La Cour internationale de justice de La Haye va statuer aujourd’hui 9 février sur le montant des réparations que doit verser l’Ouganda à la RDC pour l’invasion de la province de l’Ituri, dans le nord-est congolais, lors de la guerre de 1998-2003.
D’abord accueillis par Niamey puis en voie d’expulsion, huit Rwandais, jugés par la justice internationale pour leur rôle dans le génocide de 1994, sont sur le point d’être reconduits vers la Tanzanie.
Les acteurs économiques kényans intensifient leurs opérations en RDC, avec le soutien du gouvernement, alors que le pays dirigé par Félix Tshisekedi est sur le point d’être admis au sein du bloc commercial est-africain.
En lice pour un second mandat, le patron de l’OMS doit composer avec l’hostilité du Premier ministre de son propre pays. Décryptage d’une rivalité exacerbée par la guerre dans le Tigré.
Après trois ans de fermeture, les autorités de Kigali viennent d’annoncer la réouverture de la frontière avec l’Ouganda. Une première étape dans le rapprochement entre deux présidents qui se côtoient depuis près de quarante ans.
Prochain sommet UE-UA, putschs en Afrique, questions sécuritaires, présence du groupe Wagner au Mali, accès aux vaccins… Sur tous ces dossiers chauds, le président rwandais s’exprime, en exclusivité dans « Jeune Afrique ».
Dans une Corne de l’Afrique très tourmentée, la petite République fait figure d’îlot de stabilité. Si Ismaïl Omar Guelleh (IOG) a été réélu grâce à un bilan économique positif, les attentes de la population, dont les trois quarts ont moins de 35 ans, restent nombreuses.
Alors que la traque des Forces démocratiques alliées (ADF) s’intensifie, Benjamin Kisokeranio a été arrêté dans l’est de la RDC, selon des sources militaires congolaises. Il était chargé du renseignement, des finances et de la logistique de ce groupe rebelle avant d’entrer en dissidence en 2019.
Les manifestations ont repris de plus belle, dimanche 9 janvier, une semaine après le départ du chef du gouvernement. L’ONU appelle à des pourparlers entre les civils et les militaires, qui exercent désormais la totalité du pouvoir.
Des frites de pommes de terre égyptiennes pour accompagner votre « Chicken Bucket » ? Le recours de la chaîne américaine à des importations a fait des vagues au Kenya, après une pénurie début janvier.
En tournée pour quatre jours en Érythrée, au Kenya et aux Comores, Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, a annoncé la prochaine nomination d’un envoyé spécial pour la sous-région et dit son opposition « à l’hégémonisme ». Visés à défaut d’être cités : les États-Unis.
La communauté internationale, Washington en tête, envisage d’adopter une ligne plus dure à l’égard des militaires soudanais maintenant que le Premier ministre, Abdallah Hamdok, a démissionné. Certains plaident même pour un soutien ouvert aux manifestants.
Moins de deux mois après être revenu au pouvoir, le Premier ministre a annoncé sa démission. Il a dit avoir « tout tenté » pour son pays, mais a reconnu avoir échoué. Depuis le putsch d’octobre, la répression des manifestations a fait près de 60 morts.
Il y a un mois et demi, en accord avec le Mécanisme international, le Niger avait accepté d’accueillir huit ressortissants rwandais condamnés pour leur rôle dans le génocide de 1994 ou acquittés par le TPIR. Mais il y a quelques jours, un arrêté ministériel a officialisé leur expulsion définitive du territoire nigérien.
Alors qu’il s’était d’abord engagé à soutenir son colistier à la présidentielle de 2022, le chef de l’État a finalement choisi de se ranger du côté de son ancien opposant, Raila Odinga. Au risque de réveiller le spectre des violences post-électorales de 2007-2008.
Nommé au début de 2020 à la tête du groupe britannique, alors en perte de vitesse, ce discret CEO a fortement réduit les coûts et recentré les activités sur quatre grandes filiales africaines : au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Kenya.
Claude Muhayimana, 60 ans, a été condamné jeudi 16 décembre par la cour d’assises de Paris à 14 ans de réclusion criminelle pour complicité de génocide et complicité de crimes contre l’humanité pour son rôle lors du génocide des Tutsi, au Rwanda.
Les rebelles tigréens ont repris dimanche 12 décembre le contrôle de Lalibela, ville du nord de l’Éthiopie qui abrite un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Le gouvernement éthiopien avait annoncé s’en être emparé onze jours auparavant.
« Game changers » (7/7). Des écoles ougandaises à la tribune de la COP26, la jeune militante alerte sur les effets du dérèglement climatique en Afrique. Et n’hésite pas à demander des comptes aux dirigeants mondiaux.
« Game changers » (5/7). Au Mozambique, le général major et le brigadier général ont incarné l’efficacité de l’armée rwandaise, qui met un point d’honneur à participer aux opérations de maintien de la paix sur le continent.
Alors que plusieurs sources confirment l’autorisation accordée à l’armée ougandaise d’intervenir sur le territoire congolais pour lutter contre les ADF, des frappes aériennes ont été menées ce mardi.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a exhorté mardi 30 novembre les rebelles du Tigré à se rendre, affirmant que les forces gouvernementales se rapprochaient de la victoire, une semaine après s’être engagé à diriger les opérations militaires sur le front.
Une semaine après une double explosion à Kampala, Félix Tshisekedi a, selon plusieurs sources, autorisé l’armée ougandaise à intervenir sur le territoire congolais pour lutter contre les ADF. Une stratégie qui n’est pas sans risque.
De plus en plus menacée par l’avancée de la coalition de rebelles tigréens et oromos, le pays dirigé par Abiy Ahmed pourrait voir son destin basculer et, avec lui, celui de toute la Corne de l’Afrique. Une sortie de crise est pourtant possible, si la communauté internationale favorise le dialogue sans prendre partie.
Pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, le géant italien place au cœur de sa stratégie la production de biodiesel et de bioéthanol à partir de déchets. Après avoir scellé des accords avec le Congo-Brazzaville, l’Angola et le Kenya, le groupe de Claudio Descalzi vise le Rwanda et le Bénin.
En un mois, l’homme fort du Soudan a démis le Premier ministre, puis l’a réinstallé dans ses fonctions. Objectif : faire mine de partager le pouvoir, mais continuer à décider seul ou presque, en dépit des pressions internationales. Y parviendra-t-il ?
À son arrivée aux affaires, en 2018, le Premier ministre suscitait un immense espoir populaire. Mais trois ans plus tard, dont douze mois de conflit au Tigré, il est au bord du gouffre, entraînant son pays avec lui.
Paris a appelé ses ressortissants à quitter « sans délai » l’Éthiopie, tandis que l’ONU va évacuer d’ici jeudi les familles de ses employés internationaux présents dans le pays. Sur le terrain, les rebelles du TPLF avancent vers la capitale.