide ».
Le quotidien français Le Monde dévoile jeudi les extraits d’un rapport « quasi-définitif » du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) sur les massacres commis en République démocratique du Congo entre 1993 et 2003. Le document met en cause Kigali et affirme que les attaques menées contre les réfugiés hutus peuvent être qualifiés de « génocide ».